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Aubameyang, Monsieur 70%

Il y a dix jours, Pierre-Emerick Aubameyang a été élu Footballeur africain de l’Année. A Dortmund, il s’est rapidement mué en ce que nul ne soupçonnait en lui : un redoutable buteur.

Dortmund n’avait pas décelé la valeur de Pierre-Emerick Aubameyang lors de son embauche en 2013 mais a depuis lors revu son jugement et a prolongé son contrat jusqu’en 2020. A son arrivée au Borussia, un certain Robert Lewandowski, l’actuel avant du Bayern, évoluait en pointe et l’Africain de l’Année a dû se rabattre sur le flanc, droit ou gauche, en fonction des besoins de l’équipe. L’entraîneur d’alors, Jürgen Klopp, avait pointé pas mal de points à travailler chez le Gabonais :

« Il doit notamment apprendre à être dangereux aussi quand il ne peut pas se contenter de sprinter à travers la ligne arrière. Sinon, son jeu est trop prévisible », estimait l’entraîneur, qui aurait placé Aubameyang sur la liste des footballeurs à vendre, en été 2014, d’après le journal de qualité Süddeutsche Zeitung.

Désormais, Aubameyang ne mise plus seulement sur ses sprints. A la mi-novembre, il atteignait une moyenne d’un but toutes les 71 minutes alors que durant sa première saison à Dortmund, il ne trouvait le chemin des filets que toutes les 165 minutes et la saison dernière toutes les 152 minutes. Il exploite maintenant 70 % des occasions qu’il reçoit, depuis qu’il a quitté l’aile pour le centre de l’attaque.

Son épanouissement est lié à l’approche de Tuchel qui, plus que Klopp, s’appuie sur la possession du ballon et épuise moins vite ses éléments offensifs. Alors que l’année dernière, Aubameyang parcourait 11,03 kilomètres par match, il n’en abat plus, en moyenne, que 9,57 et est donc plus frais devant le but.

Par Thomas Hennecke et Christian Paul

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