© Belga

Et maintenant, que vont devenir les projets de nouveaux stades en Belgique?

La Belgique n’organisera pas la Coupe du monde 2018. Il faudra s’y faire, et tous les projets liés à cette candidature sont donc susceptibles de tomber à l’eau. En particulier, les dirigeants de clubs craignent que les investissements pour les rénovations ou la construction de nouveaux stades ne passent à la trappe. Le monde politique tente de rassurer.

Immédiatement après l’attribution de la Coupe du monde 2018 à la Russie se pose la question de savoir quel sera l’avenir des stades belges et si les plans développés à ce sujet par The HollandBelgium Bid dans son dossier de candidature ne risquent pas de terminer au placard.

Pour rappel, Bruges, Gand, Anvers, Genk, Bruxelles, Charleroi et Liège étaient les villes belges candidates pour accueillir les matchs de Coupe du monde, au cas où la candidature belgo-néerlandaise avait été choisie. A Genk et Liège, il s’agissait de rénover les stades actuels, mais dans les autres villes on avait opté pour la construction de nouveaux stades.

Les plans du stade Artevelde à Gand étaient les plus avancés, puisqu’après la pose de la première pierre en septembre 2008, les travaux devaient débuter début 2011. Maintenant que la Coupe du monde est oubliée, il n’existe plus de véritable pression afin de faire avancer les dossiers. De plus, les plans devront désormais être considérés à la dimension de la compétition belge et selon les exigences de l’UEFA, et non plus en fonction de la FIFA.

Les premiers sons de cloche émanant du monde politique restent positifs. Tant le Premier ministre Yves Leterme que le Vice-premier ministre Didier Reynders ont exprimé leur espoir de voir se poursuivre le travail entamé. De son côté, le ministre flamand des Sports Philippe Muyters a déclaré que les aides promises ne seraient pas révoquées.

L’anxiété au sein du monde sportif est néanmoins palpable, à l’exception de Gand et d’Anvers, où sera érigé un stade de 25.000 places au lieu des 40.000 nécessaires pour accueillir une rencontre de Coupe du monde. Les politiciens sont d’ores et déjà invités de toute part à ne pas laisser tomber ces différents projets et les réactions passent de l’inquiétude d’Herbert Houben, président du Racing Genk, qui espère « que l’engagement de l’État persistera », au plus sombre pessimisme d’Abbas Bayat, président du Sporting de Charleroi, qui ne croit pas « qu’une solution de dégagera avant les prochaines élections communales ».

Sportmagazine.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire