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Ces entraîneurs qui font la différence: Leonardo Jardima, à l’assaut du Rocher

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Dans cette série estivale, Sport/Foot Magazine part à la découverte des entraîneurs qui font la différence. Quelles sont leurs méthodes, quels sont leurs secrets ? Parti de son île de Madère, Leonardo Jardim a suivi la trace de ses ancêtres portugais, des explorateurs partis conquérir un Nouveau Monde. Sa conquête à lui, c’est celle d’un Rocher.

Soulevé par les buts de Radamel Falcao, finement taillé par le pied gauche doré de James Rodriguez et supervisé par l’expérience d’Eric Abidal, le Rocher se préparait à devenir une montagne. Repris par des investisseurs russes alors que le club est retombé dans l’anonymat de la Ligue 2, Monaco rêve très grand, et s’installe comme un véritable challenger pour le PSG des Qataris. Claudio Ranieri est assis sur le banc de touche, et emmène son équipe à la barre des 80 points au bout du printemps 2014. Paris est champion, mais Monaco semble prêt à contester sa domination.

Quelques semaines et une Coupe du monde plus tard, tout s’effondre. Ranieri s’en va, le Real aligne les millions pour James et Falcao s’offre une découverte de la Premier League. Jorge Mendes, bien installé sur le Rocher, place alors ses pions, faisant de Monaco un carrefour pour les jeunes talents de sa société Gestifute. Et logiquement, c’est un coach portugais qui se retrouve sur le banc du stade Louis II. Le règne de Leonardo Jardim commence avec la suspicion qui entoure naturellement ces nouveaux employés qui semblent avoir été pistonnés par les amis du patron.

D’autant plus qu’en 2014, la cote des coaches portugais est en chute libre. La dernière Ligue des Champions remportée par José Mourinho date déjà d’il y a quatre ans, et la culture de l’instant l’a oubliée au profit des échecs retentissants du Special Two à Chelsea, puis Tottenham. André Villas-Boas fait rimer « nouveau Mourinho » avec arnaque, et le profil de Jardim ressemble justement à un mauvais copier-coller du parcours du Mou – carrière de joueur inexistante, CV universitaire -, les trophées en moins.

Philosophie et biologie

Au milieu d’une première conférence de presse ambitieuse, où il évoque ses objectifs en conjuguant résultats avec jeunesse et spectacle, Leonardo Jardim parle aussi de sa méthode d’entraînement. « Nous allons beaucoup travailler avec le ballon », explique le Portugais, en rupture totale avec les méthodes plus old school de son prédécesseur. Même lors de la préparation physique, la balle n’est jamais bien loin. Un style qui fait rapidement grincer des dents, le manque de coffre des joueurs étant pointé du doigt après cinq journées de championnat, et un départ catastrophique qui place l’ASM à l’avant-dernière place.

Mais dès le mois d’octobre, Jardim remet les choses au point dans les colonnes de L’Équipe, après une victoire arrachée dans les arrêts de jeu face à Montpellier : « Dans ma carrière, j’ai beaucoup lu Edgar Morin. Il dit qu’il n’est pas possible de regarder les choses de façon analytique, mais qu’il faut avoir une vision globale. Il faut arrêter de penser qu’on perd à cause de ci ou de ça. Le football est plus complexe, plus global. »

Leonardo Jardim ne peut pas s’empêcher de parler d’Edgar Morin. Sa rencontre spirituelle avec le philosophe français nous fait voyager dans l’espace et dans le temps, pour atterrir sur l’île de Madère, au milieu des années nonante, à une époque où Cristiano Ronaldo n’est pas encore la divinité locale. Jardim y étudie l’éducation physique, et reçoit d’un de ses professeurs une bibliographie au sein de laquelle se trouve Science avec conscience, ouvrage signé Morin.

Le coup de foudre est immédiat : « Le football, c’est une complexité. Ce sont différents éléments qui doivent former une dynamique de jeu », explique aujourd’hui le coach portugais, qui trouve là les principes fondamentaux de ce qu’il baptisera plus tard sa méthode écologique. Jardim le reconnaît textuellement dans Le Monde : « Edgar Morin m’a aidé à me pencher sur l’idée du global, et donc à construire ma méthode écologique. »

Si Leonardo est né au Venezuela, dans une ville de Barcelone qui le prédestinait déjà à un avenir près du ballon, le coach Jardim s’est découvert à Madère, où il débarque à quatre ans dans le sillage de sa famille revenue au pays. C’est là, dans le restaurant tenu par ses parents en bord de mer, qu’il a déclaré à sa mère qu’il deviendrait un jour l’entraîneur du Sporting. Il n’a alors que quinze ans, et est en admiration devant l’équipe de Carlos Queiroz.

Le rêve devient un objectif, et met vingt-quatre ans à devenir réalité. Il mûrit sur cette île perdue au milieu de l’Atlantique, qui voit forcément Jardim s’intéresser de près à la mer, au point d’envisager une carrière de biologiste marin. L’écologie s’installe inévitablement dans son champ de vision, et trace déjà les premiers contours de sa méthode : « Le terrain, c’est l’habitat naturel du footballeur. Le ballon doit rester au centre de son activité pour qu’il s’épanouisse. »

Périodisation tactique

Les principes de Leonardo Jardim s’affinent dans les auditoires, où il jongle entre son cursus universitaire et sa formation d’entraîneur, qui l’amène à croiser la route de Manuel Sergio, fondateur de la faculté de motricité humaine de Lisbonne et ancien maître de José Mourinho. Le professeur est l’auteur de la fameuse phrase : « Celui qui ne connaît que le football ne connaît rien au football », maintes fois reprise par le Special One au cours de sa carrière.

Leonardo Jardim
Leonardo Jardim© Icon Sport

« J’ai dit à José que le football était une science humaine, et qu’il fallait d’abord s’intéresser à l’humain », développe Manuel Sergio pour So Foot. Jardim abonde : « L’entraîneur est un gestionnaire d’une grande entreprise, qui doit maîtriser plusieurs domaines. »

L’étudiant Jardim se laisse également séduire par les études de Vitor Frade, considéré au Portugal comme le père de la périodisation tactique, cette méthode qui intègre toutes les composantes de la préparation (physique, technique, tactique, psychologique) sur le terrain, et autour du ballon. La globalité d’Edgar Morin appliquée au football, finalement.

Mourinho, qui a popularisé la périodisation tactique au plus haut niveau – parce qu’en football, les méthodes ne deviennent bonnes que quand elles gagnent des trophées -, la résume dans sa célèbre punchline du pianiste : « Un grand pianiste, pour se préparer, ne court pas derrière un piano et ne fait pas de pompes. Un grand pianiste, pour se préparer, il joue du piano. Tout simplement. Du matin au soir, selon de petites variations, mais toujours avec un piano. Le piano, c’est le ballon du footballeur. »

« Même si l’entraînement va travailler le physique, le ballon reste l’outil du footballeur, comme un musicien avec son instrument », confirme Jardim, qui opte rapidement pour les principes défendus par Vitor Frade. « J’ai testé la préparation de présaison classique où les joueurs passaient leur temps à courir, à monter et descendre des escaliers. C’est ainsi que je me suis rendu compte que ce n’était pas la méthode la plus efficace », explique le coach de Monaco quand il est amené à défendre sa manière de travailler.

« La condition physique, ce n’est pas le plus important. Le plus important, c’est jouer. Jamais Maradona ou Messi ne vont gagner le 100 mètres ou le marathon. »

Armé des principes de sa fin d’adolescence, Leonardo Jardim entre véritablement dans le milieu à 29 ans, cinq ans après avoir obtenu, à un âge record, le plus haut diplôme d’entraîneur validé par l’UEFA. L’universitaire, lui, conclut sa formation à Funchal par un mémoire consacré à l’analyse des corners de l’EURO 96. Il quitte alors son costume d’adjoint à Camacha pour prendre les rênes de l’équipe.

Homme de paille ou non ?

Nous sommes en 2003 et l’ascension commence. Le coach portugais profite des précédents créés par Mourinho et, avant lui, par Carlos Queiroz au pays : « Avec eux, les choses ont un peu changé lors des 25 dernières années au niveau des entraîneurs au Portugal : les gens donnent de l’importance à la compétence. »

Jardim se sent comme un poisson dans l’eau dans ce milieu où les diplômes pèsent plus lourd que le passé de joueur, et y plonge la tête la première. Il ne passera jamais plus de deux saisons dans le même club jusqu’en 2014, année de son arrivée sur le Rocher. L’objectif est limpide. Il est d’ailleurs annoncé quand, à 32 ans, il quitte son île de Madère pour tenter sa chance sur le continent, laissant sa famille derrière lui : si, à 40 ans, il n’est pas à la tête d’un club d’élite, Leonardo arrêtera sa carrière d’entraîneur.

Le jour de son quarantième anniversaire, Jardim est sur les terrains d’entraînement de La Turbie. Quelques semaines plus tôt, il a quitté le Sporting de ses rêves pour devenir coach de Monaco, et allonger un CV qui renseigne déjà des passages à Braga et à l’Olympiacos, ainsi que des titres de champion en deuxième (avec Beira Mar) et troisième (avec Chaves) divisions portugaises. Le parcours est flatteur, mais pas assez pour lui décoller l’étiquette d’homme de paille placé par Jorge Mendes à la tête des Monégasques.

Lorsque les critiques s’estompent en France, elles naissent à l’internationale. Au terme d’une défaite par le plus petit écart face aux hommes de Jardim, Rudi Völler, directeur sportif du Bayer Leverkusen, ne peut masquer sa frustration : « Vous devez vous rendre compte que ce que fait Monaco sur le terrain, ça n’a rien à voir avec le football. »

Mal à l’aise face aux blocs regroupés affrontés sur le territoire français, le onze du Rocher fait des merveilles lorsqu’il peut laisser le ballon à l’adversaire en Ligue des Champions. La qualification pour les huitièmes de finale est acquise avec quatre petits buts marqués, contre un seul encaissé, dans un groupe qui abritait aussi le Zenit et Benfica. L’étiquette de pion de Mendes est déchirée, et remplacée par celle d’entraîneur défensif, inévitablement accompagnée par les clichés qui accompagnent l’importante immigration portugaise en France et sa propension à travailler dans le bâtiment.

Le mur construit par Jardim écarte encore Arsenal en huitièmes, au bout d’une victoire pleine de réalisme à Londres, avant d’échouer face à la Juventus au stade suivant. Le Portugais emmène Monaco sur le podium, et s’offre un séjour prolongé sur le Rocher.

Résultats avant tout

Auto-proclamé « Truelle d’or », en référence ironique à son absence de la liste des nominés pour le titre d’entraîneur de l’année, Jardim sort les outils pour reconstruire un onze l’été suivant. Comme un symbole de la nouvelle saignée qui a frappé son noyau, les trois buteurs de l’Emirates Stadium ont quitté Monaco : Dimitar Berbatov était déjà à bout de souffle, tandis que Geoffrey Kondogbia (parti à l’Inter) et Yannick Carrasco (vendu à l’Atlético) ont fait entrer des millions dans les caisses.

Un exode complété par le départ d’Anthony Martial à Manchester United en toute fin de mercato, pas anticipé par les dirigeants, et qui laisse Jardim à court de talent offensif. Le Portugais, incapable de « produire le football de qualité » qu’il avait promis un an plus tôt à cause d’un noyau trop limité, joue la sécurité pour s’inviter une nouvelle fois dans la course au podium.

Avec six victoires sur le score de 1-0 et quatorze matches nuls, l’ASM coiffe Nice au poteau pour gratter la troisième place. Les critiques sur le jeu produit par les Monégasques sont plus virulentes que jamais, d’autant plus qu’il faut descendre au-delà de la vingtième place du classement des buteurs pour trouver la trace d’un artificier venu du Rocher. Et c’est un milieu de terrain, puisque Bernardo Silva et ses sept buts emmènent la « force de frappe » monégasque, devant Thomas Lemar et Fabinho.

Le meilleur attaquant de l’ASM est Guido Carrillo, qui n’a marqué que quatre fois sur l’ensemble de la saison. Jardim aime travailler à partir des points forts de son noyau, et l’attaque n’en fait clairement pas partie.

« Bien jouer, c’est seulement marquer un but de plus que l’adversaire », affirme le coach portugais, qui monte au créneau dans L’Équipe en janvier 2016 pour défendre son bilan et ses joueurs. Il ajoute que « gagner avec la manière, c’est pour Barcelone », et qu’il n’a « jamais entendu un supporter se plaindre de la qualité de jeu quand son équipe est championne. »

La troisième marche du podium et une victoire en barrages vers la C1 face à un Villarreal en plein chaos suite au départ surprise de son entraîneur permettent à Jardim d’entamer sereinement, et pour la première fois de sa carrière, une troisième saison à la tête du même club. Tant pis pour les esthètes nostalgiques du football d’hier, auxquels il répond toujours de la même manière : « Beaucoup d’amis me disent qu’avant, les joueurs pratiquaient un meilleur football. Bien sûr, mais ils avaient beaucoup plus de temps pour réfléchir, et donc le temps de bien jouer. »

Monaco show

Le mercato monégasque a été plus serein. Personne ne s’est intéressé à cette équipe sans fard, ce qui a permis à Lemar ou à Bernardo Silva de s’offrir une saison supplémentaire au stade Louis II. Les arrivées de Djibril Sidibé et de Benjamin Mendy sont une bouffée d’air frais pour les postes d’arrières latéraux, permettant à Fabinho d’être transformé en milieu de terrain par son coach pendant que le taulier polonais Kamil Glik débarque de Turin pour revêtir le costume de patron de la défense. Aux avant-postes, le retour de Valère Germain et la résurrection de Falcao font le reste.

Monaco s’installe en 4-2-2-2, avec des meneurs de jeu excentrés (Lemar et Bernardo) qui repiquent sans cesse entre les lignes pour cueillir des ballons, et offrent les couloirs à des latéraux inexorablement portés vers l’offensive. Le système sublime les qualités des joueurs, et déroule enfin le football promis par Leonardo Jardim deux ans plus tôt, lors de sa conférence de presse de présentation à La Turbie : « Ma vision d’un football de qualité commence par la pression à exercer sur l’adversaire quand on n’a pas le ballon. Ensuite, quand nous l’aurons, nous chercherons la qualité dans nos passes et l’utilisation des espaces sur les flancs. »

Le système à deux pointes permet de presser haut la relance adverse. Et une fois le ballon récupéré, le génie de Bernardo Silva et de Lemar font le reste, servant sur un plateau Falcao, en transe complète lors du début de saison où presque chacune de ses frappes finit au fond des filets. Le spectacle est total, et monte encore d’un cran quand l’explosion de Kylian Mbappé permet à Monaco d’exaucer le triple souhait prononcé à l’arrivée du coach portugais : des résultats, du spectacle, et des jeunes du centre de formation.

Le teenager français emmène Monaco jusqu’en demi-finale de la Ligue des Champions, et dépose le Rocher sur le toit de la France, mettant un terme à cinq années d’hégémonie parisienne. Pour détrôner Paris, Monaco s’est métamorphosé en s’appuyant sur ses talents offensifs : d’1,24 but par match lors de la première saison de Leonardo Jardim sur le banc du club, la moyenne a décollé à 2,68 buts par rencontre. Inévitablement séduisant.

Leonardo Jardim est donc devenu fascinant. Les médias l’ont suivi à la pêche, ont organisé une rencontre avec Edgar Morin, et ont voulu tout savoir sur sa fameuse méthode écologique, tellement décriée lors de ses premiers mois à La Turbie. Au pays, là où il a toujours vécu dans l’ombre de ses charismatiques prédécesseurs, il est désormais invité à prendre la parole lors de congrès organisés pour les coaches locaux. C’est lors de l’un de ces événements qu’il a été amené à s’exprimer sur la réussite de ses compatriotes sur les bancs de touche des quatre coins de l’Europe.

« Les entraîneurs portugais sont bien vus à l’étranger car ils sont capables de parler de football, mais aussi de médecine sportive ou de gestion, leurs connaissances sont larges », a expliqué Jardim, rendant à la fois hommage à la globalité du monde de Morin et à l’enseignement de Manuel Sergio.

