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Ces entraineurs qui font la différence: Carlo Ancelotti, le gourmand

Dans cette série estivale, Sport/Foot Magazine part à la découverte des entraîneurs qui font la différence. Quelles sont leurs méthodes, quels sont leurs secrets ? Après Antonio Conte, un autre Italien : Carlo Ancelotti. Déjà gourmand comme joueur, il l’est aussi comme entraîneur. C’est notamment lui qui a offert la Décima au Real et un 27e trophée au Bayern.

Soyons honnêtes : si nous aimons lire, nous ne sommes pas fan des biographies et encore moins des biographies de sportifs. Elles sont souvent insipides, se limitent à une compilation d’anecdotes et de matches rejoués sur papier, sans grand intérêt. Bien sûr, il y a des exceptions pour ceux que la vie n’a pas épargnés et qui n’ont pas peur d’en parler. Comme le livre de Zlatan.

La semaine dernière, nous avons également pris du plaisir à lire la première biographie de Carlo Ancelotti. Elle est signée par un ami, Alessandro Alciato, dont Ancelotti a été le témoin de mariage. Quand un ami parle, ça peut sembler hagiographique, flatteur. Mais Alciato emploie le ton juste. Il est honnête, relativise. Ancelotti a remporté trois fois la Ligue des Champions et a été champion avec Milan, Chelsea, le PSG et le Bayern mais on le décrit surtout comme un bon vivant, un homme plein d’humour et un grand psychologue. Un bonhomme qui aime manger, boire du bon vin et fréquenter les restaurants raffinés. C’est le fil rouge de son histoire. « Je ne suis jamais aussi heureux que lorsque je peux me goinfrer comme un cheval », dit-il notamment sans vergogne. « Le président de Parme aurait voulu me vendre au kilo : il aurait fait une excellente affaire. Tant qu’il y a à manger, je mange. » D’où notre titre.

Les débuts

Personne ne sera étonné d’apprendre qu’il est né dans une famille de fermiers à Reggiolo, dans la Plaine du Pô, entre Milan, Bologne et Florence, où de longues lignes droites mènent vers la Toscane. Le dimanche, c’est le jour des tortellini, la journée la plus chaleureuse de la semaine, celle qu’on passe en famille, entre la maison et l’église. Chez les Ancelotti, on connaît les normes et les valeurs : les tortellini, le vin et la viande de porc, 365 jours par an mais surtout le dimanche. Le porc, c’était la viande des fermiers, pauvres mais civilisés. Quand il y repense, Ancelotti éprouve la même sensation qu’un Indien face à une vache ou qu’un fan du PSG face à Zlatan : c’est sacré !

À l’époque, la vie à la ferme est dure : il n’y a pas de machines. Sa famille travaille la terre, sème et attend. Si la chance est au rendez-vous, la récolte est bonne. Une fois le lait vendu, il faut attendre qu’il soit transformé pour être payé. Dans sa biographie, il explique que son travail d’entraîneur ne diffère guère : on travaille (l’entraînement), on sème (les idées) et on attend la récolte (les trophées). Pour lui la vie reste celle des fermiers, des tortellini et de la viande de porc. Envers les joueurs, il se comporte davantage comme un ami et comme un psychologue. Il rit et se dispute avec eux.

Deux hommes ont marqué sa carrière de joueur (et, plus tard, celle d’entraîneur) : Nils Liedholm, qu’il a rencontré à la Roma, et Arrigo Sacchi, qui l’a rendu meilleur à Milan. Le Baron (c’est le surnom de Liedholm) lui a appris à se calmer et à faire du théâtre. Le Suédois, qui est allé le chercher à Parme, alors en Série B, fait rire le vestiaire romain et n’élève jamais la voix. Les joueurs sont libres mais ils obtiennent des résultats. À l’époque d’Ancelotti, la Roma dispute (et remporte) quatre finales de coupe. Elle décroche également un titre. On l’appelle Il Bimbo (le bébé) et il affirme qu’il y retournera un jour comme entraîneur. Il estime être redevable à la ville de Rome où depuis qu’il a remporté le scudetto, il peut toujours manger gratuitement au restaurant.

