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Corruption Mondial 2006: un achat de voix par l’Allemagne ne peut être exclu

Aucune preuve d’un achat de votes par l’Allemagne pour organiser le Mondial-2006 n’a été trouvée mais un tel mécanisme de corruption ne peut être exclu, a estimé vendredi le cabinet d’avocats Freshfields dans un rapport mandaté par la Fédération allemande de football (DFB).

« Nous n’avons pas trouvé de preuve d’achat de votes mais nous ne pouvons l’exclure », a indiqué lors de la présentation de son rapport à Francfort ce cabinet engagé pour enquêter sur un versement opaque de 6,7 millions d’euros.

Quelque trente avocats se sont penchés sur le dossier et il apparaît qu’à deux reprises des sommes de plusieurs millions d’euros sont passées du compte bancaire du président du comité d’organisation Franz Beckenbauer à un bureau d’avocats en Suisse. Et la somme de 6,7 millions a été transférée de ce bureau suisse à une entreprise au Qatar présidée par Mohamed Bin Hammam, aujourd’hui suspendu à vie par la FIFA. Bin Hamman nie avoir reçu cet argent, selon Freshfields.

Le 6 juillet 2000, l’Allemagne a été préférée à l’Afrique du Sud par 12 voix contre 11.

Le magazine Der Spiegel a affirmé il y a quatre mois que les voix de membres asiatiques de la FIFA avaient été achetées à cette occasion. On soupçonne que les 6,7 millions d’euros ont servi à cet effet.

Selon Freshfields, il n’existe aucune preuve que l’ancien président de la DFB

Wolfgang Niersbach était au courant de cette affaire avant l’été 2015. Il a démissionné de son poste le 9 novembre à la suite de cette affaire. Beckenbauer a reconnu avoir commis une faute mais a toujours nié avoir acheté des voix.

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