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Europa League : qui va l’emporter, qui va se louper ? (2/2)

Le foot européen a fait son grand retour avec les huitièmes de finale de l’Europa League. Qui peut encore vraiment rêver du trophée dans la seconde salve qui s’affrontera ce soir ?

  • Bayer Leverkusen

Pourquoi ils vont la gagner

Le club allemand entame cette deuxième manche face aux Écossais dans un siège relativement confortable. Victorieux en déplacement (1-3) à l’Ibrox Stadium, Leverkusen a manqué de peu la qualification pour la prochaine Ligue des champions lors de la reprise de la Bundesliga, à deux unités seulement du Borussia Mönchengladbach. Bien que fortement convoitée, la pépite Kai Havertz sera de la partie pour défendre les couleurs du club ainsi que l’important Kevin Volland ou encore l’ex-Genkois, Leon Bailey qui a affirmé haut et fort l’objectif du club de soulever le trophée européen.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Si Leverkusen confirme et décroche son ticket à domicile pour les quarts ce jeudi, les hommes de Peter Bosz devront se farcir l’Inter Milan, fraîchement qualifié face à Getafe et cité logiquement comme l’un des favoris du tournoi. Le club lombard se dresse comme le principal obstacle des Allemands qui devront également pallier les absences de quelques pions importants de leur effectif comme Karim Bellarabi, souffrant de problèmes musculaires, ou Nadiem Amiri, placé en quarantaine préventive.

  • Rangers FC

Pourquoi ils vont la gagner

Surprise il y aurait si les hommes de Steven Gerrard parvenaient à renverser la vapeur ce soir en déplacement. Le seul avantage à noter pour les Écossais serait leur état de forme. En effet, les Gers ont enchaîné quatre victoires en matchs de préparation face à Lyon (0-2), Nice (0-2), Motherwell (4-0) et Coventry (2-0) avant de conclure par une victoire à l’extérieur lors de la reprise de la Scottish Premiership. Continueront-ils sur leur lancée ?

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Sur papier, les Écossais ne font pas le poids face à l’effectif allemand. Privés de leur figure de proue Jermain Defoe et de leur milieu titulaire Glen Kamara, les nouveaux équipiers de Kemar Roofe savent que leurs chances sont minces face à Leverkusen, cité comme le tirage le plus compliqué pour le club écossais par Stevie G.

  • Wolverhampton Wanderers

Pourquoi ils vont la gagner

En Premier League, malgré une saison satisfaisante, les Wolves ne sont pas parvenus à décrocher la dernière place qualificative pour l’Europe et finissent 7e après leur dernier revers face à Chelsea. Les partenaires de Leander Dendoncker auront donc à coeur de pallier cette déception en recevant le club du Pirée. Nuno Espirito Santo pourra de plus compter sur un effectif complet emmené par le puissant Adama Traoré et l’efficace Raul Jimenez. Si Wolverhampton parvient à se défaire de son adversaire de la soirée, le club anglais pourrait tout à fait envisager de titiller les dernières pointures qui pourront se présenter dans la suite de son tournoi.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Encore peu habitué aux rencontres européennes (du moins, depuis plus de quarante ans, date de leur dernière participation en coupe d’Europe), Wolverhampton pourrait souffrir d’un manque d’expérience flagrant. De plus, ils devront se frotter soit à la Roma ou aux favoris sévillans avant de rencontrer plus que probablement les Mancuniens. Tel est le parcours du combattant qui attend les Wolves avant d’accéder à une éventuelle finale.

  • Olympiakos
Mathieu Valbuena.
Mathieu Valbuena.© belga

Pourquoi ils vont la gagner

L’Olympiakos a surclassé une fois de plus le championnat national pour la 45e fois de son histoire en se distançant de son dauphin, le PAOK, de plus de 17 unités. Après avoir renversé Arsenal en 16e, les Grecs sont en droit d’espérer décrocher une qualification en quarts de finale face à une équipe à leur portée. Les protégés de Pedro Martins pourraient par la même occasion décrocher le meilleur résultat en C3 de l’histoire du club.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Si tout reste jouable face aux Anglais (1-1 au match aller à Athènes), l’Olympiakos semble tout de même moins armé que son adversaire pour perdurer dans la compétition. Privés de leur gardien José Sa, victime d’une facture à la main, les équipiers de Mathieu Valbuena sont déforcés par rapport à leur adversaire. De plus, ils n’auront pas l’avantage du terrain. Difficile de les voir émerger par la suite en opposition directe dans la suite du tournoi.

