Les dessous du confinement de Neymar

Foot-volley, bricolage, parties de pêche: après l’arrêt anticipé de la L1, les stars sud-américaines du PSG Neymar, Thiago Silva et Edinson Cavani se sont confinées pendant plusieurs mois dans leur pays, tentant de garder la forme… et faisant plus ou moins de vagues.

À chacun son confinement, toujours « bling-bling » pour « Ney », très famille pour son compatriote brésilien et plutôt « nature » pour l’avant-centre uruguayen, le tout suivi au jour le jour par les fans à travers des « stories » (courtes vidéos) sur Instagram.

Le gardien costaricien Keylor Navas est également rentré au pays, mais il s’est fait beaucoup plus discret, se contentant de publier parfois des versets bibliques sur les réseaux sociaux ou d’appeler la population à respecter les règles de distanciation sociale imposées par les autorités sanitaires.

Alors que la reprise des entraînements du Paris SG est prévue le 22 juin, les joueurs pourraient devoir subir une « quatorzaine volontaire » à leur retour en France, notamment ceux qui viennent du Brésil, où les courbes de la pandémie sont encore en pleine ascension.

En attendant, ils n’ont pas chômé, avec un plan de préparation physique suivi à la lettre.

« Je m’entraîne encore plus fort qu’en club, avec plus d’activités, pour compenser l’absence de matches », a affirmé Neymar mi-mai dans un communiqué diffusé par son service de presse.

Son préparateur physique Ricardo Rosa est confiné avec lui dans une villa de luxe pourvue d’une salle de musculation à Mangaratiba, cité balnéaire près de Rio. Ses « stories » d’Instagram sont pleines de photos et de vidéos de lui faisant toutes sortes d’exercices, torse nu, les abdos saillants.

Piano et DJ

Lui aussi confiné à Mangaratiba, où il a loué une villa, Thiago Silva préfère enchaîner les sprints ou peaufiner sa relance sur un terrain de foot.

Et même dans les moments de détente, on le voit sur ses stories faire des jongles avec ses fils dans le jardin et même des passes contre le mur dans sa chambre. « Qu’est-ce que ça me manque », a-t-il écrit en légende.

Quand il ne tape pas dans un ballon, le capitaine parisien s’occupe comme il peut, jouant au cerf-volant ou retapant une voiture.

Neymar, lui, s’est découvert une nouvelle passion pour le piano. Un peu hésitant, il a gratifié ses abonnés d’Instagram des accords d' »All of me », de John Legend.

Le crack aime aussi la musique électronique: il a été épinglé par les médias pour avoir reçu en plein confinement la DJ Barbara Labres et une amie à elle.

En mars, des images de lui entouré de cinq amis sur un terrain de foot-volley étaient aussi très mal passées. Son service de presse avait dû expliquer qu’ils étaient venus de France avec lui et avaient observé une période de quarantaine dans sa villa.

« Ney » a également fait beaucoup parler de lui en raison de son nouveau « beau-père », Tiago Ramos, âgé de 22 ans, soit 30 ans de moins que sa mère (et six ans de moins que lui).

Une plainte a été déposée par un militant LGBT après la fuite dans la presse de l’enregistrement d’une conversation entre Neymar et ses amis truffée d’insultes homophobes contre Tiago Ramos.

Hamburger personnalisé

Edinson Cavani, lui, a fait beaucoup moins de vagues. Isolé en famille dans sa propriété bucolique de Salto, à 400 km de Montevideo, il a publié sur les réseaux sociaux une série de photos de couchers de soleil magnifiques, avec la pampa à perte de vue.

Et pour « travailler les abdos obliques », il coupe de grandes herbes dans un champ avec une faux.

Ses stories montrent aussi un feu de cheminée ou des cannes à pêche au bord d’un grand lac.

Un calme apparent alors que le meilleur buteur de l’histoire du PSG, en fin de contrat, fait l’objet de multiples rumeurs de transferts.

Thiago Silva, lui, sait déjà qu’il ne restera pas à Paris la saison prochaine.

Les fans de Fluminense se sont lancés dans une opération séduction pour convaincre le défenseur de 35 ans de retourner dans son club formateur. Le mot-clé #Volta Monstro (« reviens Monstre », son surnom) a même été imprimé sur l’emballage d’un hamburger envoyé spécialement à son domicile.

« Ça va me donner de mauvaises habitudes et je vais grossir », a-t-il plaisanté, soucieux des éventuels kilos en trop avant la reprise.

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