C’est pourtant là qu’est apparu son point faible. « Achille avait son talon, Pinocchio et Mauro Tassotti avaient leur nez, moi j’avais mes genoux », écrit-il dans sa biographie. Après deux graves blessures, il met du temps à revenir. Un temps qu’il consacre à sa rééducation et… à manger. Des fettucini aux champignons à minuit. Un jour, en équipe nationale, il rentre en retard à l’hôtel où Bearzot, le sélectionneur, l’attend : lui, Tardelli et Gentile sont restés un peu trop longtemps à table.

Lorsque la Roma le renvoie – il est le seul qui peut rapporter de l’argent au club – Sacchi le repêche. Malgré ses genoux en mauvais état, Milan le voulait. La collaboration va s’avérer excellente sur le plan sportif – deux coupes d’Europe des champions, deux titres – mais surtout, Ancelotti va découvrir que Sacchi, qu’il a pris pour un fou, est en fait un génie ! Un maître aux méthodes novatrices. Pendant des heures, ils révolutionnent Milan. Du travail physique à n’en plus finir, des discussions tactiques et même psychologiques démontrant que le cerveau est capable d’assimiler énormément de choses. Tout est expliqué de façon à ce que chacun y croie. Même Van Basten, le dernier résistant, qui aime jouer à l’instinct. Ancelotti y apprend les méthodes de relaxation sur la musique des Chariots de feu lors desquelles les psychologues disent aux joueurs de se détendre et d’écouter battre leur coeur. À ce moment-là, le mot spiritualité n’est pas encore à la mode. Aujourd’hui encore, dans les périodes de stress, il fait appel à ces méthodes. À l’époque, la moitié de l’équipe s’endormait mais ça marchait (à condition que Sacchi ne parle pas anglais avec les étrangers car tout le monde se mettait à rigoler).

Chaud aux fesses

Pour le mettre en confiance, Sacchi falsifiait les résultats des tests physiques d’Ancelotti sur 30 mètres. Il n’hésite pourtant pas à dire que dans un sprint à deux, il terminait toujours… troisième. Et loin derrière.

Mais Sacchi croit en Ancelotti. Au point qu’en 1991, il le prend comme adjoint en équipe nationale. C’est le début de la carrière d’entraîneur du coach actuel du Bayern. Un événement précipité par le fait que Fabio Capello, qui lit très bien le jeu mais ne dialogue pas, a été le premier à écarter Ancelotti du onze de base au profit d’Albertini. Ancelotti a alors préféré raccrocher et passer sur le banc au côté de son maître. Détail amusant : lors de son premier match en tant que sélectionneur national, Sacchi fait appel à Ancelotti comme joueur mais en fait, il est directement intégré au staff. Ensemble, en 1994, ils hissent l’Italie en finale de la Coupe du monde, où ils perdent le match de trop. Physiquement, l’équipe était à bout. Le staff aussi car Sacchi exige énormément de ses adjoints, chargés de déceler et de noter chaque mouvement de l’adversaire. C’est là qu’Ancelotti apprend à faire attention au moindre détail, ce qui va lui servir plus tard.

Un an après la Coupe du monde, Ancelotti vole de ses propres ailes. D’abord à la Reggiana puis à Parme. Des ailes pas toujours déployées comme il le souhaite car, sur le banc, il a parfois chaud aux fesses, tant il sait que s’il ne gagne pas, il est viré. À l’époque, il n’emmène pas toujours son staff avec lui et n’est pas très exigeant en matière de transferts. Souvent, on lui impose des joueurs. Par contre, il n’admet pas qu’on s’immisce dans la composition de l’équipe, même lorsque la direction se montre trop entreprenante comme à la Juve, à Milan, avec Berlusconi ou au Bayern, où on trouve de nombreux connaisseurs.

Ses débuts ne sont pas fructueux car ses équipes ne sont pas suffisamment fortes pour gagner quoi que ce soit. À la Juve, où il succède à Marcelo Lippi, il doit se contenter de deux deuxièmes places. Six mois plus tard, il apprend par la presse que ce même Lippi reprend sa place. Entre la direction de la Juve et Ancelotti, ça ne va jamais être le grand amour. Il estime qu’on le prend pour « un porc incapable d’entraîner. » Ancelotti, c’est la Roma ou Milan, pas la Juventus, malgré les présences de Deschamps, Henry, Trezeguet et Zidane, ou Davids et Del Piero. Son passage à Turin lui vaut le surnom d’anti-fantaisie. Déjà à Parme, il refuse d’engager Roberto Baggio car il n’y a pas de place pour un numéro 10 dans son 4-4-2. À moins que ça ne soit Zidane, un joueur de rêve qu’il admire. « C’était une comète tombée du ciel, un poster décroché du mur, un seigneur du ballon », dit Ancelotti. Bien des années plus tard, Zizou sera son adjoint au Real avant de prendre la place d’entraîneur principal après quelques mois de règne de Rafa Benitez. C’est aussi Zidane qui, cette saison, a éliminé le Bayern de la Champions League. Comme si Ancelotti faisait un complexe. Mais en fait, il l’admire : « C’est le joueur qui m’a le plus fait bander. Un spectacle à lui tout seul qui ne m’a jamais déçu. Comme disait José Altafini, un ancien joueur : Zidane bouge les pieds avec la même facilité qu’il beurre sa tartine. »

Aujourd’hui, il ne jure plus uniquement par le 4-4-2. À Milan, il développe le système en sapin de Noël : un gardien, quatre défenseurs, trois médians, deux soutiens offensifs et un attaquant de pointe. Ça arrive un peu par hasard, après une discussion avec Andrea Pirlo qui demande à pouvoir jouer dans l’axe, devant la défense. Ancelotti a peur – il estime que Pirlo garde trop le ballon – mais il essaye tout de même. Et Pirlo s’est mis à jouer tout simplement, ce qui a permis à Milan de jouer offensivement, comme Berlusconi le souhaitait. Car c’est la philosophie du club : faire plaisir et se faire plaisir. À l’époque, tout le monde s’amuse en regardant jouer Pirlo, Gattuso ou Kaka, un des joueurs les plus intelligents qu’il ait entraîné et qu’il situe juste derrière Zidane et Cristiano.

Son Milan va jouer deux finales européennes. En 2005, contre Liverpool, il s’incline aux tirs au but après avoir mené 3-0 et avoir été rejoint au score en six minutes. Deux ans plus tard, les deux clubs se retrouvent au même stade. Cette saison-là, Liverpool a éliminé Chelsea en demi-finale. Dans sa biographie, Ancelotti avoue que, lors du match retour, il a supporté les Reds parce qu’il savait que, s’ils allaient en finale, Milan gagnerait, tant il était sur de lui sur le plan psychologique. Et la suite lui donne raison : ce soir-là, à Athènes, Pippo Inzaghi inscrit deux buts. Au total, Ancelotti a entraîné Milan pendant huit ans, de 2001 à 2009. Quand on sait qu’en 20 ans de présidence, Silvio Berlusconi a consommé 13 entraîneurs, c’est un exploit.