  • FC Bâle

Pourquoi ils vont la gagner

Bien qu’ils ne fassent certainement pas partie des favoris de l’épreuve, les Bâlois peuvent déjà se satisfaire d’une place presqu’évidente en quart de finale et c’est déjà bien pour une équipe dont les signaux ne sont pas forcément au vert pour le moment.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Le FC Bâle n’est plus dans ses plus belles années. La formation ne s’est hissée qu’à la troisième place du championnat helvète qu’elle dominait autrefois. Bien qu’ultra efficaces lors de leur parcours européen qui leur a valu cette place en huitièmes plus que méritée, les Suisses semblent un peu légers face à leurs prochaines oppositions, d’un autre calibre que celles déjà affrontées. L’absence du portier titulaire, Jonas Omlin, en partance pour Montpellier, n’aide pas.

  • Eintracht Francfort
Danny Da Costa et Filip Kostic
Danny Da Costa et Filip Kostic© belga

Pourquoi ils vont la gagner

Car le mot remontada est entré dans le dictionnaire et que peu probable n’est pas impossible. Il faudra tout de même un solide exploit pour compenser le 0-3 infligé par les troupes suisses au match aller.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Un coup d’éclat des Aigles est toujours possible pour franchir une étape supplémentaire. Malheureusement, Francfort ne s’est pas facilité la tâche puisqu’ils devront se rendre en terres suisses, sans public, pour créer l’exploit et renverser la tendance. Peu de chances de revoir donc les Allemands jusqu’en demi-finale comme la saison passée.

  • AS Roma

Pourquoi ils vont la gagner

Malgré une reprise mitigée en Serie A, le club La Louve est parvenu à relever la tête pour s’offrir une série de sept victoires et un match nul lors des huit derniers matchs du Calcio. Les Gialorossi ont notamment conclu leur saison par un match de prestige remporté 3-1 face aux champions turinois. Le retour de blessure de la pépite Nicolo Zaniolo semble sublimer les prestations de l’équipe de Paulo Fonseca. De par cette belle série, la Roma, d’abord considérée comme une outsider, devient logiquement une sérieuse prétendante au titre. En confrontation directe face aux Andalous, les Romains pourront compter sur leur buteur toujours redoutable et imprévisible, le Bosnien Edin Dzeko.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Malheureusement, la Roma n’a pas été en mesure de prolonger le prêt de Chris Smalling, devenu incontournable dans sa défense à trois. En terrain neutre et en confrontation directe, l’effectif gialorosso devra affronter un Séville en forme, grand habitué de l’EL et favori avant l’heure.

  • Séville FC
Lucas Ocampos.
Lucas Ocampos.© belga

Pourquoi ils vont la gagner

Invaincus depuis février, les hommes de Julen Lopetegui s’octroient une quatrième place très satisfaisante en talonnant les ogres de la Liga. Le club sévillan, qui s’est emparé de trois trophées consécutifs en EL entre 2014 et 2016, ne s’érige donc plus comme un novice de la compétition. Malgré une opposition redoutable, les Andalous sont attendus au tournant afin de rééditer leurs succès passés. Lopetegui pourra notamment compter sur un Lucas Ocampos efficace et prolifique, auteur de quatorze buts cette saison en Liga. Testé positif au coronavirus, seul le milieu de terrain serbe, Nemanja Gudelj, ne sera pas au rendez-vous.

Pourquoi ils ne vont pas la gagner

Le système à élimination directe face à un prétendant du même calibre est toujours délicat et pourrait sceller le sort des Blanquirrojo avant l’heure.

Par Chloé Vincent (st.)

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