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Hazard, De Bruyne, demi-finale contre la France, seum: les petites confidences de Marc Wilmots (vidéo)

Noé Spies
Noé Spies Journaliste au Vif

L’ancien sélectionneur fédéral Marc Wilmots était l’invité de l’émission Footissime sur RMC, hier soir. « Willy » a joué le jeu du prompteur, qui consiste à compléter les phrases qui défilent à l’écran. Petites anecdotes au rendez-vous.

« Je suis resté longtemps dans tous mes clubs, sauf à Bordeaux, la faute au… « système de jeu. Tout simplement, on m’a fait jouer à une place qui n’était pas la mienne. Je l’ai fait un an puis j’ai décidé de partir », complète Wilmots.

Avant de lâcher une petite pique envers son ancien coéquipier Christophe Dugarry, « Un fameux branleur ».

Wilmots joueur ou Wilmots entraîneur?« Quand tu es joueur, tu peux faire la décision toi-même, et quand tu es entraîneur, tu dois espérer que les autres la fassent pour toi. Donc je préfère être joueur ».

Sa plus grande fierté en tant que sélectionneur des Diables Rouges, c’est « d’avoir rassemblé le peuple belge autour de son équipe nationale. »

Ce qu’il manque aux Diables pour aller au bout, c’est… « Un peu de réussite, qu’il faut évidemment avoir pendant un tournoi, qu’on a pas eue pendant l’Euro, mais un peu plus à Coupe du monde. »

Le plus fort entre De Bruyne et Hazard? « C’est une connerie de le demander. Ce sont deux joueurs totalement différents, puisque Hazard est plus dans le registre du ‘un contre un’ et a un sens du but éguisé, tandis que Kevin voit les choses plus vite que les autres dans la dernière passe, il accélère le jeu. Ils sont incomparables. Les deux sont dans le top 10 des joueurs mondiaux, ça c’est clair. »

Des problèmes d’égo dans la sélection? C’est tout à fait… « Normal, et j’ajouterai que les journalistes en ont aussi. »

La défaite en demi-finale du Mondial 2018 face à la France, c’était absolument…« Je ne vais pas dire logique, mais je pense que la France a mérité sa victoire. On n’a pas su contourner ce bloc, créer des occasions. Ils nous ont posé des problèmes et on est tombés dans le piège, on est battus. Aussi simple que ça. On a peut-être été un peu trop gourmands. On pensait qu’après le Brésil, c’était fait. Mais c’est une longue compétition et il faut aller jusqu’au bout. »

Les Français aiment répéter qu’on a le ‘seum’. Je tiens seulement à rappeler que… « C’est partie remise. »

L’idée d’entraîner en Ligue 1…« Me plaît. Pourquoi pas. Surtout que maintenant, j’habite en France. Je suis beaucoup le championnat. »

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