© AFP

Klinsmann: « Les médians belges ont été très forts »

Le sélectionneur allemand des Etats-Unis Jurgen Klinsmann regrettait que son équipe n’ait « pas profité de la performance » du gardien Tim Howard grâce à qui (son) équipe a pu y croire » face à la Belgique avant de s’incliner mardi à Salvador en huitièmes du Mondial 2014.

Quel est votre sentiment après cette défaite en prolongation ? « C’est dur pour nous d’avoir perdu un match de 120 minutes en donnant tout pour nos supporters. C’était dramatique. Nous avons eu beaucoup de possibilités sur la fin mais bravo aux Belges. C’était un match qui est allé au bout du bout et je suis très fier car c’était une bataille énorme et tout le monde a donné le maximum. Nous avons été courageux face à des adversaires que nous avons peut-être trop respectés ».

Que pensez-vous du match de votre gardien Tim Howard ?

« Tim a été phénoménal, il a réalisé une performance d’anthologie en nous gardant dans le match. Extraordinaire ! Il aurait pu nous permettre de gagner mais il aurait fallu marquer pour cela. Il a réalisé une quinzaine d’arrêts, je me suis dit que la chance allait nous sourire sur contre-attaque. On a pu y croire grâce à lui. On en a eu des occasions, c’est positif, surtout grâce aux remplaçants. On aurait pu marquer, dommage ».

Les Etats-Unis ont perdu la bataille pour la possession du ballon. Pourquoi ?

« La bataille du milieu était la clé du match. Je craignais plus leurs trois milieux que les ailiers (Hazard et Mertens) mais les milieux de terrain belges ont été très forts dans le contrôle du ballon ».

Pourquoi avoir attendu si tard pour effectuer vos changements ?

« Tout le monde était cuit. On est très généreux dans l’effort. Je ne voulais pas remplacer trop tôt par crainte d’une blessure ou de crampes d’un joueur. Donc j’attendais le dernier moment. Mes joueurs ont tous joué à fond. Je leur ai dit dans le vestiaire qu’ils avaient de quoi être fiers ».

Les USA sont éliminés en 8e comme en 2010. Vous voyez des progrès ?

C’est à vous de le dire, c’est votre travail. On a travaillé très très dur ces deux dernières années. Je continue sur les fondations de Bob Bradley, de très, très bonnes base. Et je le fais en lançant de nouveaux joueurs. Je crois que le travail effectué est bon depuis deux ans. Ici, c’est dur, on est déçu mais on va se relever et passer à l’étape suivante. Certains jeunes ne sont pas encore niveau mais on va progresser. On débute un nouveau cycle. Dans deux ans on revient à Rio pour les JO. Et dans quatre ans, nous serons prêts pour la Russie 2018″.

Il y a eu beaucoup de blessures musculaires… Pourquoi ?

« Ce qui amène les blessures, c’est la fatigue. L’intensité jamais connue avant pour beaucoup de mes gars. Mais je trouve que nous n’avons pas eu tant de problèmes que cela compte tenu des conditions extrêmes au Brésil. Et le Mondial, c’est un niveau très différent de ce que nos joueurs connaissent. »

Quel est la base sur laquelle vous aller construire l’avenir ?

« Grâce à l’expérience, on va beaucoup apprendre de ce qu’est vraiment le haut niveau, le rythme. Le haut niveau, c’est un style de vie, une philosophie: nos jeunes ont beaucoup appris ici. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire