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Iker Casillas à la retraite : retour sur cinq faits marquants de sa carrière

San Iker avec des gants, c’est du passé. À 39 ans, le mythique gardien de but a annoncé sa retraite footballistique, un an après avoir été victime d’un malaise cardiaque. Retour sur la carrière du légendaire portier espagnol.

Un soir décisif de finale européenne

Le premier gros coup du portier remonte le 15 mai 2002, en finale de Ligue des Champions, dans l’enceinte du Hampden Park à Glasgow. Les Merengues affrontent le Bayer Leverkusen, qui s’était précédemment défait des troupes de Sir Alex Ferguson. À peine âgé de 21 ans, San Iker s’inscrit dans la légende.

Ce soir-là, c’est d’abord la volée sensationnelle de Zinédine Zidane donnant l’avantage aux siens, qui rentre dans les mémoires. Pourtant, le sacre du Real Madrid ne fut pas des plus aisés. Il est dû notamment à une prestation parfois sous-estimée d’un jeune Casillas prenant pourtant place sur le banc au coup d’envoi de la rencontre. Cesar Sanchez, titulaire ce soir-là, doit céder sa place à la 68e minute. En moins de 25 minutes, le jeune Iker sort trois arrêts relevant du miracle pour conserver l’avantage et offrir la 9e coupe aux grandes oreilles de son histoire aux Blancos.

Un tout jeune Iker Casillas et le double ZZ en 2002.
Un tout jeune Iker Casillas et le double ZZ en 2002.© IMAGO

Campeones del mundo

Avec pas moins de 23 titres à son actif (notamment cinq en Liga, trois en Ligue des Champions, deux Coupes du roi et le reste), Casillas touche le toit du monde en remportant la Coupe du monde 2010, s’adjugeant au passage le Gant d’or du tournoi.

Malgré un début de tournoi compliqué pour la Roja, le portier se souvient de l’émotion l’ayant submergé lorsqu’il brandit le trophée. « On en rêve depuis tout gamin. Cette Coupe, on a vu le Brésil, la France et l’Italie la brandir. On la voit dans les jeux vidéo, à la télé, on la voit partout, mais on n’imagine pas quel effet cela fait en réalité. » avoue-t-il en plaçant ce titre comme le couronnement de sa carrière.

Robben au tapis

Le plus bel arrêt du gardien, du moins l’un des plus mémorables, date également de l’épopée espagnole en 2010. En finale contre l’armée Oranje, San Iker, en confrontation directe avec un Arjen Robben filant seul vers le but, parvient à dévier du pied la frappe du magicien néerlandais, consterné par son manque de lucidité dans ce duel décisif. La spéciale Robben n’aura pas eu raison du portier lors de cette finale. Cet arrêt effectué à la 61e bouleversera la tournure du match, avant qu’Iniesta ne vienne clôre la saga pour offrir la Coupe aux Espagnols.

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Relation houleuse

Elle a fait les choux gras des médias espagnols lors de leurs années communes entre 2010 et 2013 à la Maison blanche. La relation entre Casillas et José Mourinho est loin d’avoir toujours été au beau fixe et s’érige comme l’une des plus grandes zones d’ombre de la carrière du gardien.

Doutant de la loyauté de son capitaine, Mourinho lui retire le brassard de capitaine. S’ensuit le début d’un conflit qui verra Casillas relégué au banc de touche au profit de Diego López. Les deux hommes en sont venus à ne plus s’adresser la parole, jusqu’au départ du Special One. Depuis l’eau a coulé sous les ponts et leur relation semble rafistolée. Mourinho se serait empressé d’apporter son soutien lors du malaise cardiaque de Casillas et s’est même montré élogieux à l’annonce de sa retraite.

Les deux meilleurs portiers du siècle ?
Les deux meilleurs portiers du siècle ?© NOVOSTI

Une rivalité saine

Considérés par certains comme les deux meilleurs gardiens du siècle, Gianluigi Buffon et Iker Casillas se sont rencontrés à de nombreuses reprises lors des plus prestigieuses compétitions, que ce soit pour défendre les cages de leur club ou de leur pays respectif. Les portiers ne se sont jamais cachés de leur respect et admiration mutuelle.

Cette relation, ponctuée par des embrassades ou des échanges de maillot même lors d’une cuisante défaite pour l’un des deux (on pense notamment à la correction des Espagnols face aux Italiens lors de la finale de l’Euro 2012 qui s’est soldée sur le score de 4-0), prend également forme par hommage interposé. « On dit que la compétition nous rend meilleurs que les autres, mais jamais parfaits. Peut-être que cette quête de la perfection a fait de nous ce que nous sommes devenus. Merci Iker. Sans toi, tout aurait eu moins d’importance. » s’est empressé de twitté Gigi Buffon tandis que Casillas lui rendait la pareille lors de son départ de la Juve pour le PSG quelques années plus tôt.

Chloé Vincent (st.)

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