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La chanson de Philippe Albert en plein Varsovie

Entre des autoroutes en chantier et des supporters anglais, fans de Newcastle.

Après Cracovie, nous avons pris la route pour Poznan. Pour beaucoup d’Italiens, le match nul contre la Croatie fait figure de contre-performance.  » Plus que 90 minutes et je retourne à la maison « , nous a même dit un confrère italien. En changeant son système pour le premier match, Cesare Prandelli a inscrit la Squadra dans une version défensive. Le plan a fonctionné jusqu’à l’égalisation de la Croatie. Là, les Italiens n’ont pas su sortir de ce rôle pour en endosser un plus offensif.


Parti de Poznan, où le stade ressemble à une carapace à moitié détruite (il donne une image de stade non fini), nous avons rejoint Varsovie par la route. L’occasion de tester la nouvelle autoroute, inaugurée la veille de la cérémonie d’ouverture. Sur les 100 derniers kilomètres, des hommes continuent à bosser sur les chantiers. Certaines sorties d’autoroutes ou stations de repos, voire certains ponts, ne sont pas encore construits. Quand on est sur cette autoroute, on a donc toujours cette impression d’avoir transgressé un chantier ! A certains endroits, la route est déjà renfoncée et on voit qu’il a fallu finir le travail à la va-vite. Les autres autoroutes (Gdansk-Varsovie ou Poznan-Gdansk) ne sont pas encore finies et on longe des kilomètres durant le chantier. Frustrant !


Dernière anecdote de voyage à Varsovie, pour l’issue du groupe A, ce soir. Nous avons retrouvé Philippe Albert, consultant pour la RTBF, et le commentateur Vincent Langendries. Alors que des supporters anglais nous racontent qu’ils participent à chaque tournoi et en profitent pour visiter le pays hôte, ils nous expliquent qu’ils ont débuté à Orlando, en 1994, lors d’un…Pays-Bas-Belgique. Quelle ne fut pas leur tête lorsqu’on leur apprit qu’ils mangeaient en compagnie de Philippe Albert, le héros de ce match, qu’ils n’avaient pas reconnu !!! Et d’entonner la chanson que les fans de Newcastle chantent en l’honneur de Philippe Albert. C’est aussi cela le charme des grands tournois.


Stéphane Vande Velde, envoyé spécial en Pologne

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