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Alisson Becker :  » Il est petit, grincheux et pleure souvent »

Si dépenser beaucoup d’argent est la clef du succès, les supporters de Liverpool ont de quoi pavoiser. Point d’orgue de l’offensive estivale sur le marché des transferts chez les Reds : Alisson Becker, le successeur de Simon Mignolet et de Loris Karius entre les perches. Portrait.

Si cela ne tenait qu’à José Mourinho, jamais avare de commentaires, cela ne ferait aucun doute : les bookmakers peuvent sans crainte inscrire le nom de Liverpool sur la liste des principaux favoris pour le titre. Après avoir déjà fourni beaucoup d’efforts en hiver, avec l’engagement de Virgil Van Dijk pour plus de 80 millions d’euros, les Reds ont remis le couvert pour la quatrième saison de Jürgen Klopp (arrivé en octobre 2015) : avec Alisson Becker, Naby Keita, Fabinho et Xherdan Shaqiri, c’est un total de 181 millions d’euros qui ont été dépensés sur le marché des transferts.

Alisson Becker
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A titre de comparaison : à la fin de la semaine dernière, le champion City en était à 70 millions, son dauphin United à 82 millions et Chelsea à 57 millions. Du côté de Tottenham, cela bouge à peine, tandis qu’Arsenal a dépensé 79 millions durant la première période de transfert de l’après Arsène Wenger.

Mourinho, pendant la tournée estivale de United (amputé de ses meilleurs éléments à cause de la Coupe du monde et du retour tardif de ses vedettes) :  » Le problème, lorsqu’on investit de l’argent sur le marché des transferts, est qu’on ne doit pas se tromper. Et, si je dois être honnête, je dois avouer qu’ils ne se sont pas trompés. Ils n’ont acheté que des joueurs de qualité.

Sur base des renforts des Reds, nous devrions peut-être exiger qu’ils gagnent un trophée cette saison. De toutes les équipes de Premier League, ce sont probablement eux qui ont dépensé le plus d’argent, alors qu’ils ont déjà atteint la finale de la Ligue des Champions. Cela signifie qu’ils sont des candidats sérieux à un trophée. Que dis-je ? Qu’ils sont obligés de remporter un trophée.  »

Mourinho ne serait pas Mourinho, s’il ne profitait pas de la situation pour lancer une petite pique.  » Je suis heureux de pouvoir constater que les gens peuvent parfois changer d’avis.  » Le Portugais fait référence à de précédentes déclarations de Klopp, qui s’était autrefois exprimé sur les fortes sommes dépensées sur le marché des transferts. Mourinho :  » Lorsque je vois ce qui se passe aujourd’hui, cela me fait rire.  »

Le gardien le plus cher de tous les temps

Le transfert le plus onéreux des Reds est Alisson Becker, le gardien de l’équipe nationale brésilienne, âgé de 25 ans et qui arrive de l’AS Rome. Alisson va rapporter 62,5 millions d’euros, sans bonus, à la Roma. Une somme qui pourrait atteindre 73 millions avec bonus, soit deux fois plus que ce que le club de la capitale avait payé à l’Inter. Il devient, du coup, le gardien le plus cher de tous les temps.

Le précédent record appartenait à Gianluigi Buffon, pour qui la Juventus avait payé 53 millions d’euros à Parme en 2001. Jusqu’ici, le gardien le plus cher en Premier League était le numéro 2 de l’équipe brésilienne, Ederson, qui était passé de Benfica à Manchester City pour 40 millions d’euros l’an passé et qui est désormais très éloigné d’Alisson.

Comme son nom de famille – Becker – est allemand et que l’on sait que son père José Agostinho (55 ans) parle la langue de Goethe, le Saarbrücker Zeitung a consulté les archives d’internet et de l’Etat civil, à la veille de la Coupe du monde, afin de découvrir les racines allemandes d’Alisson.

Elles remontent, en partie, à la région de la Sarre, jusqu’à un certain Nikolaus Becker qui, en 1797, avait quitté Mettnich aan de Saar pour émigrer au Brésil. Il s’était d’abord établi à Rio, puis était descendu vers le Sud, jusqu’à São Leopoldo, dans l’Etat de Rio Grande do Sul.

C’est là qu’au début du XIXe siècle, d’autres Allemands se sont rassemblés. Beaucoup étaient originaires de Hambourg, la ville portuaire ouverte sur le monde. Ils ont créé un village allemand, qu’ils ont baptisé Hamburger Berg. Une ligne ferroviaire reliait le village à la ville de Porto Alegre. Plus tard, le Hamburger Berg a reçu une appellation plus brésilienne : Novo Hamburgo, le nouvel Hambourg.

Une lointaine origine allemande

Les Allemands sont devenus des hommes d’affaires brésiliens, spécialisés dans le cuir (chaussures, étriers, sacs à main). José, le père d’Alisson, travaille toujours dans l’industrie de la chaussure. La rue principale de Novo Hamburgo a été baptisée du nom de l’un de ses aïeux, fondateurs du village : Nikolaus. Il a épousé en 1829 une autre Allemande de Mettnich, qui lui a donné pas moins de dix enfants.

C’est de cette lignée qu’est issu l’actuel gardien de Liverpool, né à Novo Hamburgo. Liverpool, tiens tiens : également une ville portuaire qui a des connexions avec Hambourg. Kevin Keegan, les Beatles, et désormais Alisson… Ce transfert était sans doute écrit dans les astres et a été rendu possible par un autre Allemand : Klopp.

Alisson Becker est-il tellement bon que les Reds aient consenti à casser leur tirelire pour acquérir ses services ? Pendant la Coupe du monde, le 2 juillet 2018, le Brésilien a raconté son histoire devant les caméras de la Player’s Tribune. Elle commence à l’époque où il avait cinq ans, et son frère Muriel dix.

Ils suivaient tous les deux la Coupe du monde 1998 chez leur oncle et leur tante. Et plus précisément la demi-finale Brésil-Pays-Bas. Ils ont difficilement contrôlé leurs nerfs pendant la séance de tirs au but. Et, pour leur père et leur oncle, c’était encore pire.

Lorsque Claudio Taffarel (l’un des plus célèbres gardiens brésiliens qui évoluait à l’Inter Porto Alegre) a détourné le tir au but décisif (il en a arrêté deux cet après-midi là), leur père a quitté le living, s’est précipité vers la cuisine et a plongé sa tête dans un… gâteau. Il est ensuite revenu, avec de la crème fraîche qui dégoulinait de son visage. Alisson :  » Gamin, je n’ai jamais autant ri que ce jour-là.  »

Ce jour-là, il s’est lancé un défi : un jour, je défendrai moi-même les buts du Brésil durant une Coupe du Monde.

Son frère, l’homme le plus important de sa vie

Avec son 1m91, il entre dans la catégorie des grands gardiens sobres, mais il possède, affirme Alisson sur le forum, davantage de caractéristiques héritées de son père que son attitude cool le laisse supposer.  » Si un scout avait dû rédiger un rapport sur moi lorsque j’avais sept ans, il aurait sans doute écrit : il est petit, grincheux et pleure souvent.  »

En ces temps-là, ce n’était pas Alisson, mais Muriel, son frère aîné, qui était le meilleur gardien de la famille. Et, comme tout grand frère qui se respecte, Muriel savait exactement sur quels points il devait appuyer pour faire sortir Alisson de ses gonds et lui faire perdre le contrôle de ses nerfs. Plus tard, il a appris à mieux contrôler ses émotions, et c’est en partie pour cette raison qu’Alisson considère son frère comme  » l’homme le plus important de ma vie.  »

Le fait qu’il voulait absolument être gardien, est génétique. La mère d’Alisson a joué au handball à l’école et était gardienne de but dans son équipe. Dans un reportage sur la famille diffusé sur ESPN, on peut la voir en train de capter très facilement un ballon. Leur arrière grand-père a défendu les buts d’une petite équipe amateur de Novo Hamburgo et leur père a également été gardien de but.

Lorsqu’ils étaient enfants, Muriel et Alisson allaient régulièrement voir jouer leur père.  » Il était un peu fou « , raconte Alisson en parlant du style de son père.  » Un peu sauvage, la tête toujours en avant. Nous voulions tous les deux devenir comme lui : gardien de but.  »

Lorsqu’ils jouaient ensemble dans le quartier, c’était souvent avec les amis de Muriel. Ils étaient tous plus grands et plus forts, et donc Alisson finissait toujours par devoir prendre place dans le but lorsque les équipes étaient composées. Cela ne le dérangeait pas du tout, au contraire : cela lui plaisait. Quatre ans après la Coupe du Monde en France, ils ont regardé avec curiosité l’édition suivante, organisée au Japon et en Corée du Sud. Un tournoi que le Brésil a remporté. Le rêve s’est encore amplifié : un jour, je veux devenir gardien lors d’une Coupe du Monde.

Un pic de croissance à 16 ans

A partir de ce moment-là, Alisson a commencé à prendre le football très au sérieux. Lorsqu’il jouait dans la rue, il exigeait de pouvoir prendre place dans les buts. Pour encore progresser, il s’est également affilié, dans le sillage de son frère, à l’école de jeunes de l’Internacional, l’un des plus grands clubs du Brésil. Tout allait bien, sauf un détail : il ne grandissait pas, Alisson est né en octobre, et dans ce cas-là, on accuse un retard sur les autres joueurs de sa catégorie d’âge.  » Nous avons passé un test qui mesurait notre degré de maturité sur une échelle de 1 à 5. Lorsque mes équipiers arrivaient à 5, je restais à 2.  »

C’était également son statut à l’Inter : il n’était que le numéro deux de son équipe de jeunes. Un gardien doit être capable de sauter très haut et de se faire très large. La situation a encore empiré lorsqu’un autre concurrent est arrivé. Recruté à Palmeiras, un autre grand club du pays, établi à São Paulo. Un concurrent qui était, lui aussi, plus grand et plus fort. Alisson a encore reculé d’un rang dans la hiérarchie. Le rêve, de disputer un jour une Coupe du Monde, s’éloignait un peu plus.

A 14-15 ans, il a participé à la Nike Cup, un tournoi pour jeunes. A la maison, un trophée est mis en évidence, remporté par son frère aîné : Meilleur gardien du tournoi. Allison espérait pouvoir imiter Muriel et remporter à son tour le trophée, mais ce fut peine perdue. Alisson n’a pas quitté le banc pendant la Nike Cup. Pouvait-il définitivement enterrer son rêve ? Jouer en équipe A à 17 ans, comme Iker Casillas ou Gianluigi Buffon, cela paraissait utopique.

Heureusement, tout le monde est resté calme et patient à l’Inter. Il ne fallait pas le renvoyer tout de suite, il était encore en pleine croissance. Entre-temps, on continuait à travailler sa technique. Et tout vient à point à qui sait attendre : en un an, Allison est passé de 1m70 à 1m87 ! Le test de maturité est passé à 4. La technique, il l’avait déjà. Voilà désormais que le physique apparaissait.

Sélectionné chez les U17 brésiliens

Alisson a commencé à faire parler de lui, sa réputation s’est étendue jusqu’à Rio, jusque dans les bureaux de la fédération brésilienne. Un jour, alors qu’il avait 16 ans et qu’il se baladait sur la plage, il a constaté quatre appels manqués sur son téléphone. Son grand-père l’avait appelé, pour lui demander de rentrer directement à la maison. Le Brésil l’avait sélectionné pour les U17…

Il était en belle compagnie : Neymar, Coutinho. Des joueurs avec lesquels, neuf ans plus tard, il affronterait la Belgique à la Coupe du monde. Car, à partir de ce moment, tout est allé très vite. Comme sa croissance : à 20 ans, Alisson est devenu le premier gardien de l’Inter, et à 22 ans il a débuté en Seleçao.

