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Cannavaro: « Une Belgique à maturité, une Italie à la croisée des chemins »

Le champion du monde 2006 qui a notamment entrainé un certain Axel Witsel lors de sa période en Chine livre ses impressions avant le duel italo-belge de ce vendredi en quarts de finale de l’Euro.

Pour Fabio Cannavaro, capitaine de l’Italie championne du monde en 2006 et Ballon d’Or la même année, l’Italie se trouve « à la croisée des chemins » avec le quart de finale de l’Euro contre la Belgique, vendredi, à Munich. L’ancien défenseur s’est exprimé mercredi dans la Gazzetta dello Sport.

« J’aime beaucoup cette équipe d’Italie », a expliqué Cannavaro. « Pour l’idée de jeu qu’elle exprime, pour le travail de Mancini, pour le chemin parcouru, parce qu’on ne réalise pas une série de 31 matchs sans défaite s’il n’y a pas de substance. Seulement, face à la Belgique, nous sommes à la croisée des chemins. Il faut combiner la beauté et le résultat, et c’est logique qu’en avançant, la tension augmente et tout peut se compliquer en un instant. Et puis il faut aussi un peu de chance. »

Côté belge, l’incertitude concerne l’état physique de Kevin De Bruyne et Eden Hazard, sortis blessés en huitièmes de finale contre le Portugal. « Ce serait déjà un coup de chance, il ne faut pas être hypocrite », a confié Cannavaro au sujet de la possible absence des deux stars. « Mais ce serait une erreur de préparer le match en imaginant ces absences. Pour moi, Kevin De Bruyne est le numéro un au monde pour la vision du jeu et la qualité de la dernière passe. En plus, il marque avec une certaine continuité. S’il est là, tu fais quoi? » Selon Cannavaro, « la Belgique possède quatre-cinq joueurs capables de résoudre le match à eux seuls. Je pense à Lukaku et à Mertens, même si le Napolitain n’est pas au mieux ces derniers temps, mais il a une grande facilité de tir et il ‘voit’ le but. J’ajoute les deux incertains et Witsel, que je connais bien, car je l’ai eu à Tianjin (dont Cannavaro a été l’entraîneur, ndlr): un milieu de terrain complet, capable de bien faire n’importe quelle chose. En plus, ils ont Courtois, un excellent gardien, et j’aime beaucoup la gestion du séletionneur Martinez. »

Pour Cannavaro, « cette équipe belge n’est pas celle que nous avons affrontée en 2016 (victoire de l’Italie 2-0, ndlr), mais un groupe au sommet de sa maturité, parmi les favorites de l’Euro. » Comme joueur, Cannavaro avait affronté la Belgique à l’Euro 2000 (victoire italienne 0-2, ndlr).

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