© Reuters

Diabo Vermelho: Quand on parle de la Seleçao à Belo Horizonte

Stephane Vande Velde

Chaque jour, Stéphane Vande Velde nous envoie sa chronique venue tout droit du Brésil. Ce lundi, on découvre du pays et on parle foot brésilien, alors que les Diables ont rallié Belo Horizonte.

Nous voilà dans une autre ville, Belo Horizonte, capitale du Minas Gerais, ancien pays minier dont l’or fit la fortune du Portugal mais également de certaines cités comme l’ancienne capitale Ouro Preto, aujourd’hui cité coloniale parfaitement conservée. Belo Horizonte, la ville de l’architecte Oscar Niemeyer et de la présidente Dilma Roussef, est la troisième du Brésil (agglomération de 5 millions de personnes). Grande mégalopole située à 800 m d’altitude, elle n’a été créée qu’à la fin du 19e siècle et est donc assez moderne (pour ne pas dire pas très belle).

A une heure de route, le centre SESC Venda Nova a accueilli le premier entraînement des Diables Rouges à Belo Horizonte. Centre omnisports construit pour la Coupe des Confédérations il y a un an, il sert normalement de centre sportif pour les entreprises. Pendant la Coupe du Monde, c’est ici que le Chili s’entraîne quotidiennement.

Outre la tension perceptible la veille du match des Diables, on a également pu tâter le pouls du foot brésilien. « Ici, la ville est partagée entre l’Atletico Mineiro et Cruzeiro. Les gens préfèrent leur club à la Seleçao. L’engouement nous prend alors que la compétition commence », explique Eduardo Zobaran, un journaliste d’O Globo, journal de Rio. « On est satisfait de notre premier match. On avait un peu peur qu’il y ait trop de pression sur Neymar mais ses deux buts lui permettent de respirer un peu. En marquant deux buts, il a fait déjà mieux que Lionel Messi qui n’en avait planté qu’un en Coupe du Monde ! Cette équipe nationale est bien équilibrée et la machine s’est mise en route au bon moment, il y a un an. Si la sauce avait pris plus tôt, on serait arrivé trop confiant pour la Coupe du Monde. »

Ce journaliste était venu voir les Diables Rouges. « On se focalise sur les grandes équipes mais il fallait que je fasse au moins un reportage sur votre sélection car elle pourrait être la surprise du Mondial. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire