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Le prince Ali demande la publication « immédiate » du rapport Garcia

Le prince Ali de Jordanie, candidat à la présidence de la FIFA, a demandé dimanche la publication « immédiate » du rapport de Michael Garcia, ancien procureur américain qui avait enquêté sur les conditions d’attribution des Mondiaux 2018 et 2022 de football à la Russie et au Qatar.

Le prince Ali s’exprimait à l’occasion d’une conférence sportive internationale à Dubaï aux côtés de Gianni Infantino, secrétaire général de l’UEFA, lui aussi candidat à l’élection à la FIFA qui aura lieu le 26 février.

Alors que la FIFA est engluée dans des scandales de corruption, le prince Ali a, à plusieurs reprises, parlé de « bonne gouvernance » et de « normes de base, comme la publication du rapport Garcia immédiatement car même ceux qui sont en compétition pour le poste de président de la FIFA (…) ont besoin de savoir ce qui s’est passé dans cette organisation, tout comme le public ». La FIFA a toujours fait savoir qu’elle ne pouvait pas publier le rapport dans son intégralité pour des raisons légales.

Le 13 novembre 2014, Hans Joachim Eckert, président de la chambre de jugement de la commission d’éthique de la FIFA (celle qui vient de suspendre pour huit ans Joseph Blatter et Michel Platini), avait relevé, dans le rapport Garcia, « des comportements douteux », mais aucune preuve de corruption pour l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022.

Furieux de cette présentation « erronée et incomplète », Michael Garcia avait demandé une publication intégrale de son enquête, sans succès. Il avait ensuite démissionné de son poste de président de la chambre d’investigation de la commission d’éthique le 17 décembre 2014.

Michel Platini, le président déchu de l’UEFA, avait lui aussi réclamé la parution de ce rapport avant même l’élection à la présidence de la FIFA de Blatter pour un nouveau mandat le 29 mai dernier.

Le prince Ali, qui s’exprimait devant le puissant souverain de Dubaï, Cheikh Mohammed ben Rashed al-Maktoum, a noté qu’il y avait de « nombreuses propositions de réformes émanant de la FIFA, mais le principal problème, ce ne sont pas les propositions, mais la mise en oeuvre de ces propositions ».

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