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Les 25 patrons les plus riches du football anglais

Au plus haut niveau, le football britannique est devenu un champ de bataille pour milliardaires. Outre-Manche, pratiquement chaque club a été acheté. Même en Championship, on trouve de plus en plus d’investisseurs étrangers. C’est le terrain de jeu préféré des Américains et des Chinois.

25. Vincent Tan – CARDIFF CITY

Vincent Tan
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Nous entamons cette revue par le patron malaisien de Sports Toto qui, dans les années ’80, avait introduit McDonald’s dans son pays. En Europe, Vincent Tan s’est fait connaître lorsqu’il a changé les couleurs du maillot de Cardiff City, les faisant passer du bleu au rouge. « C’est la couleur de la joie. De plus, Manchester United et Liverpool jouent aussi en rouge et ils ont bien plus de succès. »

Quel argument opposer à cela ? Il a également remis en question le logo à l’oiseau bleu car lui, il préférait les dragons. Rouges, bien sûr. Embêtant pour un club surnommé The Bluebirds. Après en avoir discuté avec sa mère, Tan a fait marche arrière. « Nous allons rejouer en bleu. » Le fait d’avoir cherché à engager des joueurs avec un 8 dans leur date de naissance parce que ça porte bonheur ne l’a pas rendu populaire non plus. De nombreux fans auraient souhaité le voir rentrer en Malaisie mais, soyons honnêtes, le patron de Sports Toto a retenu la leçon. Il a ramené Cardiff en Premier League et a élargi son portefeuille footballistique en achetant des actions à Courtrai, au FK Sarajevo et au Los Angeles FC.

24. Tony Xia – ASTON VILLA

Tony Xia
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Ces dernières années, les Russes ont été dépassés par les Chinois. Tony Xia, surnommé le milliardaire de Twitter, est un petit nouveau. Le premier acte qu’il a posé après le rachat du club, en 2016, est de tweeter une phrase de Tom Hanks (Forrest Gump) : ‘Go Villa go !’

Fan du club depuis qu’il se rendait régulièrement à Villa Park alors qu’il était étudiant à Oxford, il voulait remonter directement en Premier League mais rien n’est simple. Aston Villa est en proie à des problèmes financiers et on spécule sur ses capacités réelles. L’été dernier, déjà, il a vendu un paquet d’actions à Nassef Sawiris, bien plus riche que lui (voir plus bas).

23. Michael Eisner – PORTSMOUTH

Michael Eisner
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On pourrait écrire un livre sur Portsmouth, un nid de propriétaires excentriques. Il y eut d’abord un Israélo-Russe douteux. Il avait investi via des entreprises établies au Luxembourg et aux Iles Vierges Britanniques. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il a laissé tomber le club qui est devenu l’exemple-type des risques liés à des investisseurs étrangers.

Portsmouth est alors successivement tombé dans les mains d’un cheik de Dubaï, d’un Népalais de Hong-Kong et d’un banquier russe qui a été arrêté. Finalement, les fans ont sauvé le club grâce à une collecte qui a rapporté plusieurs millions mais Portsmouth est tout de même descendu en D3. En 2017, il a été repris par le milliardaire américain Michael Eisner, ex-patron de Disney.

22. Balaji & Venkatesh Rao – BLACKBURN ROVERS

Balaji et Venkatesh Rao
Balaji et Venkatesh Rao © belgaimage

Ronaldinho et David Beckham ? Dans les pubs de Blackburn, les supporters de Rovers se pinçaient. Mais c’était écrit dans le journal. L’euphorie fut pourtant de courte durée. Les magnats indiens de l’oisellerie de Venky’s n’avaient manifestement pas bien compris le monde du football. Venky’s, producteur de repas au poulet, a licencié le coach alors que l’équipe était au milieu du tableau. Conséquence : elle est descendue. Le club a également engagé un conseiller malaisien qui a déclaré à la télévision que Steven Gerrard était un excellent arrière droit. Le club a déjà dépensé des dizaines de millions de livres dans des achats foireux et des commissions d’agent mais il ne progresse pas.

21. Gao Jisheng – SOUTHAMPTON

Gao Jisheng
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En 2015, le président chinois dévoilait de grandes ambitions pour le football professionnel dans son pays. Il voulait organiser le championnat du monde, revaloriser le championnat national et prendre des positions dans les plus grands clubs européens. De richissimes Chinois l’entendaient. Deux ans plus tard, Gao Jisheng était déjà le sixième investisseur à se manifester en Angleterre. Cet ancien fermier, journaliste et manager d’usine avait fait fortune sur le marché de l’immobilier. Il a racheté Southampton à la famille Liebherr, qui fabrique des frigos. Il n’a pas dévoilé ses plans pour The Saints mais on a appris qu’il tentait d’acheter un deuxième club en Italie.

20. David S. Blitzer – CRYSTAL PALACE

David S. Blitzer
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Le football n’intéresse pas seulement les Russes, les Chinois et les cheiks ! Les Américains sont également très présents en Angleterre. Ce patron du fonds d’investissement Blackstone a non seulement racheté la chaîne d’hôtels Hilton mais aussi un club de basket en NBA et une équipe de hockey sur glace en NHL. Sa dernière acquisition, c’est Crystal Palace.

Comme dans ses autres clubs de sport, il peut compter sur plusieurs financiers qui ont directement injecté cinquante millions dans le développement du stade. Avec un capital estimé à 1,2 milliards d’euros, Blitzer a également investi dans l’e-sport et dans un stade de hockey sur glace hyper-moderne. Dans les prochaines années, le monde du sport entendra sans doute encore beaucoup parler de ce magnat du New Jersey.

19. Roland Duchatelet – CHARLTON ATHLETIC

Roland Duchâtelet
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Notre compatriote a réussi en affaires mais en sport et en politique, ses projets ont eu du mal à décoller. Son parti Vivant n’a jamais fait recette aux élections et dans l’industrie du football, les résultats n’ont pas suivi non plus. Très ambitieux, il a d’emblée acheté cinq clubs en Belgique, Angleterre, Hongrie, Allemagne et Espagne. « À vrai dire, j’aurais mieux fait de ne jamais investir dans le football », a-t-il admis quelques années plus tard.

L’homme, dont la fortune est évaluée à 1,6 milliard, ne s’est jamais senti à l’aise dans un monde où l’émotionnel l’emporte souvent sur le rationnel et où son nom a été traîné dans la boue. Des fans de Charlton en colère sont venus en Belgique. ‘We want our club back.’ Le fait de ne pas payer une prime promise au personnel l’été dernier n’a pas amélioré son image. Maintenant que le club est descendu en D3, il épargne sur le papier toilette et l’eau pour limiter les pertes. Charlton Athletic est à vendre.

18. Tony Bloom – BRIGHTON HOVE & ALBION

Tony Bloom
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Le seul vrai roi du jeu. Dirigé par ce joueur professionnel de poker né à Brighton, le club vit une success story incroyable. Dans le monde du poker, Bloom est surnommé The Lizard. Tout petit déjà, il était fan de machines à sous et de paris. Avec ses gains, il a lancé son propre site de paris et de poker, ce qui a fait de lui un milliardaire.

En 2009, lorsqu’il a racheté son club favori, celui-ci végétait encore dans le milieu du classement de D3. L’ex-étudiant en mathématiques y a investi deux cents millions d’euros pour construire un stade plus moderne et monter en Premier League.

17. Farhad Moshiri – EVERTON

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Un Iranien qui, pour raisons fiscales, réside à Monaco. Il a longtemps fréquenté la tribune d’honneur d’Arsenal avec son ami Alisher Usmanov, un investisseur ouzbek qui avait offert un yacht de cent millions d’euros à sa mère pour son anniversaire. Comme Usmanov, Moshiri est actif dans le domaine de l’acier, des mines et de la téléphonie.

En 2016, il a voulu s’offrir son propre club et a quitté Arsenal pour Everton. Avec une fortune évaluée à un milliard et demi d’euros, il est théoriquement capable de concrétiser ses ambitions : refaire d’Everton le grand club qu’il était dans les années ’80.

