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Euro 2012 : la Pologne lance la fête contre la Grèce avant Russie-Tchéquie

Le match d’ouverture de l’Euro 2012 revient à la Pologne qui affrontera la Grèce, ce vendredi (18h00) à Varsovie, tandis que l’autre match du groupe A verra s’affronter la République Tchèque et la Russie (20h45).

Ces derniers jours, les drapeaux rouge et blanc, couleurs de la sélection polonaise, se sont multipliés, accrochés aux fenêtres des voitures dans la circulation congestionnée de Varsovie. La Pologne y croit. Elle n’est pas tombée dans un « groupe de la mort » (comme celui du groupe B: Allemagne, Pays-Bas, Danemark et Portugal). Le groupe A, c’est le « groupe de la vie ».

« C’est la poule la plus ouverte, chacun aura sa chance. Quand tu joues un Euro à domicile, tu tombes dans une poule comme ça, c’est ‘maintenant ou jamais’. Une élimination serait vécue comme une désillusion », a résumé le milieu Ludovic Obraniak qui va jouer l’Euro 2012 à domicile avec la Pologne.

Attention toutefois à la Grèce, engluée dans une crise économique épouvantable, qui arrive sans faire de bruit et dans un relatif anonymat médiatique. Comme un clin d’oeil, les Grecs jouent le match d’ouverture devant le pays-hôte. Ca ne vous rappelle rien ? L’Euro 2004 bien sûr. Les Grecs avaient battu deux fois les Portugais, en match d’ouverture et en finale, pour l’emporter à la surprise générale.

Le retour à un football défensif ?

Les Grecs avaient bâti leur succès en 2004 sur une sorte d’anti-football payant, à base de rideau de fer en défense, laissant volontiers s’user leurs adversaires balle au pied. L’Euro 2012 sera-t-il le tournoi du retour à un football défensif, dans la lignée de la victoire de Chelsea en finale de Ligue des champions, tournant la page du beau jeu de 2008 d’un Xavi époustouflant avec l’Espagne ?

Michel Platini, président de l’UEFA, ne l’espère pas. « Il vaut mieux un 3-3 qu’un 0-0, vous transmettrez aux entraîneurs de la Pologne ou de la Grèce », a-t-il lancé malicieux à la presse mercredi.

Russie VS Tchéquie, Arshavin VS Cech

Dans l’autre match du groupe A ce vendredi à Wroclaw, un duel fait déjà saliver à l’avance. Petr Cech, gardien des Tchèques, grand artisan de la finale de la Ligue des champions remportée par Chelsea, rencontre face à lui Andrei Arshavin, le feu follet russe, qui avait crevé l’écran à l’Euro 2008.

Les Russes restent sur un amical remporté 3 à 0 sur l’Italie. Certes la Nazionale n’avait peut-être pas la tête à ça, dans le climat étouffant des enquêtes sur les matches truqués. Mais les observateurs de ce match n’ont pas reconnu le Arshavin décevant d’Arsenal (il joue actuellement au Zenit), mais une copie de celui qu’il était il y a quatre à l’Euro en Suisse et en Autriche.

Sportfootmagazine.be, avec Belga

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