L’ami des stars

Sa gueule et sa philosophie particulières l’amènent à Londres, où Roman Abramovich veut que Chelsea produise aussi du beau football. En 2010, il est champion d’Angleterre mais un an plus tard, tout est fini. Il passe ensuite brièvement par le PSG (un titre) et le Real (La Décima plus une coupe mais pas de titre). Lorsqu’il décide de mettre Gareth Bale sur le banc, le président Pérez, qu’il n’a même pas rencontré lors des négociations, lui fait savoir que l’agent du gallois l’a appelé pour tirer les choses au clair et lui demande ce qu’il compte faire du joueur le plus cher au monde. « Rien, président », répond Ancelotti. Quelques semaines plus tard, Décima ou pas, il peut partir, malgré les supplications des joueurs. Cristiano Ronaldo avait déclaré quelques semaines plus tôt qu’Ancelotti allait terminer sa carrière d’entraîneur au Real : il s’est trompé.

Tous les joueurs ayant travaillé avec l’Italien sont élogieux. Ils mettent en avant son humour, son sens de la psychologie et son calme le long de la ligne de touche. En Angleterre, lorsque Didier Drogba est critiqué pour avoir tendance à plonger trop facilement dans le rectangle, Ancelotti laisse le soin à John Terry d’expliquer à l’Ivoirien qu’un tel comportement n’est pas adapté à la culture footballistique anglaise. Il perd rarement le contrôle de ses nerfs et si ça arrive, c’est en italien. Après son bref passage par Chelsea, il raconte qu’Abramovich lui demandait d’être plus strict avec les joueurs tandis qu’au Real, la direction estimait que l’équipe s’entraînait trop peu par rapport aux autres et qu’il était trop coulant avec les stars. Lorsque Cristiano Ronaldo dit qu’il n’a pas envie de jouer en 4-4-2 avec un autre attaquant à côté de lui, Ancelotti répond : « Qui suis-je pour me disputer avec un joueur qui marque 60 buts par saison ? Je vais chercher une autre solution. »

Les joueurs l’adorent. « José Mourinho sait comment s’y prendre avec un joueur, Carlo sait comment s’y prendre avec un homme », dit Ibrahimovic. Lorsque David Beckham annonce qu’il veut jouer à Milan, Ancelotti l’invite à manger dans un grand restaurant. Il pense avoir affaire à un enfant gâté aux caprices de star mais découvre un homme chaleureux et très professionnel. Les dirigeants de clubs n’ont toutefois pas toujours été d’accord avec Ancelotti. « Le plus bizarre, c’est que les clubs me demandent d’amener de la sérénité dans le groupe et de bien m’entendre avec les joueurs mais que ça ne leur suffit pas. Alors, c’est avec eux que mes relations se dégradent », déclare-t-il, à ce sujet, dans une autre biographie. Après Milan, Ancelotti n’a plus jamais retrouvé la même atmosphère familiale.

Au Bayern aussi, on lui reproche de ne pas être un leader à la Mourinho, à la Pep ou à la Simeone. Thiago est devenu un leader, Robben a retrouvé son niveau, Lewandowski marque régulièrement, Neuer multiplie les clean-sheets mais le Bayern n’a pas tout gagné comme à l’époque de Guardiola, Van Gaal ou Heynckes, ses prédécesseurs. « Cette saison, nos adversaires en championnat étaient plus confiants parce qu’ils sentaient que nous étions à prendre », dit Neuer à ce sujet dans The Guardian. La plupart du temps, Ancelotti a joué en 4-3-3, parfois en sapin de Noël, les deux ailiers se rapprochant alors de l’attaquant de pointe pour faire de la place sur les flancs. On a également critiqué ses entraînements et le fait qu’il préfère les anciens aux jeunes. Renato Sanches, Joshua Kimmich et Kingsley Coman ont eu moins de temps de jeu. La moyenne d’âge de la Bundesliga est de 25,8 ans, celle du Bayern lors de la dernière journée était de 29,4 ans.

Il a été champion mais ce n’était pas ce que le Bayern souhaitait le plus. En Bavière, on veut gagner la Ligue des Champions. Mais en quarts de finale, il est tombé sur Zidane…

Robert Lewandowski

Robert Lewandowski
Robert Lewandowski© BELGAIMAGE

Pierre-Emerick Aubameyang (Borussia Dortmund) a inscrit 31 buts en 32 matches, ce qui a fait de lui le meilleur buteur de Bundesliga.

Mais l’attaquant le plus rentable, c’est Robert Lewandowski.

Le Polonais du Bayern a inscrit 30 buts et délivré 7 assists en 33 matches tandis qu’Aubameyang n’a fait que deux passes décisives.

Anthony Modeste (Cologne) a marqué 25 fois, Timo Werner (RB Leipzig), 21 fois.

Dans le top 10 des buteurs, on retrouve un autre joueur du Bayern : Arjen Robben, auteur de 13 buts en 26 matches.

Borussia Dortmund 2016-2017

Le Bayern arrive en deuxième position en termes de spectateurs avec 75.000 personnes, soit la capacité totale de l’Allianz Arena. À la première place, le Borussia Dortmund possède non seulement le meilleur buteur mais aussi le public le plus fidèle. Il faut dire que le Signal Iduna Park (81.360 places) est le plus grand stade de Bundesliga. Lors de la saison écoulée, le club a accueilli, en moyenne, 79.712 spectateurs. Schalke 04 complète le podium avec 60.762 spectateurs. Étonnamment, Hambourg, qui a dû lutter pour son maintien jusqu’à la dernière journée, attire en moyenne 52.351 spectateurs. La moyenne de la Bundesliga est de 41.527 par match. Elle est tirée vers le bas par les clubs descendants comme Ingolstadt (15.000) et Darmstadt (17.400).

Thomas Müller

Thomas Muller
Thomas Muller© VI Images / Maurice van Steen

Il a passé plus de temps sur le banc que par le passé mais le numéro 2 des assists en Bundesliga et le meilleur des Bavarois à ce petit jeu demeure Thomas Müller avec ses 14 passes décisives. Il n’est devancé que par Emil Forsberg (19 assists).

Le Suédois n’a inscrit que huit buts mais il en a amené bien plus : à Leipzig, il porte le numéro 10 mais il joue sur le flanc gauche.

Il a 25 ans et a été sacré Joueur de l’Année à deux reprises en Suède, où il y a une vie après Zlatan. Son meilleur coup : trois assists lors du fameux 4-5 face au Bayern. Ousmane Dembélé (13), la perle de Dortmund que tout le monde s’arrache est troisième.

Manuel Neuer

Manuel Neuer
Manuel Neuer© BELGAIMAGE

Le Bayern n’a encaissé que 22 buts en 34 matches, ce qui en fait de loin la défense la plus imperméable du pays. Hoffenheim, deuxième de ce classement, en a encaissé 37.

Manuel Neuer a préservé ses filets intacts à 14 reprises, soit deux de plus qu’Oliver Baumann (Hoffenheim). Rune Jarstein (Hertha BSC) est troisième.

Koen Casteels présente une très belle moyenne avec Wolfsburg, qui luttait pourtant pour le maintien : il a rentré 8 clean sheets en 20 matches.

Javi Martínez

Javi Martinez
Javi Martinez© VI Images / Fotografie Peter Lou

Arjen Robben a livré une excellente saison mais, à 33 ans, on ne peut pas parler de révélation.

Troisième au classement des cotes de Kicker, Frank Ribéry n’en est pas une non plus.

Le Bayern est une équipe âgée comme le prouvent les quatrième et sixième places de Robert Lewandowski (28 ans) et Philipp Lahm (33 ans).

Doit-on considérer le retour au premier plan de Javi Martinez comme une révélation ?

À 28 ans, l’Espagnol a été repositionné en défense centrale la saison dernière et il a prouvé que l’idée était judicieuse.

Quoi qu’il en soit, le meilleur jeune du championnat est l’extérieur gauche Ousmane Dembélé (20 ans), passé de Rennes à Dortmund l’été dernier et déjà cité dans les plus grands clubs, comme Barcelone.

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