© iStock

Johan Bakayoko, la nouvelle pépite belge du PSV, avait été renvoyé du FC Bruges: « Son attitude ne cadrait pas la mentalité du Club »

Premier buteur du PSV en Eredivisie le week-end dernier, qualifié pour les barrages de la Champions League en milieu de semaine, Johan Bakayoko connaît des débuts de rêve avec l’équipe d’Eindhoven. Pourtant, tout ne fut pas facile pendant sa formation et notamment du côté de Bruges.

Qualifié pour les barrages de la Ligue des Champions avec le PSV Eindhoven après voir disputé 43 minutes de jeu (dont 30 de prolongation) contre l’AS Monaco, Johan Bakayoko continue son conte de fées aux Pays-Bas. Le week-end dernier, il a même lancé son club sur la voie du succès en signant son premier but en Eredivisie contre Emmen. Et pourtant tout n’avait pas spécialement bien commencé pour le joueur d’Overijse.

Renvoyé par Bruges

C’est à l’ombre du Jan Breydelstadion que Bakayoko a découvert les premiers aléas du football. Après une saison en U13, où il faisait partie de la génération de Lynt Audoor, l’attaquant a été renvoyé parce que son attitude ne cadrait pas avec la mentalité No sweat, no glory. Son ancien équipier Arn Spiessens se souvient encore qu’avec quelques joueurs plus âgés, comme Loïs Openda, ils faisaient le mur pour aller manger un kebab à la gare ou aller au salon de coiffure. Mais si Bakayoko était venu à Bruges, c’est parce qu’il voulait devenir professionnel. « Parfois, il devait évacuer à l’entraînement la frustration accumulée à l’école », dit Spiessens, qui évolue aujourd’hui en D2 amateurs au RC Malines. « Un jour, ça s’est mal passé. Il s’est heurté à quelques joueurs et on a fini par le renvoyer de l’entraînement. Pour moi, c’est la preuve qu’il en voulait déjà. Moi, à treize ans, je ne supportais pas l’internat, je téléphonais chaque jour à mes parents. Mentalement, j’ai craqué. Johan était différent: il se contentait d’un ou deux coups de fil à la maison par semaine. »

Johan Bakayoko au duel avec Justin Ogenia du FC Eindhoven durant la préparation.
Johan Bakayoko au duel avec Justin Ogenia du FC Eindhoven durant la préparation.© GETTY

À Bruges, l’ailier droit d’Overijse ne sortait pas du lot, mais contre les grandes équipes, il répondait toujours présent. Après un détour de deux ans par le FC Malines, il s’est fait remarquer par Anderlecht, qui avait repéré qu’il était plus rapide que les joueurs de son âge. « Il a obtenu du temps de jeu grâce à des actions individuelles », dit Clement. « Ses buts étaient toujours de très belle facture: il rentrait dans le jeu et tirait du gauche. Mais il lui arrivait parfois de ne pas regarder autour de lui. Je dois admettre que j’ai été très dur et sévère avec lui. Certains joueurs supportent difficilement cela, mais pas lui: il acceptait la critique. Je savais que c’était le meilleur moyen pour qu’il se mette en évidence. »

Lire ce reportage complet sur la trajectoire de Johan Bakayoko dans votre Sport/Foot Magazine de ce vendredi ou dans notre zone +

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire