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A Barcelone, tout repose toujours sur Messi

A 31 ans, Lionel Messi reste au coeur du jeu offensif du FC Barcelone: l’Argentin tourne à un but par match cette saison quand ses partenaires d’attaque semblent à la peine avant d’affronter Lyon mardi en huitième aller de Ligue des champions.

. Messi, l’assurance but

Depuis le début de cette campagne, les statistiques du capitaine barcelonais sont limpides avec 30 buts en 30 apparitions officielles, dont 22 buts en 22 journées du Championnat d’Espagne. Soit la onzième saison d’affilée où « La Puce » atteint la barre des 30 buts avec le Barça.

Largement en tête du classement des buteurs, il en est aussi le meilleur passeur de Liga (10 passes décisives). Et sans Andrés Iniesta, parti à l’intersaison, l’influence offensive de Messi s’est encore accrue.

« C’est un joueur habile devant le but mais aussi très bon dans la passe, la dernière passe, et la construction du jeu », analyse pour l’AFP le défenseur barcelonais Clément Lenglet.

Hasard ou non, le Barça vient d’enchaîner trois matches nuls alors que Messi était diminué par un pépin à la cuisse droite. Samedi, il a semblé rétabli, il a marqué un penalty et en a raté un autre, au terme d’une prestation d’ensemble assez poussive du Barça en Liga contre Valladolid (1-0).

Mais c’est la Ligue des champions qui semble surmotiver le quintuple Ballon d’Or: Messi a prévenu que le Barça allait « faire tout son possible » pour reconquérir la C1, « si désirée » cette saison après trois années de mainmise du Real Madrid…

. Suarez, l’allergie au voyage

Lorsque Messi ne marque pas, c’est habituellement son ami Luis Suarez qui prend le relais: l’avant-centre uruguayen est le deuxième meilleur buteur de Liga avec 15 buts.

Mais il plafonne un peu depuis début janvier, avec seulement deux buts sur ses neuf dernières apparitions, aucun à l’extérieur.

On l’a notamment vu s’agacer à Bilbao il y a dix jours (0-0) après des mésententes offensives. « Il y a eu un certain manque de communication entre nous, ce sont des choses à corriger. Nous avons perdu des ballons, parce que nous ne nous parlions pas », a-t-il pesté.

Et une curieuse statistique le poursuit: depuis septembre 2015, le « Pistolero » n’a pas marqué le moindre but à l’extérieur en Ligue des champions… Rompra-t-il le sortilège au Parc OL ?

. Coutinho, l’onéreux intermittent

Recrue la plus chère de l’histoire du Barça (160 millions d’euros, bonus compris), Philippe Coutinho peine à confirmer.

Le Brésilien vit une deuxième campagne barcelonaise compliquée, sans trouver sa place entre l’entrejeu, où il manque de volume, et un poste d’ailier gauche qui ne correspond pas vraiment à son profil, plus technique que rapide.

Au point que la méforme du Brésilien est devenu un sujet d’inquiétude récurrent pour la presse catalane.

« Vous me posez beaucoup de questions sur Philippe », a déploré l’entraîneur Ernesto Valverde. « C’est un joueur qui continue à provoquer, à prendre des risques, et c’est ce que nous cherchons. Il peut faire des erreurs, comme nous en faisons tous », l’a-t-il défendu.

. Dembélé, le dynamiteur retardataire

Pour sa deuxième saison barcelonaise, Ousmane Dembélé est le troisième meilleur buteur de l’équipe (13 buts), en dépit de quelques pépins physiques… et de petits problèmes d’indiscipline, notamment en terme de retards.

Vif et dribbleur, le champion du monde semble néanmoins indispensable au Barça par sa capacité à faire la différence. « J’ai confiance en moi-même », a-t-il dit au micro de la chaîne du club. « Je vais essayer de continuer à faire ce que je sais faire et à être décisif. »

Remis d’une entorse à une cheville, il a signé une performance encourageante contre Valladolid samedi et devrait avoir du temps de jeu à Lyon, où il s’attend à vivre « un grand match ».

« Je me sens mieux. Je retrouve mon niveau petit à petit », a prévenu l’attaquant des Bleus, qui espère sans doute briller mardi sur le sol français.

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