© BELGA (MADS CLAUS RASMUSSEN)

Diables rouges: les villes et stades des matches de la phase de groupes

On fait le point sur les villes et stades où se produiront les Diables Rouges lors de la phase de groupes du prochain Euro de football.

Copenhague :

Avec 630.000 habitants, Copenhague est la plus grande ville du Danemark, dont elle est aussi la capitale. Reconnue comme l’une des villes où il fait le meilleur vivre au monde et où les cyclistes sont omniprésents, elle est située sur les îles de Seeland et d’Amager, face au détroit d’Øresund, qui relie la mer du Nord à la mer Baltique et qui sépare le Danemark de la Suède. Le pont d’Øresund, qui relie Copenhague à Malmö, en Suède, a d’ailleurs été rendu célèbre par le drame criminel nordique The Bridge.

L’une des principales curiosités de la ville est assurément le parc d’attractions Tivoli. Situé à quelques minutes à peine de la gare centrale, il présente une architecture exotique, des bâtiments historiques, des jardins luxuriants et des manèges pour nostalgiques particulièrement charmants la nuit. Fondé en 1843, c’était l’un des lieux favoris de Hans Christian Andersen, le célèbre romancier danois connu pour ses nouvelles et ses contes de fées.

Le Parken Stadium :

Avec près de 38.000 spectateurs, le Parken Stadium est le plus grand stade de football du Danemark et abrite le FC Copenhague, ainsi que l’équipe nationale masculine. Construit entre 1990 et 1992 sur le site de l’ancienne enceinte nationale Idrætspark, il a accueilli la finale de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne 1994 et la finale de la Coupe UEFA six ans plus tard, toutes deux impliquant Arsenal. Les Londoniens ont remporté la première 1-0 contre Parme avant de perdre face à Galatasaray en 2000.

Le Danemark jouera ses trois matches de groupe sur la pelouse du Parken Stadium, dont le duel contre la Belgique le 17 juin. La capitale danoise accueillera également un huitième de finale, le 28 juin, entre le deuxième du groupe D et le deuxième du groupe E.

Saint-Pétersbourg :

Deuxième ville la plus peuplée de Russie après la capitale Moscou, Saint-Pétersbourg, cinq millions d’habitants, est connue comme la Venise du grand Nord en raison de son réseau de canaux élégants et de ses 342 ponts. Elle est célèbre pour ses « nuits blanches », ses longues soirées d’été où le soleil ne se couche jamais pleinement. Fondée en 1703 par Pierre le Grand et capitale de l’Empire russe de 1712 à 1917, elle a été appelée successivement Pétrograd puis Léningrad avant de retrouver son nom d’origine en 1991 après un référendum.

Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, Saint-Pétersbourg regorge de curiosités touristiques et culturelles. La principale est sans aucun doute le musée de l’Ermitage. Il abrite plus de 3 millions d’oeuvres d’art et d’objets culturels, dont une infime partie est exposée dans 360 pièces dont les parquets aux incroyables motifs sont des oeuvres en soi. Le musée de l’Ermitage est composé de cinq bâtiments, le plus célèbre étant le magnifique Palais d’hiver, placé sur les bords de la Neva.

Saint-Pétersbourg Stadium :

Antre du Zénith depuis avril 2017, le Stade de Saint-Pétersbourg a accueilli sept rencontres lors du Mondial 2018. Ce lieu, qui peut accueillir un peu plus de 65.000 spectateurs, a été conçu par l’architecte japonais Kisho Kurokawa. Sa vision fut celle d’un vaisseau spatial qui aurait atterri sur les rives du golfe de Finlande.

À la suite du retrait de la ville de Dublin, qui ne pouvait pas garantir la présence de public, les trois matches du groupe E qui devaient se tenir dans la capitale irlandaise ont été délocalisés à Saint-Pétersbourg. La ville russe accueillera donc six matches de la phase de groupes ainsi qu’un quart de finale (2 juillet).

Les Diables Rouges connaissent très bien cette pelouse pour y avoir disputé deux matches lors de la dernière Coupe du monde. Le premier est un souvenir douloureux car il s’agit de la demi-finale perdue 1-0 contre la France. Quatre jours plus tard, la Belgique y a malgré tout écrit la plus belle ligne de son histoire en Coupe du monde en s’emparant de la médaille de bronze grâce à un succès 2-0 contre l’Angleterre. Depuis lors, les Diables sont revenus sur les bords de la Neva. En effet, ils se sont imposés 1-4 contre la Russie en novembre 2019 lors des qualifications pour cet Euro

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