16. Stephen Lansdown – BRISTOL CITY

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En 1981, dans sa chambre à coucher, il a lancé la fameuse agence de conseils financiers Hargreaves Lansdown. Des années plus tard, il avait un million de clients, son entreprise était cotée en bourse et ses avoir étaient évalués à deux milliards. Il a fait fortune en vendant ses actions et a investi une partie de cet argent dans le club de football local, que personne ne prenait au sérieux, ce qui le chagrinait. Cinq ans plus tard, il dit toujours qu’il n’est « qu’au début du voyage. »

Depuis qu’il est parti vivre à Guernesey, un paradis fiscal, il dirige le club à distance. Lansdown n’aime pas les yachts, les belles voitures, les grosses maisons et les restaurants étoilés. Il préfère prendre un verre dans un pub ou acheter un nouveau joueur. Il a investi plus de cent millions dans le club de Championship et il a déjà atteint un de ses objectifs : il a remis Bristol City sur la carte du football anglais.

15. John W. Henry – LIVERPOOL

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Encore un Américain. Un spéculateur qui a développé un modèle mathématique lui permettant de définir des tendances dans le prix des matières premières. Ce fils de fermier de l’Illinois a gagné tellement d’argent qu’en 2002, il a acheté son premier club de sport. Sous sa direction, les Boston Red Sox ont remporté quatre fois les World Series en base-ball. Quand il est arrivé à Liverpool, en 2010, les fans étaient sceptiques mais depuis qu’il a engagé Jürgen Klopp et que le club a retrouvé les premières loges, il est beaucoup plus populaire. On est donc surpris d’apprendre qu’il voudrait vendre le club. Peut-être pour éponger la dette des Red Sox.

14. Guochan Lai – WEST BROMWICH ALBION

Guochan Lai
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Le troisième Chinois de ce ranking. Le triple milliardaire a fait d’une pépinière la plus grande entreprise d’aménagement paysager de Chine. Avec ses revenus, il a lancé un fonds d’investissement dans le sport. En 2016, il a dépensé deux cents millions d’euros pour s’offrir West Bromwich Albion, un club bien géré, stable et bénéficiaire. Lai le dirige de loin, avec des hauts et des bas.

Pour sa première saison, WBA a terminé dixième mais un an plus tard, il a quitté la Premier League. Les coaches se sont succédé et, à la grande colère de Lai, ses joueurs ont été accusés d’avoir volé un taxi en pleine nuit alors qu’ils étaient en team-building. Le Chinois tente de faire remonter le club mais il dispose d’un budget limité.

13. Peter Coates – STOKE CITY

Peter Coates
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Ce fils de mineur de Stoke-on-Trent est âgé de 80 ans. Ex-para-commando de l’armée britannique, il est devenu manager de la chaîne de hamburgers Wimpy et a gagné ses premiers millions avec une entreprise qui fournissait le catering dans les stades de football. Mais comme son confrère de Brighton, c’est l’industrie des paris qui l’a vraiment enrichi. Le site Bet365, dirigé par sa fille, est un des plus gros bookmakers en ligne au monde.

En 2006, grâce à ses gains, Coates a acheté le club où il était actif depuis la fin des années ’80. « C’était une ruine, je me suis dit que je pouvais donner un coup de main », dit-il. Bet365 est apparu sur les maillots ainsi que sur les sièges du stade et, de 2008 à 2018, l’argent des paris a permis à Stoke de tenir dix ans d’affilée en Premier League. Il est descendu la saison dernière.

12. Joshua Harris – CRYSTAL PALACE

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Il est l’associé du vingtième de ce hit-parade. Crystal Palace est un hors-bord financé par deux milliardaires américains. Le lutteur amateur dirige un fonds d’investissement d’une valeur totale de 250 milliards. Après sa journée de travail, il regarde ce qui se passe dans ses clubs de football, de basket et de base-ball.

Harris investit dans la recherche en matière de fitness et d’alimentation, il court des marathons mais considère le sport comme un business impitoyable. La valeur de son club de NBA a été décuplée grâce aux nouveaux droits de télévision et il espère réaliser le même coup avec les Eagles londoniens.

