© BELGAIMAGE

Leicester City et son richissime président thaïlandais

D’un club voué à la relégation, Leicester City est devenu un candidat au titre. Si c’est une surprise pour la plupart des observateurs, Vichai Srivaddhanaprahba, son président milliardaire l’avait prédit.

C’est une scène étrange à laquelle on a assisté la saison dernière. Leicester City venait de s’incliner 1-3 à domicile contre Liverpool lorsqu’un hélicoptère s’est posé dans le rond central quelques minutes après le coup de sifflet final.

Michael Owen, Robbie Savage et Steven McManaman n’en ont pas cru leurs yeux lorsqu’ils ont vu débarquer le propriétaire Vichai Srivaddhanaprahba. C’est le genre de scènes auxquelles on peut assister dans le monde merveilleux de la Premier League. Un hélicoptère qui fait office de taxi, pourquoi pas?

Leicester City est, comme bien d’autres clubs anglais, devenu le jouet d’un homme d’affaires puissant originaire d’un pays exotique. Depuis 2010, les Foxes sont aux mains d’un Thaïlandais au nom imprononçable, mais qui a les poches bien remplies et du tact.

A Leicester City, à l’exception de l’hélicoptère, pas de scène cocasse comme on peut en voir avec Vincent Tan, ni de décisions qui dénaturent le club, comme c’est arrivé à Cardiff City. En coulisses, ce sont toujours des gens de la région qui assurent la gestion quotidienne et qui préservent l’ADN du club.

Le speaker du stade, la blanchisseuse, le cuisinier, les dames du secrétariat : tout le monde se félicite des nouvelles ambitions, mais surtout, tout le monde se réjouit d’avoir pu conserver le caractère familial. Les moyens ont changé, mais pas le club : c’est toujours le Leicester City d’autrefois. Ils sont curieux de voir ce que leur réserve l’avenir.

Les ambitions de Srivaddhanaprahba sont grandes. Démesurées, même, pensait-on. Lorsque le club était monté en Premier League, après avoir remporté le titre en Championship deux ans plus tôt, il avait déclaré que Leicester intègrerait le Top 5 dans un délai de trois ans.

‘Cela coûtera probablement 225 millions d’euros, mais peu importe’, avait-il ajouté. Du bluff? Peut-être. Une déclaration typique d’un propriétaire? Sans doute. Mais les prédictions de cet homme d’affaires, qui a amassé une fortune de deux milliards de dollars avec une chaîne de magasins hors-taxe (KingPower), sont sur le point de se réaliser.

Par Süleyman Öztürk

Retrouvez l’intégralité de l’article consacré à Leicester City dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire