© AFP

Ancelotti, le Normal One au Real Madrid

Successeur de José Mourinho au Real Madrid, Carlo Ancelotti a un profil complètement différent de celui du coach portugais.

La saison dernière, on apprenait que Carlo Ancelotti (54) serait l’entraîneur du Real Madrid pour les trois prochaines saisons. Son adjoint sera un certain Zinedine Zidane.  » Dommage que je ne puisse pas le faire jouer « , sourit Ancelotti à l’occasion de sa première conférence de presse à Madrid. On a surtout été frappé par l’avertissement lancé par le président Florentino Perez à l’ex-entraîneur de la Juventus, du Milan AC, de Chelsea et du PSG.  » Il est certes habitué au stress mais il doit savoir que tout ce qu’il a connu jusqu’ici est incomparable avec ce qui l’attend ici. « 

Ancelotti a cependant placé d’emblée la barre très haut.  » Le club le plus prestigieux du monde doit produire un football spectaculaire parce que son histoire et sa tradition l’exigent.  » Avec l’engagement du jeune Isco, un des animateurs de l’équipe espagnole lors des derniers championnats d’Europe U21 en Israël, il a déjà obtenu du renfort pour son compartiment offensif.

Avec Ancelotti, le Real semble avoir engagé un entraîneur aux antipodes de José Mourinho. Les deux coaches ont en tout cas très peu de points communs. Le Portugais estime que le football est beaucoup trop important pour le laisser aux mains des joueurs tandis qu’Ancelotti a été lui-même joueur. Et quel joueur! Sous la direction d’Arrigo Sacchi, il a remporté la Coupe d’Europe des Clubs champions (l’ancêtre de la Ligue des Champions) en 1989 et 1990.  » Il était gros et semblait lent mais je lui ai appris à se déplacer à bon escient et il réfléchissait toujours un temps plus vite que son adversaire’, dit Sacchi.  » C’était déjà un entraîneur sur le terrain. « 

Dans la préface de son autobiographie, son ex-équipier et joueur Paolo Maldini ajoute:  » Le secret de nos victoires, c’était la normalité des choses. Pour gagner, il n’y a pas besoin de Special One, Two or Three. Il suffit d’être aux côtés des fuoriclasse.« 

Par Steve Van Herpe

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire