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Les 5 choses à retenir du Mondial 2014

Un tournoi spectaculaire, c’est le moins que l’on puisse dire à propos du Mondial 2014 au Brésil. Voici les cinq choses qu’il faut en retenir.

La fin dramatique d’une génération

L’Espagne a remporté trois grands tournois d’affilée (Euro 2008, Mondial 2010, Euro 2012). Elle était donc logiquement pointée parmi les favoris à la victoire finale de cette Coupe du Monde 2014, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu, mais alors pas du tout. La ‘génération dorée’ des Iker Casillas, Andrès Iniesta, Sergio Ramos et Xavi, entre autres, sera restée au Brésil bien moins longtemps que prévu. Lors du premier match de groupe, les Espagnols se sont fait humilier par les Pays-Bas (1-5). Et dans le second, le Chili était trop fort (0-2). Ce qui fait que le troisième match face à l’Australie ne comptait déjà plus que pour du beurre. C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde qu’un tenant du titre est éliminé si tôt.

Beaucoup de buts et de beaux buts

Le Mondial brésilien n’a pas battu le record de buts inscrits en une édition, mais l’a égalé. En 64 matches, 171 goals ont été marqués, le même nombre que lors de France 1998. Un tel total a été atteint en partie grâce à la demi-finale historique entre le Brésil et l’Allemagne et qui s’est achevée sur le score incroyable de 1-7 en faveur des futurs champions du monde. Les spectateurs ont également pu admirer quelques petits bijoux. Selon nous, les trois plus beaux buts du tournoi ont été inscrits par le Néerlandais Robin van Persie face à l’Espagne, l’Australien Tim Cahill contre les Pays-Bas et le Colombien James Rodriguez lors du huitième de finale face à l’Uruguay.

La première utilisation de la ‘technologie sur la ligne de but’

Le gardien hondurien Noel Valladares est entré dans l’histoire comme le premier à avoir encaissé un but accordé grâce à l’aide de la technologie sur la ligne de but, un ‘contre son camp’. Lors du match de poule contre la France, une balle envoyée par Karim Benzema a rebondi sur le poteau en direction de Valladares qui bien involontairement l’a propulsé au-delà de ligne. Personne dans le stade n’était sûr à 100% de la validité du goal, mais la technologie sur la ligne, via la montre de l’arbitre, a confirmé le but.

Le changement de gardien génial de van Gaal

Malin comme il est, l’entraîneur néerlandais Louis van Gaal a procédé, à la fin de la deuxième prolongation du quart de finale contre le Costa Rica, au remplacement de son gardien Jasper Cillessen par sa doublure Tim Krul. Ce changement a fait froncer plus d’une paire de sourcils, mais le plan a marché: le spécialiste des tirs au but Tim Krul a arrêté deux penalties du Costa Rica et les Oranje se sont qualifiés pour les demi-finales. La demi-finale contre l’Argentine s’est également achevée aux tirs au but, mais van Gaal avait déjà procédé à ses trois remplacements. Cillessen n’a pas stoppé de penalty et les Pays-Bas ont été éliminés.

Le bain de sang de Belo Horizonte

Mardi 8 juillet à 22h30 (heure belge), les spectateurs et téléspectateurs du monde entier étaient bouche bée. Après seulement 29 minutes de jeu de Brésil-Allemagne, une demi-finale de Coupe du Monde, le score était déjà de 0-5 pour la Mannschaft. Il est monté jusqu’à 1-7. Heureusement que les Allemands ont levé le pied en seconde période. Une humiliation historique qui restera gravée à jamais dans la mémoire des Brésiliens. (KVDA/AP)

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