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Attribution des Coupes du monde: Michel D’Hooghe ferait l’objet d’une enquête

Michel D’Hooghe, ainsi que deux autres membres du Comité exécutif de la FIFA, la Fédération Internationale de football, font l’objet d’une enquête sur la régularité éthique de l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022, selon plusieurs médias britanniques jeudi.

L’Espagnol Angel Maria Villar Llona, vice-président de la Fifa, le Thaïlandais Worawi Makudi et l’ancien président de l’Union belge et du Club brugeois Michel D’Hooghe font l’objet d’une enquête et pourraient se voir infliger des sanctions disciplinaires au sein de la FIFA pour n’avoir pas respecté le code éthique lors de l’attribution des Coupes du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). La Belgique – avec les Pays-Bas – s’était portée candidate à l’organisation du Mondial 2022.Michel D’Hooghe n’était pas joignable, jeudi matin, pour commenter cette information.

Le nom de Franz Beckenbauer, ancien membre du Comité exécutif de la FIFA, ainsi que celui du Chilien Harold Mayne-Nicholls, tous les deux membres du Comité d’inspection, sont aussi cités. La semaine dernière, Michael Garcia avait annoncé qu’une enquête avait été ouverte sur « un certain nombre de personnalités ». Cet avocat et ancien procureur fédéral américain a réalisé et remis début septembre, à la demande de la FIFA, un rapport de sa Commission d’éthique sur la régularité de l’attribution des Mondiaux 2018 et 2022. Une partie de ce rapport a été rendue publique, mais plusieurs voix s’élèvent pour que l’entièreté du document soit publié.

Il n’y a pas lieu « de se repencher sur le processus d’attribution » des Mondiaux 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar « et encore moins de le rouvrir », avait d’abord plaidé le président de la chambre de jugement de la Commission d’Ethique de la FIFA, Hans-Joachim Eckert, admettant toutefois que l’enquête mettait en évidence « certains faits », « de portée très limitée », « susceptibles de porter atteinte à l’intégrité du processus ».

Michael Garcia avait lui-même contesté la version d’Eckert en affirmant qu’elle contenait « de nombreux manquements et des interprétations erronées », appelant lui aussi à la publication complète du rapport.

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