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Conceiçao: « L’Italie est mon second pays »

« L’Italie est mon second pays »: ancien joueur de Serie A, Sérgio Conceiçao retrouve mardi le football italien avec un 8e de finale retour de Ligue des champions contre la Juventus à Turin (20h00 GMT), où l’entraîneur de Porto, vainqueur 2-1 à l’aller, revient avec plaisir.

En Italie, l’ex-international portugais de 46 ans aura disputé cinq saisons et demie entre 1998 et 2004, parmi les plus belles de sa carrière, sous les couleurs de la Lazio Rome, Parme puis l’Inter Milan.

« Je me suis toujours plu à Rome, à Parme et à Milan, peut-être un peu moins du point de vue sportif à Milan, mais j’en garde toujours un très bon souvenir », se souvenait-il sur Sky Italia avant le match aller, remporté par le FC Porto au stade du Dragon.

Rôle fondamental

Si Conceiçao n’a rien gagné avec le club lombard, il a en revanche garni son palmarès pendant son séjour dans la capitale italienne, avec six titres en seulement deux ans et demi, dont la Supercoupe d’Italie dès son premier match chez les Laziali.

Cet été 1998, tout juste débarqué de Porto, il entre directement dans l’histoire du club en offrant le trophée à son nouveau club d’un tir puissant au bout du temps additionnel (2-1) contre la Juventus de Zidane, Del Piero, Deschamps, Davids et Inzaghi, à Turin.

Suivront une Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe (1999), une Supercoupe de l’UEFA (1999), un Championnat (2000), et deux Coupes d’Italie (2000, 2004).

Face à l’actuel entraîneur de la Juventus, Andrea Pirlo, Conceiçao garde également un bon souvenir de leurs duels en tant que joueurs: en six rencontres où ils se sont croisés, le Portugais compte trois victoires, deux nuls et une défaite.

« C’était un grand joueur, d’une grande technique et d’une grande force, issue de l’école portugaise, comme Figo, Simao, très forts dans les un contre un », a rappelé Pirlo à la veille du huitième aller.

Avant cette rencontre à Porto, Conceiçao a reconnu que la Serie A avait eu un rôle fondamental dans son parcours, même s’il ne voit pas de lien direct entre ses capacités d’entraîneur et ses qualités d’ailier virevoltant.

« Beaucoup appris »

« Les années passées en Italie ont été très importantes (…) avec les différents entraîneurs que j’ai eus, en évoluant avec des joueurs énormes et en disputant le meilleur championnat du monde à l’époque, j’ai beaucoup appris », a-t-il souligné.

Intense, physique et discipliné, le football que Conceiçao inculque à ses équipes rappelle celui de l’Atlético Madrid de l’Argentin Diego Simeone, son coéquipier à la Lazio à la fin des années 1990.

Cette philosophie lui a permis notamment de museler Cristiano Ronaldo au match aller, le quintuple Ballon d’Or n’ayant pas trouvé les espaces face au bloc compact et rigoureux des Dragons.

D’ailleurs, Conceiçao connaît bien le quintuple Ballon d’or portugais qui sévit à la Juve. Il était sur la pelouse lors des débuts professionnels de « CR7 », alors âgé de 17 ans, lors d’une rencontre qualificative pour la C1, à l’été 2002, entre le Sporting Portugal et l’Inter Milan, qui avait remporté cette double confrontation.

Conceiçao cherchera encore une fois à doucher les espoirs de son compatriote, et emmener Porto en quarts de finale de la Ligue des champions, comme en 2019, après avoir éliminé une autre équipe transalpine à ce stade de la compétition, l’AS Rome, grande rivale de sa Lazio.

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