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Le procureur suisse enquêtant sur la FIFA est blanchi

Le procureur suisse en charge des enquêtes sur le football et la FIFA a été blanchi par la justice, mais il a mis fin à son contrat de travail d’un « commun accord » avec le ministère public, a indiqué vendredi le parquet.

La semaine dernière, le Ministère public de la Confédération avait annoncé avoir suspendu fin octobre le procureur fédéral suisse en charge des affaires économiques, Olivier Thormann, expliquant avoir reçu fin septembre des « informations concernant des griefs » contre ce dernier. Un procureur spécial avait été chargé de faire la lumière sur les accusations portées contre Thormann.

La justice suisse n’a pas souhaité préciser quelles étaient la nature de ces accusations, mais selon la télévision suisse publique RTS, il s’agissait de « violation de secret de fonction, acceptation d’avantages et corruption dans le cadre des contacts qu’Olivier Thormann a eus avec un ancien collaborateur de la FIFA ». L’affaire est désormais classée. Dans un communiqué, le Ministère public la Confédération spécifie que « la procédure pénale a été classée sur tous les points ». Néanmoins, a-t-il ajouté, le procureur général de la Confédération, Michael Lauber, et M. Thormann « ont décidé d’un commun accord de mettre fin au contrat de travail » de ce dernier.

Enquête sur Jérôme Valcke

Depuis mai 2015 et l’arrestation de hauts cadres du football mondial à Zurich à l’initiative de la justice américaine, la justice suisse a ouvert plusieurs procédures. L’une concerne l’ex-président de la FIFA Sepp Blatter et l’ex-président de l’UEFA Michel Platini, pour un paiement de 2 millions de francs suisses du premier au second. La justice suisse a également ouvert une procédure à l’encontre de Jérôme Valcke, ex-secrétaire général de la FIFA, suspendu par la justice interne de la FIFA pour des faits de corruption.

Les enquêteurs suisses ont également mené en avril 2016 des perquisitions au siège de l’UEFA à Nyon (Suisse) à la suite des révélations des Panama Papers portant notamment sur un contrat de droits de télévision accordé par Gianni Infantino, alors secrétaire général de l’instance et désormais patron de la FIFA.

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