© ISOPIX

Ibrahimovic, un petit tour et puis s’en va en MLS?

La carrière de Zlatan Ibrahimovic dans le Championnat nord-américain (MLS) a-t-elle pris fin dimanche après une énorme désillusion? Déjà échaudé le mois dernier par l’inconstance du Galaxy, l’attaquant suédois a sans doute très mal pris l’effondrement de son équipe face à Houston et son absence des play-offs.

Après le coup de sifflet final, il est resté de longues minutes, seul, sur le banc du Galaxy, puis il a rapidement quitté le StubHub Center, sans dire un mot.

Habitué à jouer les premiers rôles et à collectionner les titres en Suède, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, en France et en Angleterre, « Ibra » va suivre la course finale pour le titre MLS en spectateur. Impensable et inacceptable pour celui qui se considère encore, malgré sa grave blessure au genou droit en avril 2017 et son âge, comme l’un des meilleurs attaquants de la planète.

Mais la défaite 3-2 du Galaxy contre Houston après avoir mené 2-0, est un condensé de la saison 2018 du club le plus titré de la MLS.

– 22 buts en 27 matches –

Sa fébrilité défensive ne pouvait lui faire espérer mieux: elle a lui valu des passages à vide qui lui coûté cher, comme ces cinq défaites en six matches en avril et ces sept matches de suite sans victoire entre août et septembre, qui ont conduit au départ de l’entraîneur, Sigi Schmid.

Si « Ibra » a marqué 22 buts en 27 matches et terminé la saison régulière à la 2e place du classement des buteurs, s’il a réussi quelques exploits « zlatanesques » et spectaculaires comme un doublé dès son premier match ou son 500e but depuis ses débuts professionnels, l’expérience Galaxy a été source de beaucoup de frustrations.

« Avec les équipes où j’ai joué avant, j’avais le sentiment qu’on était invincibles, personne ne pouvait nous détruire et on allait détruire tout le monde », avait rappelé le mois dernier l’ancien buteur du Paris SG qui masquait mal son agacement. « Alors que maintenant, quand on aborde un match, c’est du 50-50 », avait-il noté.

Sous contrat avec le Galaxy jusqu’en 2019, il avait refusé de se projeter sur une deuxième saison en MLS. « Ce n’est pas le moment de parler de (2019) mais c’est quelque chose dont je dois discuter avec le club, pour voir ce qu’ils veulent et moi ce que je veux », avait-il alors asséné.

Après avoir manqué les play-offs pour la deuxième saison consécutive, le Galaxy sera une équipe en reconstruction en 2019 avec un nouvel entraîneur, le cinquième depuis la saison 2016, et une défense à reconstruire.

– Danse et guimauves –

Pas sûr qu' »Ibra » veuille passer l’une de ses dernières saisons, ou la dernière, dans une équipe qui ne peut viser le titre. Ses buts en MLS pourraient lui ouvrir les portes d’un club en Europe pour une pige de quelques mois à la réouverture du mercato en décembre, voire pour plus longtemps.

Cela ne sera pas à Manchester United, son dernier club avant la MLS, puisque José Mourinho a écarté dimanche ce scénario. Des rumeurs font état d’un improbable intérêt du Real Madrid, en crise après sa déroute face au FC Barcelone.

A moins qu' »Ibra » ne décide de privilégier la qualité de vie de sa famille, le soleil de la Californie et surtout les opportunités que lui offre sa présence à Los Angeles. Depuis son arrivée, avec son ego XXL, sa belle gueule et son humour pince sans rire, il a tapé dans l’oeil des présentateurs des « late night shows », ces émissions de fin de soirée. Il était encore invité la semaine dernière de James Corden et a ravi le public avec des pas de « floss », cette danse très populaire chez les adolescents, ou en prononçant son nom avec des guimauves plein la bouche.

Une première étape vers Hollywood et la reconversion dans le cinéma?

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire