Complète, elle permet de consulter la bio des Diables, de poster des photos, de faire des pronos, de consulter des articles sur les joueurs, de participer à des quiz, etc…
On n’est jamais aussi mieux servi que par soi-même : l’adage résume à merveille le processus de création de Devil’s Fan. Déçu de ne pas trouver un produit correspondant à leurs envies, un groupe de quatre personnes (Damien, Nicolas, Len et Grégoire) a lancé une application à l’adresse des fans de l’équipe nationale. « Rien n’existait pour nous et nous en avions un peu marre de devoir consulter différents sites pour trouver des informations », explique Grégoire de Briey. Disponible en français et néerlandais, Devil’s fan rassemble donc ce que tout supporter pourrait avoir envie d’utiliser et/ou de consulter : revues de presse avec liens vers les médias, biographies des joueurs, photos et vidéos, etc. Elément essentiel, l’interactivité est assurée par une série de rubriques. « Un questionnaire permet de savoir à quel Diables vous correspondez. Nous développons régulièrement des quiz. Durant l’Euro, nous lançons un concours de pronostics. Les personnes qui seront les plus proches des résultats des matches de poule des Diables recevront un prix. Mais chaque utilisateur a la possibilité de créer son propre jeu de pronos et d’inviter ses amis à y participer. Nous avons également noué un partenariat avec Belgoshop pour des réductions de 10% sur leurs articles. » L’équipe s’est entourée d’une communauté de rédacteurs. » Nous avons noué des partenariats avec des étudiants d’écoles de journalisme. Ils écrivent des articles, ce qui leur donne un peu de notoriété. » Entre 300 et 500 nouveaux téléchargements sont comptabilisés chaque jour. » « Nous comptons actuellement 13.000 utilisateurs, pour 1.000 à 1.500 usages quotidiens. » L’équipe s’attend à une hausse lors de l’Euro. « Chaque match des Diables nous apporte un peu plus de visibilité. Durant le tournoi, nous comptons animer notre communauté. » A l’avenir, le groupe pourrait étendre son champ d’action. « Nous sommes ouverts à d’autres possibilités. Pourquoi ne pas adapter l’application pour le marché français ? »
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Par Simon Barzyczak
