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Euro 2012 : la présentation des demi-finales

En battant l’Angleterre dimanche aux tirs au but (2-4, 0-0 a.p.), l’Italie a gagné le dernier ticket pour les demi-finales, et affrontera l’Allemagne jeudi à Varsovie, tandis que l’autre affiche opposera deux voisins du sud du vieux continent, avec Portugal-Espagne à Donetsk mercredi.

Portugal-Espagne, mercredi à Donetsk : la revanche de 2010

Les deux voisins se rencontrent à nouveau dans un match crucial deux ans après s’être croisés en 8e de finale du Mondial sud-africain. Il y a presque deux ans jour pour jour, le 29 juin au Cap, l’Espagne éliminait le Portugal (1-0) sur un mouvement d’école de la Roja : Iniesta lançant Xavi qui servait Villa d’une talonnade. Cette fois, dans la somptueuse Donbass Arena, la Selecçao n’aura pas à craindre Villa, forfait pour cet Euro (tout comme le défenseur central Puyol). Cette absence n’a pas gêné la Roja jusqu’ici, qui reste invaincue dans ce tournoi (3 victoires, 1 nul, 8 buts marqués).

Le sélectionneur Vicente Del Bosque a alterné entre attaquant pur, Torres, et faux avant-centre, Fabregas. Les Bleus, derniers adversaires (battus 2-0) avaient blindé leur côté droit pour se protéger : c’est de là qu’est venu le centre du premier but…

Ce match sera intéressant pour voir les joueurs portugais du Real Madrid (Ronaldo, Coentrao, Pepe) affronter leurs partenaires en club dans les rangs espagnols, Casillas, Ramos, Arbeola, Xabi Alonso. Le duel le plus attendu ? Ronaldo (auteur de 3 buts dans ce tournoi) contre Casillas bien sûr.

Allemagne-Italie, jeudi à Varsovie : encore un classique ?

Allemagne-Italie c’est un classique du football, un match qui grave dans les mémoires des images fortes. Comme cette demi-finale de la Coupe du monde 1970, avec cinq buts dans la prolongation, gagnée par les Italiens (4-3 a.p.) au bout de 120 minutes d’anthologie. Et la légende s’est nourrie de Franz Beckenbauer, le capitaine allemand, le bras en écharpe.

Les deux adversaires présentent des profils bien différents. L’Italie fait figure de survivante après une préparation perturbée par le scandale des matches truqués, qui a valu une descente de police au centre d’entraînement national. L’Allemagne semble avoir appuyé sur le bouton « marche vers la finale », avec 4 victoires en 4 matches et 9 buts inscrits.

Si Cesare Prandelli est fan de tactique, il peut se préparer à des nuits blanches pour savoir quelle équipe alignera Joachim Löw dans le magnifique Stade National de la capitale polonaise. Contre la Grèce et sa herse défensive qui avait eu raison de la Russie, « Jogi » a ainsi surpris en titularisant deux jeunes joueurs Reus et Schürrle alors qu’on abordait la phase à élimination directe. Résultat : 4-2 ! La Nazionale s’en remettra aux gants de Buffon, encore impressionnant dimanche contre l’Angleterre, arrêtant un tir au but.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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