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L’ex-patron du football brésilien nie avoir « touché » de l’argent du Qatar

Ricardo Teixeira, ancien président de la Fédération brésilienne de football (CBF), a nié mercredi avoir touché le moindre pot-de-vin du Qatar pour soutenir sa candidature à l’organisation du Mondial-2022, rejetant des accusations publiées dans la presse.

Ricardo Teixeira a présidé la CBF pendant 23 ans jusqu’à sa démission en 2012, sur fond, déjà, d’accusations de corruption. Cette fois, le magazine américain World Soccer affirme qu’il a touché 30 millions d’euros pour voter pour le Qatar. « Je n’ai rien reçu, rigoureusement rien. Cette histoire de Qatar est complètement absurde », a-t-il réagi dans une interview au site brésilien Terra.

Il confirme qu’en tant que membre du Comité exécutif de la Fifa il a voté pour le Qatar, mais en échange d’une promesse de soutien, en retour, pour la candidature conjointe Espagne-Portugal, alors appuyée par l’Amérique du sud, pour l’organisation du Mondial-2018, finalement confiée à la Russie. Et cela, insiste-t-il, à l’issue d’une réunion avec les présidents des fédérations espagnole et argentine.

L’ex-président de la CBF, est dans le collimateur de la justice brésilienne, soupçonné de blanchiment d’argent et de fraude entre 2009 et 2012. Son successeur, José Maria Marin, a été arrêté avec six autres dirigeants de la Fifa le 27 mai à la demande de la justice américaine, dans l’enquête sur le gigantesque scandale de corruption au sein de la Fédération internationale de football qui a conduit à la démission de son président, le Suisse Joseph Blatter.

Hugo et Mariano Jinkis se sont rendus

Hugo Jinkis et son fils Mariano Jinkis, deux Argentins suspectés dans les dossiers de corruption de la FIFA, la Fédération Internationale de football, se sont rendus à la police, rapporte la presse argentine jeudi.

Les deux hommes figurent sur la liste des 14 personnes, officiels de la FIFA et personnes du monde du marketing sportif et des droits TV, mises en examen le 27 mai dernier par la justice américaine à la veille du Congrès de la FIFA ayant ré-élu Sepp Blatter pour un 5e mandat à la présidence de la FIFA.

Hugo Jinkis est le président de Full Play International TV S.A., une société de marketing sportif basée en Argentine et créé en 1998. Son fils, Mariano, en est le vice-président. Ils sont accusés d’avoir des droits télévisés en échange de dizaine de millions d’euros en pots de vin, concédés directement à de haut-dignitaires de la FIFA.

Ils se sont présentés jeudi matin devant un juge fédéral, a précisé le ministère argentin de la Justice. Un troisième fugitif argentin, leur confrère Alejandro Burzaco, s’était déjà rendu au début du mois en Italie.

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