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La VAR doit se limiter aux erreurs « claires et évidentes »

L’assistance à l’arbitrage vidéo (VAR) ne devrait être utilisée pour renverser une décision de l’arbitre central qu’en cas d' »erreur claire et évidente », a estimé le secrétaire général de l’International Board (Ifab), lundi, après des polémiques concernant l’utilisation de la VAR en Angleterre.

Ce week-end, Norwich, Brighton, Sheffield United, Wolverhampton, Brighton et Crystal Palace se sont vu refuser des buts pour hors-jeu après l’intervention de la VAR, parfois sur une marge si minime que la fiabilité de la technologie a été remise en question. Certains entraîneurs regrettent que la VAR ait prévalu sur une décision arbitrale prise à l’oeil nu et à vitesse réelle.

Et Lukas Brud, secrétaire général de l’Ifab, l’organe garant des lois du football, a semblé aller dans leur sens en affirmant que la « clarté et l’évidence (des actions) prévalent encore ». « C’est un principe important. On ne doit pas passer beaucoup de temps à trouver quelque chose de marginal », a-t-il dit lundi dans la presse anglaise.

Lors du match Liverpool-Wolverhampton dimanche (1-0), le but de l’égalisation des Wolves a été annulé pour un hors-jeu de l’un de leurs joueurs pour quelques centimètres seulement après une longue interruption du jeu.

« Si l’on passe plusieurs minutes à essayer de voir s’il y a ou non hors-jeu, cela veut dire que ce n’est pas clair et évident, et la décision originale devrait prévaloir », a ajouté Lukas Brud.

Début décembre, le président de l’UEFA Aleksander Ceferin avait appelé l’International Board à « clarifier » l’usage de la VAR, en citant notamment l’exemple du hors-jeu et des mains.

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