11. Mike Ashley – NEWCASTLE UNITED

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À Newcastle, on prétend parfois que ce qui se passe dans la tête d’Ashley est aussi imprévisible que la météo. Tout semblait très beau : Newcastle avait enfin son richissime investisseur. « J’ai la chance de tenir en main un des diamants de la Premier League », avait dit ce riche marchand en reprenant le club. Onze ans plus tard, les supporters n’attendent plus qu’une chose : qu’il vende le club.

« Ashley le dirige depuis une autre planète », dit Kevin Keegan, ex-joueur de Newcastle, au sujet du corpulent amateur de bière qui n’a pas tenu beaucoup de ses promesses. Cela fait plusieurs années que les fans de Newcastle mènent des campagnes ASHLEY OUT pour obtenir le départ du milliardaire.

10. Famille Glazer – MANCHESTER UNITED

Famille Glazer
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Malcolm Glazer est décédé en 2014 mais à Manchester, personne ne le regrette. Après avoir acheté le club, on l’a rarement vu au stade. En fait, ses deux fils ont repris le club dès 2006, après que leur père eut été victime d’une crise cardiaque. Après son décès, le FBI a confirmé l’existence d’un dossier de menaces. Dans le stade, on voyait fleurir des banderoles avec des slogans comme Hate Glazer, love United et You buy you die. Quelques supporters déçus ont même fondé un nouveau club. Mais les Glazer – qui pèsent cinq milliards d’euros – ne sont pas là pour se faire des amis. Avec un budget de 700 millions d’euros, Manchester United est un des plus grands clubs du monde. Les Glazer touchent des dividendes à sept chiffres mais, sur le terrain, United ne cesse de régresser, ce qui ne rend pas les Américains populaires.

9. Joe Lewis – TOTTENHAM HOTSPUR

Joe Lewis
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Le cinquième et dernier Britannique de cette liste de milliardaires dirige les Spurs depuis son yacht, Aviva, qui mouille au large des Bahamas. On reste parfois des mois sans le voir en Angleterre. Quand il lui reste un peu de temps, il admire la collection qui garnit le pont inférieur de son bateau, long de 68 mètres :Picasso, Miró, Chagall…

Joe Lewis est connu pour son audace. En 2008, il lui est arrivé de perdre un milliard d’euros en une journée à Wall Street. Depuis, le milliardaire d’East End, qui joue régulièrement au golf avec Tiger Woods aux Bahamas, a épongé ses pertes. Il attend impatiemment l’ouverture du stade futuriste qui doit permettre à son club de se rapprocher du sommet.

8. Famille Srivaddhanaprabha – LEICESTER CITY

Famille Srivaddhanaprabha
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Vichai, décédé fin octobre dans un accident d’hélicoptère, était un des propriétaires de club les plus appréciés de Premier League. En 2016, il avait vécu un conte de fées avec Leicester City. Un scénario rêvé pour les auteurs de livres ou les réalisateurs de cinéma. Depuis son décès, le club est aux mains de ses héritiers. Son fils a déjà déclaré qu’il poursuivrait l’action de son père dans l’East Midlands. Ce n’est pas le budget qui manque. L’homme qui a commencé par vendre des produits folkloriques dans un magasin a fini par amasser cinq milliards grâce aux magasins taxfree des aéroports. La statue du Thaïlandais sera bientôt érigée devant le stade. À son arrivée, pourtant, on s’était bien moqué de lui.

7. Nassef Sawiris – ASTON VILLA

Nassef Sawiris
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L’été dernier, le septième Africain le plus riche au monde (6 milliards d’euros) a acheté une partie de The Villans. L’Egyptien est encore plus riche que le Chinois Tony Xia (voir 24e place), assis à ses côtés dans la tribune d’honneur.

Sawiris, fils d’un entrepreneur, a grandi dans une famille de milliardaires. Son entreprise d’engrais chimiques est cotée à la bourse d’Amsterdam et, comme son père, il gagne des millions qu’il investit dans Adidas, une entreprise de téléphonie mobile en Corée du Nord et une station de ski mondaine en Suisse.

