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EURO2021: le réveil du pays de Galles, l’Italie déjà en huitièmes?

Le dragon s’est réveillé! La victoire des Gallois face à la Turquie (2-0) les rapproche un peu plus des huitièmes de finale de l’Euro, un stade de la compétition que l’Italie peut être la première à rallier en battant la Suisse mercredi dans la soirée (21h00).

Au lendemain du choc entre les deux derniers champions du monde France-Allemagne (1-0), la 2e journée de la phase de groupes a débuté par deux matches accrochés et indécis jusqu’au bout.

C’est d’abord la Russie qui, devant son bruyant public de Saint-Pétersbourg, s’est relancée dans la course aux huitièmes de finale en venant à bout de la Finlande (1-0).

Dominée par la Belgique samedi (3-0), la « Sbornaïa » a pourtant frôlé le KO d’entrée (3e), mais le but de Joel Pohjangalo a été invalidé après recours à l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR), qui a signalé un hors-jeu, minime, de l’attaquant de l’Union Berlin.

La Russie a pris le contrôle des opérations et a fini par prendre l’avantage d’une superbe frappe enroulée du gauche d’Alekseï Miranchuk dans le temps additionnel de la première rencontre.

« Nous avons gagné en équipe. Nous sommes satisfaits du plan, et les joueurs ont fait ce que je leur ai demandé de faire », s’est réjoui le sélectionneur Stanislav Cherchesov.

Rassurant pour Fernandes

Pour le match décisif contre le Danemark lundi, Cherchesov, pas épargné par les blessures, devra se passer sans doute de son défenseur d’origine brésilienne Mario Fernandes, sorti sur civière après un duel aérien (26e).

Les premières informations avaient même fait craindre une blessure à la colonne vertébrale, mais l’équipe russe s’est voulue rassurante: « Il n’a aucune lésion de la colonne vertébrale. Il prend l’avion avec l’équipe pour Moscou et sera sous la supervision des médecins de l’équipe nationale russe », a-t-elle indiqué.

Pour la Finlande, cette défaite marque un coup d’arrêt après la victoire face au Danemark (1-0) et la condamne à l’exploit contre la Belgique lundi dans son dernier match de poules.

« Nous aurions mérité au moins un point. La Belgique est l’une des équipes les plus fortes du tournoi, ça sera un défi énorme pour nous. Mais l’équipe a montré qu’elle était capable de rivaliser », a assuré le sélectionneur finlandais Markku Kanerva, dont les joueurs se sont échauffés avec un T-shirt « Get well Christian! » (« Bon rétablissement Christian! ») en hommage au Danois Christian Eriksen, toujours hospitalisé après son malaise cardiaque en plein match.

A Bakou, la Turquie jouait quasiment à domicile et sous les yeux de son président Recep Tayyip Erdogan, mais n’en a pas profité. Elle a souffert face à Gareth Bale, auteur de deux passes décisives et d’un penalty raté.

Le capitaine gallois n’a toujours pas fin à sa disette de buts en sélection qui dure depuis octobre 2019, mais ses ouvertures, dont celles pour Aaron Ramsey (43e), auteur du premier but, ont illuminé un match très physique haché par les fautes.

Bale passeur

Lors d’une fin de match houleuse, sur un corner joué astucieusement, c’est encore Bale qui a fait la différence et servi en retrait Connor Roberts pour le 2-0.

De quoi oublier son penalty grossièrement manqué à l’heure de jeu.

Avec quatre points, le pays de Galles, tenu en échec par la Suisse (1-1) dans son premier match, peut penser aux huitièmes de finale, à la différence de la Turquie, dernière du groupe A avec zéro point et une différence de buts de -5.

La dernier match de la journée de mercredi peut permettre à l’Italie de décrocher son billet pour les huitièmes. Impressionnante lors du match d’ouverture face à la Turquie vendredi (3-0), la Nazionale retrouve le Stadio Olimpico de Rome et son voisin suisse.

La journée a été chargée pour l’UEFA qui a infligé un match de suspension à l’Autrichien Marko Arnautovic pour avoir « insulté un autre joueur » lors de la victoire de son pays face à la Macédoine du Nord (3-1).

L’instance européenne a en revanche renoncé à ouvrir une procédure disciplinaire contre le défenseur allemand Antonio Rüdiger, accusé par Paul Pogba de l’avoir « un peu grignoté » mardi soir lors de la défaite allemande face aux Bleus (1-0).

« Je n’ai pas le droit d’aller comme ça avec la bouche contre son dos, ça va sans dire. Ca fait mauvais effet », s’est tout de même excusé le joueur de Chelsea.

Autre dossier arrivé sur les bureaux de l’UEFA, celui du maintien en jeu durant France-Allemagne de Benjamin Pavard, percuté violemment par l’Allemand Robin Gosens en plein visage, une décision qui ravive le débat sur la prise en charge des commotions dans le football.

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