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Le président du club de Bordeaux « continue à réfléchir » pour son futur entraîneur

Stéphane Martin, président du club de Bordeaux qui s’est séparé jeudi de son entraîneur Jocelyn Gourvennec à l’issue d’une série de défaites, a déclaré vendredi « continuer à réfléchir » pour lui trouver un successeur, indiquant avoir reçu « beaucoup de candidatures françaises et étrangères ».

Dans l’esprit du dirigeant, « le nouvel entraîneur devrait arriver assez vite, on espère ce week-end ou en début de semaine prochaine », a-t-il indiqué lors d’une conférence au Haillan. En attendant, c’est Éric Bedouet, fidèle technicien du club depuis 20 ans, qui assurera l’intérim samedi à Nantes.

Interrogé sur l’intérêt des Girondins pour le Belge Michel Preud’Homme, qui fait figure de favori pour remplacer Gourvennec, selon la presse de son pays, Martin a répondu: « on continue de réfléchir ».

Concernant le profil du futur élu, le président bordelais souhaite « un entraîneur avec du caractère et de l’expérience. Sa feuille de route sera de redémarrer et de sauver ce qui peut l’être cette saison. Il prendra le groupe tel qu’il est en espérant avoir un choc psychologique ».

« On ne veut pas prendre quelqu’un pour quatre mois, on va prendre quelqu’un dont on pense qu’il est capable de mener une opération commando », a-t-il précisé.

Selon plusieurs médias, en plus de Preud’Homme, Bordeaux serait entré en contact avec un technicien étranger parlant français.

« On n’est pas centré sur des techniciens étrangers, a coupé M. Martin. On a eu de nombreuses candidatures d’entraîneurs français et étrangers, ça prouve que le club est encore attractif même si parfois on décrit les Girondins comme le Titanic ».

Le président des Girondins est également revenu sur le départ de son capitaine Jérémy Toulalan, qui a demandé et obtenu la résiliation de son contrat suite à l’éviction de Gourvennec, suscitant la colère des supporters lui reprochant de quitter un navire en perdition.

« Jérémy Toulalan n’a pas claqué la porte, sa décision est mûrie et réfléchie, a-t-il expliqué. Quand les résultats ont décliné, il disait qu’il se sentait lié à Jocelyn. Il est peut-être un peu usé et nous a dit qu’il n’aurait pas la force de continuer sans lui ».

A Nantes, sans Toulalan et en l’absence des cadres Paul Baysse et Jaroslav Plasil, c’est le gardien international Benoît Costil qui sera capitaine.

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