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Champions League: Kevin De Bruyne libère Manchester City contre l’Atlético, Jan Vertonghen et Benfica impuissants contre Liverpool

Le capitaine de Manchester City a livré une prestation de haut vol et permis à son équipe de l’emporter contre des Colchoneros campés devant leur but. L’autre Diable rouge engagé lors de cette soirée, Jan Vertonghen, a subi une défaite sans appel contre Liverpool.

Mardi soir, Manchester City s’est imposé par le plus petit écart face à l’Atlético Madrid, 1-0, pour le match aller des quarts de finale de Ligue des Champions. Kevin De Bruyne a offert la victoire à City après une performance de haut vol, mais les Espagnols pourront encore jouer leur chance mercredi prochain, à l’Estadio Wanda Metropolitano.

Sans surprise, les Madrilènes ont joué sur la défensive dès l’entame, permettant aux Skyblues d’assiéger la surface adverse sans être menacé à l’arrière. La première période s’est ainsi révélée pauvre en occasions, Manchester City ne parvenant pas à briser le verrou mis en place par Diego Simeone.

Souvent à 11 derrière le ballon, l’Atlético a réussi à empêcher le développement du jeu de City qui a dû se contenter d’une possession stérile aux abords de la zone dangereuse.

La rencontre s’est désamorcée au retour des vestiaires, et la première occasion dangereuse est venue d’une passe appuyée de Kevin De Bruyne parfaitement amortie par Gündogan dont la frappe légèrement déviée s’est finalement écartée du cadre (47e). L’Atlético s’est rebellé sur des contres, dont l’un a abouti à une tentative trop faible de Llorente (51e), mais De Bruyne a rugi à nouveau sur coup franc, mettant Oblak à contribution en deux temps d’un tir rebondissant (55e).

C’est du métronome belge qu’est venue la libération pour Manchester City, lorsqu’il a été à la conclusion d’une passe en profondeur dans un trou de souris de Phil Foden à peine monté au jeu, glissant le ballon au-delà de Jan Oblak (1-0, 70e). Sa tentative du plat du pied, peu après, a buté sur une muraille madrilène (80e). Les dernières minutes ont été plutôt rythmées par les échauffourées que par de nouvelles occasions, et les deux équipes se sont quittées sur le score d’un but à zéro.

Les deux équipes joueront le match retour mercredi 13, à Madrid, pour une place en demi-finale.

Benfica s’était rebellé avant de craquer contre Liverpool

Liverpool s’est imposé face à Benfica, 1-3, à l’occasion de leur match aller en quarts de finale de la Ligue des Champions, mardi soir. Grâce aux buts de Konaté (17e), Mané (34e) et Luis Diaz (87e), et malgré la réduction du score de Nunez (49e), les Reds ont pris une sérieuse option sur la qualification pour les demi-finales.

La première mi-temps a été à sens unique tant Liverpool a pris à la gorge Benfica, profitant de ses attaquants virevoltants pour faire souffrir la charnière centrale composée d’Otamendi et Jan Vertonghen, qui a disputé toute la rencontre. Vlachodimos s’est montré en intervenant devant Salah puis (9e) Keita et Alexander-Arnold (12e), mais il n’a pas fallu beaucoup plus d’un quart d’heure à Liverpool pour prendre l’avantage, lorsque Robertson a déposé un coup de coin sur la tête d’Ibrahima Konaté par-dessus la défense lisboète quelque peu désorganisée (0-1, 17e). Les Reds ont doublé leur avance sur une phase rondement menée : Alexander-Arnold a trouvé Luis Diaz à l’aide d’une diagonale, et le Colombien a remis le ballon de la tête dans la course de Sadio Mané qui n’a plus eu qu’à terminer le travail (0-2, 34e). Après une occasion en or manquée par Salah sur une passe en profondeur lobée d’Alexander-Arnold (45e), les 22 acteurs sont retournés aux vestiaires.

Jan Vertonghen n'avait pas la tâche facile face à Mo Salah.
Jan Vertonghen n’avait pas la tâche facile face à Mo Salah.© iStock

Au retour sur la pelouse, Benfica a surpris Liverpool et Konaté qui a laissé passer un centre a priori anodin entre ses jambes alors que Darwin Nunez traînait derrière lui. L’attaquant ne s’est pas fait prier pour convertir le cadeau de son adversaire en fusillant Alisson à bout portant (1-2, 49e). Ce but a semblé donné un nouveau souffle aux visités, qui ont adopté une attitude positive et offensive, multipliant les contres et exploitant le positionnement très élevé des Reds. Everton aurait pu égaliser, à l’heure de jeu, mais son tir trop central a trouvé Alisson qui s’est couché rapidement pour empêcher la conclusion d’une contre-attaque fulgurante (60e). Les changements de Liverpool ont ensuite permis de rééquilibrer les échanges, bien que la menace lisboète ne se soit pas totalement éteinte. Luis Diaz est néanmoins venu définitivement étouffer les espoirs benfiquistes en profitant d’une passe déviée de Keita pour contourner le portier grec et inscrire un dernier but dans les dernières minutes de la rencontre (1-3, 87e), scellant par la même occasion le score final.

Benfica tentera de créer l’exploit à Anfield mercredi 13, lors du match retour.

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