6. Shahid Khan – FULHAM

Shahid Khan
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Le premier acte posé par le Pakistanais Khan fut d’enlever la statue de Michael Jackson érigée devant le stade, alors qu’elle portait chance d’après son devancier. Sous sa direction, Fulham souffle le chaud et le froid. Actuellement, il est dernier en Premier League mais Khan ne s’inquiète pas : il est aussi propriétaire des Jacksonville Jaguars, un club de football américain qu’il a acquis contre la somme de 760 millions de dollars et qui gagne.

5. Guo Guangchang – WOLVERHAMPTON WANDERERS

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Guo Guangchang déploie ses tentacules dans de nombreux secteurs. Ce Chinois de 51 ans est même présent sur le marché des transferts puisqu’il a pris des parts dans la société de management de Jorge Mendes, l’agent à qui Cristiano Ronaldo a offert une île grecque en cadeau. Du coup, de nombreux clients de l’écurie de l’agent le plus célèbre du monde sont arrivés à Wolverhampton et les deux hommes ont fait une bonne opération. Le club de l’agent est en effet monté en Premier League.

4. Stanley Kroenke – ARSENAL

Stanley Kroenke
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Stanley Kroenke est connu pour son large portefeuille de clubs sportifs : un club de basket en NBA, une équipe de hockey sur glace en NHL, un club de football américain en NFL, une équipe de foot en MLS. En Europe, l’entrepreneur est surtout connu pour être le plus gros actionnaire d’Arsenal.

Les fans se sont énervés lorsque le prix des tickets a grimpé de 3 % et que Kroenke a retiré trois millions de livres du compte d’Arsenal. Il s’est dit surpris car les Glazer agissent de la même façon à United. « Aux Etats-Unis, nous avons une autre philosophie », dit Silent Stan dans une des rares interviews qu’il a accordées.

3. ROMAN ABRAMOVICH – CHELSEA

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Il y a quinze ans, ce milliardaire russe parti de rien fut un des premiers à acheter un club. Il devint le symbole de l’ordre nouveau en football. Son club vaut entre-temps plus d’un milliard d’euros, il a décroché cinq titres, cinq coupes d’Angleterre et une Ligue des Champions. Aujourd’hui, les premières rumeurs de revente surgissent. Roman Abramovich voudrait deux milliards pour céder The Blues.

2. Lakshmi Mittal – QUEENS PARK RANGERS

Lakshmi Mittal
Lakshmi Mittal

Le magnat de l’acier indien n’a pas toujours dormi dans un pyjama de Queens Park Rangers, qu’il a racheté après avoir tenté en vain de reprendre Wigan Athletic et Everton. Mittal, dont la fortune est évaluée à 14 milliards d’euros, considère avant tout le club comme un instrument pour son empire.

« Je ne suis pas un passionné de football comme Abramovich. Ma passion, ce sont les affaires », dit-il. Avec le patron d’Air Asia, co-propriétaire du club, il veut inonder le marché asiatique. Petit problème : QPR est descendu et ça fait trois ans qu’il ne fait rien de bon en Championship. Mais dans ce championnat aussi, que ce soit à Aston Villa, Blackburn Rovers, Bristol City ou QPR, on trouve des milliardaires.

1. Mansour Bin Zayed Al Nahyan – MANCHESTER CITY

Mansour Bin Zayed Al Nahyan
Mansour Bin Zayed Al Nahyan © belgaimage

Après avoir ouvert des « filiales » du Guggenheim et du Louvre à Abu Dhabi, après avoir lancé un projet aérospatial, le cheik voulait aussi un club de football. Si, entre 2005 et 2010, Chelsea a changé le monde du football, Manchester City a ensuite pris la relève. Le vice-premier ministre des Emirats Arabes Unis a racheté le club en 2008.

Après avoir investi un milliard, il est devenu champion d’Angleterre. Généralement, il ne fête pas les victoires au stade mais sur le Topaz, un vaisseau de guerre à peine plus petit que le Titanic. Sa fortune est évaluée à quarante milliards. Mais ça pourrait être trente ou cinquante. En attendant, personne ne sait où les Sky Blues vont s’arrêter.

Par Tom Knipping

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