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Henry à Bordeaux? « Tout est ouvert » pour le poste d’entraîneur

Nicolas de Tavernost, président de M6, propriétaire jusqu’à fin septembre de Bordeaux, a indiqué dimanche que « tout est ouvert » pour le poste d’entraîneur après l’annonce par Paris Match du refus de Thierry Henry de rejoindre la Gironde.

« En ce qui concerne l’entraîneur, il n’y a pas de décision avant la semaine prochaine. Nous travaillons jour et nuit pour qu’il y ait le meilleur entraîneur possible à la tête des Girondins. Cela prend du temps, ce n’est pas commode, c’est difficile. Aujourd’hui tout est ouvert, je ne ferai pas de commentaire », a déclaré le dirigeant après la première victoire cette saison en L1 de son équipe contre Monaco (2-1).

Dimanche, Paris Match a affirmé que Thierry Henry ne signerait pas à Bordeaux. « L’ancien champion du monde, courtisé pour entraîner les Girondins, devrait donner en début de semaine une réponse, qui sera négative, affirme le magazine, expliquant que « l’ancien Gunner de 41 ans ne se sentirait pas à l’aise de prendre les rênes de l’équipe professionnelle en l’absence de certitudes face à l’avenir du club, et de son propriétaire à venir ». La chaîne Canal Plus a donné des informations allant dans le même sens en début de soirée.

D’autres noms sont cités

Selon d’autres sources, les discussions entre le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe de France et le groupe américain GACP, qui va devenir propriétaire du club fin septembre, se sont poursuivies ce week-end. Elles n’ont toujours pas abouti. A tel point que d’autres noms pour reprendre la poste de Gustavo Poyet sont évoqués.

Le journal L’Equipe, lundi, est moins catégorique. « Pour l’instant, on ne peut rien dire. Ce sera plus clair en milieu de semaine », rapporte le quotidien sportif en citant Stéphane Maretin, le président des Girondins qui a participé à une réunion avec Henry et les représentants de GACP samedi à Londres. Les discussions, qui buteraient sur les moyens de recrutement mis à la disposition de l’ancien joueur d’Arsenal, durent depuis plusieurs jours.

Face à cette situation, les dirigeants de Bordeaux étudieraient, selon L’Equipe, deux autres solutions : celle de l’Italien Claudio Ranieri, champion 2016 en Angleterre avec Leicester, aujourd’hui sans club, et du Brésilien Ricardo (Gomes), l’ancien joueur du PSG qui a déjà occupé le poste entre 2005 et 2007 et qui est lui aussi disponible.

« Bordeaux, c’est Dallas »

Bordeaux, dont M6 est l’actionnaire majoritaire depuis 1999, doit passer sous pavillon américain fin septembre: le fonds d’investissements GACP en deviendra propriétaire après un vote prévu à Bordeaux Métropole à propos du stade Matmut Atlantique.

De son côté, le président Stéphane Martin s’est voulu lui aussi très prudent. Interrogé sur la rumeur Paris Match, il a souri: « On est habitué, Bordeaux, c’est Dallas. Pour l’instant, on ne peut rien dire ».

« C’est une période de transition donc par définition, elle est compliquée. Là, elle tombe à un moment clé de la saison, en plein mercato donc on ne s’attendait pas à ce que les choses soient fluides et faciles. On vit avec, on fait pour le mieux et on fait en sorte que cela affecte le moins possible les performances de l’équipe ».

Cité dès la mise à pied de l’entraîneur Gustavo Poyet le 17 août, la piste Thierry Henry a pris de l’ampleur quatre jours plus tard, renforcée par une rencontre à New-York entre lui et GACP.

« Pour la Ligue 1, ce serait juste fantastique », avait observé samedi le Belge du PSG Thomas Meunier, qui a connu « Titi » comme adjoint du sélectionneur de Belgique. « Nous, on le sait très compétent. Il a apporté quelque chose de très agréable, de très positif en équipe nationale. Des gens comme ça, comme (Zinédine) Zidane, n’ont pas besoin de forcer: les gens sont à l’écoute directement. Ils ont une bonne carrière, et ça joue pour eux ».

AFP/Belga

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