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FIFA: Le congrès de la Confédération asiatique clos en 20 minutes

Le congrès de la Confédération asiatique de football (AFC) réuni à Goa (Inde) pour élire trois représentants au Conseil de la FIFA, n’a duré que vingt minutes mardi, ses membres protestant contre l’interdiction faite à un dirigeant qatarien de se présenter à l’élection.

Le cheikh bahreini Salman bin Ibrahim al Khalifa, président de l’AFC et ex-candidat à la présidence de la Fédération internationale (FIFA), n’a « certainement jamais présidé un congrès aussi court », a-t-il reconnu, sous les yeux du président de la FIFA Gianni Infantino, contre lequel il avait perdu en février.

« Cela a été une matinée mouvementée et le message est clair. Maintenant, il ne me reste plus qu’à déclarer ce congrès extraordinaire terminé », a-t-il poursuivi, après le vote à la quasi-unanimité des délégués (42 contre 1) contre le programme de la réunion qui prévoyait l’élection de trois représentants au Conseil de la FIFA, le gouvernement du football mondial.

C’est l’interdiction de se présenter faite 24 heures avant l’élection à Saoud Al-Mohannadi, vice-président de la Fédération qatarie, qui a mis le feu aux poudres.

Le Qatarien est actuellement visé par une enquête de la FIFA pour « non-coopération et non délivrance d’informations réelles » dans le cadre d’un dossier non lié à l’attribution du Mondial-2022 au Qatar. Fin août la chambre d’investigation de la commission d’éthique de la FIFA avait demandé à ce sujet une suspension qui ne soit « pas inférieure » à deux ans et demi. La décision finale reviendra à la chambre de jugement de la commission d’éthique.

Al-Mohannadi, également président du Comité d’organisation de la Coupe d’Asie des nations en 2019 aux Emirats arabes unis, a toujours démenti toutes malversations. Il avait d’abord été déclaré éligible avant l’annonce dimanche soir par l’AFC de son interdiction de candidater par la FIFA.

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