Avide de nouveauté

Dans le Journal du Dimanche, le coach de Monaco va plus loin pour expliquer cette mode des entraîneurs portugais, son cas n’étant plus isolé en France depuis la pige réussie de Sergio Conceição à Nantes : « C’est sans doute lié à notre tradition de migration. Les Portugais ont une vraie capacité à s’adapter à la culture, aux différences, aux circonstances. »

Venu d’un pays d’explorateurs, et confronté à la migration dès son plus jeune âge, Leonardo Jardim a puisé dans cet ADN portugais un goût démesuré de la découverte et de la nouveauté. Ce n’est pas un hasard s’il a toujours fait ses valises rapidement dans des clubs où il rencontrait pourtant le succès. Pas un hasard non plus si son seul séjour prolongé se déroule à Monaco, dans une institution où le noyau a été chamboulé chaque année depuis sa prise de fonction.

Jardim est avide de nouveauté. Son mémoire sur les corners de l’EURO 96 l’intéressait tout particulièrement, parce que c’était un travail que personne n’avait encore réalisé. À ses débuts comme entraîneur de jeunes, alors qu’il avait seulement la vingtaine, il prenait le pouls de ses joueurs en posant le doigt sur leur carotide, à une époque où les cardiofréquencemètres n’étaient pas encore généralisés dans les clubs de football.

Ses méthodes ont évolué, par essai et erreur, parce qu’il admet lui-même qu’il faut « des mois, voire des années pour comprendre ce que c’est de diriger une équipe », et que la confrontation à la réalité est un élément capital de sa méthode : « Nous sommes des hommes de terrain, pas des théoriciens. »

Le football de Leonardo Jardim est aussi difficile à définir que le 4-4-2, système complexe qui peut prendre toutes les formes en possession du ballon, en fonction des profils alignés par l’entraîneur. Sa méthode, par contre, est limpide. Mais pas question de profiter de résultats qui lui donnent le vent en poupe pour l’imposer au monde : « C’est ma méthode. Elle n’est pas meilleure que les autres, mais c’est la mienne », se contente d’affirmer l’entraîneur de Monaco, conscient malgré les années d’études que le football n’est pas une science exacte. La preuve en une phrase : « Un vrai passionné de football n’a pas de certitudes. Il a des opinions, mais il sait très bien que tout peut changer. »

PAR GUILLAUME GAUTIER

21 top buteur – Radamel Falcao

Radamel Falcao
Radamel Falcao© BELGAIMAGE

C’est assurément la résurrection de l’année. Incapable de dépasser la barre des dix buts en championnat depuis quatre ans, Radamel Falcao a planté 21 roses dans le jardin du titre monégasque.

De quoi se hisser sur le podium du classement des buteurs, loin derrière Alexandre Lacazette (28) et Edinson Cavani (35).

9038 spectateurs – Monaco 2016-2017

C’est le paradoxe monégasque : le champion de France devient lanterne rouge quand il s’agit de parler d’assistance, puisque le stade Louis II n’a accueilli que 9.038 spectateurs de moyenne cette saison.

Loin devant, Paris (45.159) devance les Olympiques, Marseille (39.898) et Lyon (39.171).

10 top passeur – Thomas Lemar

Thomas Lemar
Thomas Lemar© BELGAIMAGE

Positionné sur le flanc gauche par Leonardo Jardim, qui lui laisse la possibilité de se déplacer vers l’axe pour jouer les meneurs de jeu, Thomas Lemar a offert 10 buts à ses coéquipiers cette saison.

Dans tout le championnat, seul Morgan Sanson, passé de Montpellier à Marseille l’hiver dernier, a fait mieux (12).

17 clean sheets – Danijel Subasic

Danijel Subasic
Danijel Subasic© BELGAIMAGE

En plus d’être l’un des joueurs avec le plus d’années passées sur le Rocher au compteur, Danijel Subasic a préservé ses filets inviolés à 17 reprises cette saison.

Le Croate devance Kevin Trapp, auteur de 16 clean sheets avec Paris en 24 matches joués, mais doit céder les lauriers à Yohann Pelé (Marseille, 18).

20 révélation – Kylian Mbappé

Kylian Mbappé
Kylian Mbappé© BELGAIMAGE

Impossible de parler de Monaco sans citer le nom de Kylian Mbappé. Inconnu en début de saison, l’attaquant s’est installé dans le onze à la fin de l’hiver et a fini la saison en trombe, avec 20 buts et 7 passes décisives en 24 rencontres.

Le Rocher semble déjà devenu trop petit pour son talent.

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