Et tout cela, grâce à son frère, qui est aujourd’hui le gardien de Belenenses, au Portugal. Ils ont passé toute leur jeunesse ensemble, se sont toujours entraînés ensemble. L’un – la plupart du temps, le plus grand – a poussé l’autre. Ils voulaient tous les deux être le meilleur. Et ils sont tous les deux devenus le numéro un à l’Inter. Muriel en 2012-2013, Alisson à partir de 2014, jusqu’à ce qu’il soit transféré à l’AS Rome en 2016.

On a vu, pendant la Coupe du monde, sur quoi tous ces efforts ont débouché. Et les supporters de Liverpool pourront à leur tour découvrir les qualités de leur nouveau gardien. Va-t-il leur offrir un titre ? Les Reds ont commencé à songer à lui lors de leur demi-finale de la Ligue des Champions contre l’AS Rome, et les bourdes de Karius en finale ont encore décuplé leur intérêt.

Lors d’une interview avec la chaîne des Reds, Liverpool FC TV, Alisson a révélé que pendant la Coupe du monde, il s’était informé auprès de ses compatriotes qui évoluaient déjà en Angleterre pour savoir ce qu’il pouvait attendre d’un séjour dans les îles, tant au niveau de la vie de tous les jours que du football. ( » On regarde tout à la télévision, mais la réalité est parfois différente « ). Lorsqu’il est apparu que les points de vue se rapprochaient et que l’on n’était plus très loin d’un accord, le téléphone a retenti. C’était Mo Salah au bout du fil.

 » Où restes-tu ? « , demanda Salah.

 » Du calme, du calme, j’arrive « , a répondu Alisson, qui avait demandé à ce qu’on le laisse tranquille pendant la Coupe du monde, mais s’est empressé de signer son contrat dès que la Seleçao eut été éliminée par la Belgique.

Virgil van Dijk
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Top 5 des achats les plus coûteux

Liverpool a fait fort à l’intersaison, Alisson, Naby Keita et Fabinho se hissant dans le top 5 des transferts entrants les plus onéreux du club.

Alisson Becker
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1 Virgil van Dijk 84,5 millions

Le défenseur central a été acquis en janvier de cette année afin de conférer plus de stabilité à la défense des Reds. Acheté 84,5 millions à Southampton, il est l’arrière le plus chérot de l’histoire et également le Hollandais le plus onéreux de tous les temps. Le record précédent, aux Pays-Bas, était l’apanage de Marc Overmars, passé d’Arsenal à Barcelone en l’an 2000 pour 40 millions d’euros.

Naby Keita
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2 Alisson Becker 62,5 millions

Le gardien brésilien a été transféré durant l’été 2016 pour 8 millions du SC Internacional à la Roma où l’entraîneur Luciano Spalletti fit de lui la doublure de Wojciech Szczesny. La saison passée, le nouveau T1, Eusebio Di Francesco, inversa les rôles. Alisson a encaissé 28 buts en Serie A, préservant ses filets, au total, à 17 reprises. Cet été, les Reds l’ont acquis à prix d’or, faisant de lui le portier le plus onéreux de l’histoire.

3 Naby Keita 60 millions

Le médian guinéen a entamé son aventure en Europe en 2013, à 18 ans à peine. Après une saison en Ligue 2, à Istres, il a rejoint le Red Bull Salzbourg qui l’a cédé en 2016 au RB Leipzig. La saison passée, Liverpool déboursa 60 millions en échange de ses services mais opta de le laisser mûrir un an de plus en Allemagne.

Christian Benteke
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4 Christian Benteke 46,5 millions

Big Ben eut un parcours mouvementé en Belgique (Genk, Standard, Courtrai, YRFC Malines) avant d’atteindre sa plénitude en 2012, à Genk, sous la houlette de Mario Been : 16 buts et une 3e place au classement des goleadors derrière Jérémy Perbet et Jelle Vossen. Christian Benteke fut alors transféré pour près de 9 millions à Aston Villa où il évolua trois saisons avant de mettre le cap sur Anfield pour 46,5 millions. A ce moment-là, il était encore le joueur belge le plus cher.

Fabinho
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5 Fabinho 45 millions

Le médian défensif brésilien a atterri à 17 ans chez les Portugais de Rio Ave qui l’ont immédiatement loué au Real Madrid, où il était titulaire en équipe 2, à Castilla. Après une apparition avec le club merengue, en mai 2013, Fabinho a rejoint l’AS Monaco, qui l’a acquis définitivement en 2015. Après trois saisons sur le Rocher, il a à présent rejoint Liverpool contre l’équivalent de 45 millions.

La révolution brésilienne

Alisson Becker (25 ans) n’est pas le seul Brésilien chez les Reds. Roberto Firmino (26 ans) s’est affirmé la saison dernière comme le centre-avant par excellence, tandis que Fabinho (24 ans) viendra renforcer l’entrejeu en provenance de Monaco. Il peut être aligné comme arrière droit mais excelle surtout comme médian défensif. Les trois Brésiliens dans l’axe des Reds apportent de la puissance, de la technique et de l’expérience, malgré leur relatif jeune âge.

Formé à Paulínia, dans l’Etat de São Paulo, Fabinho a été transféré en 2011 à Fluminense, Rio de Janeiro. Il y est devenu voisin de Deco, qui a encore été international portugais au crépuscule de sa carrière. Deco a constaté qu’il pouvait tirer quelque chose de Fabinho et est devenu son conseiller. Il fait désormais partie de son entourage proche.

Ce n’est pas un hasard si le Portugal, et plus précisément Rio Ave, est devenu la destination suivante de Fabinho, même s’il ne jouera jamais pour cette équipe. Les Portugais l’ont directement prêté au Real Castilla, l’équipe B du Real Madrid. Mais il a eu très peu de contact avec l’équipe A. Il a parfois pu s’entraîner, et de temps en temps jouer un match non-officiel, mais il ne connaissait José Mourinho, l’entraîneur du Real à l’époque, que pour le croiser dans les couloirs. Ce furent ses premiers mois comme professionnel. Il n’a jamais décroché de contrat à la Maison Blanche.

Durant la deuxième saison, Rio Ave l’a prêté à Monaco. Là, en revanche, Fabinho a réussi à s’imposer. Il a joué trois ans en Principauté, et a pris de plus en plus d’importance. Il a même remporté un titre de champion. Il a d’abord évolué comme arrière droit, puis dans l’entrejeu. Lorsque ses équipiers Tiémoué Bakayoko (Chelsea), Bernardo Silva et Benjamin Mendy (tous deux Manchester City) ont pris le chemin de l’Angleterre l’été dernier, on savait que ce ne serait qu’une question de temps avant que Fabinho ne leur emboîte le pas. Il avait le physique pour jouer dans les Iles. Il est toujours resté en contact avec eux, et en voyant que tout se passait bien pour eux, son envie de franchir la Manche à son tour n’est devenue que plus grande.

C’est Roberto Firmino qui, au printemps, l’a informé du fait que Jürgen Klopp le suivait. Lorsque l’intérêt est devenu concret, Firmino lui a donné davantage d’informations : sur le climat en Angleterre, la vie dans la ville portuaire et les infrastructures de Liverpool. Manchester United s’est également informé auprès de Monaco, mais n’a jamais formulé d’offre concrète. Fabinho n’a pas participé à la Coupe du monde, Tite ne l’a finalement pas retenu. Ce n’est sans doute que partie remise.

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