© REUTERS

En vidéo : 11 finales mythiques de Ligue des Champions

« Die Meister, die Besten, les meilleurs équipes, the champions… » Ah la magie des finales de Ligue des Champions… Samedi, celle de la saison 2012-2013 est 100% allemande : le Bayern Munich de Ribéry et consorts affrontent le Borussia Dortmund et la bande à Lewandowski. L’occasion de revenir sur quelques-uns des plus beaux duels finaux de l’histoire. Voici notre top 11.

Milan AC-Liverpool 3-3 (2-3 aux tirs aux buts) – « The Miracle of Istanbul » (2004-2005) Il y a des matchs comme ça. On est sûr que le score est plié à la mi-temps. On pense à éteindre la télé, on se lève, tant l’affrontement est disproportionné ! Mais on hésite : c’est quand même une finale de Ligue des Champions… Et puis on se rassoit. Et on fait bien. Milan AC-Liverpool reste sans doute le plus beau come-back de l’histoire du football. Menés 3 à 0 à la mi-temps après un but du joueur emblématique milanais Paolo Maldini dès la 1ère minute et un doublé de l’Argentin Hernán Crespo, les Reds reviennent au score en six minutes, poussés par 40 000 supporters magiques. Le « You’ll never walk alone » n’a jamais aussi bien porté son nom que ce soir-là. Une tête du mythe Steven Gerrard, une frappe de Vladimir Smicer et un penalty en deux temps de Xabi Alonso permettent aux Anglais d’accrocher les prolongations puis les tirs aux buts. La danse du gardien polonais Jerzy Dudek lui permet de rendre fébriles tour à tour Serginho, Andrea Pirlo et le maudit Andreï Chevtchenko et de donner la victoire aux siens. Vingt ans pratiquement jour pour jour après une autre finale : le drame du Heysel…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


Manchester United-Bayern de Munich 2-1 – « Le coaching de Sir Alex » (1998-1999)
Sir Alex Ferguson a gagné 38 titres avec Manchester United mais cette finale de Ligue des Champions 1999 reste peut-être sa plus belle victoire. Sans nul doute, son plus beau coaching. Mené par les Munichois après un coup franc de Mario Bassler, l’Ecossais opère deux changements payants en faisant rentrer le doyen Teddy Sheringham à la 67ème et le Norvégien Ole-Gunnar Solskjær à la 81ème minute. Le premier égalise à la 91ème, le second offre le nirvana à son équipe à la toute dernière seconde. « Is it their moment ? », demande le commentateur anglais juste avant le second but. Plus que jamais. La roue de Peter Schmeichel, la coupe au bol de Beckham, le but de raccroc de l’éternel remplaçant Solskjær, Lothar Matthäus prostré sur son banc, les larmes de Kuffour. Difficile de faire meilleur dénouement. Une victoire couronnant une année historique pour les Red devils qui remportèrent en plus de la Ligue des Champions le championnat et la FA Cup.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


Bayern de Munich-AS Saint-Etienne 1-0 – « Les poteaux carrés de Glasgow » (1975-1976)
Ah ces maudits poteaux carrés… S’ils avaient été ronds… Toute une génération verte est encore traumatisée par les poteaux de l’enceinte d’Hampden Park à Glasgow. Par deux fois, sur un tir de Dominique Bathenay et une tête de Jacques Santini, les Stéphanois touchent les montants carrés allemands. Battu sur un coup franc de Franz Roth, Saint-Etienne ne revient pas dans la partie malgré la rentrée de Dominique Rocheteau, blessé, surnommé « l’ange vert ». En dépit de la défaite contre le Bayern de Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et Karl Heinz Rummenigge, les Stéphanois défilent le lendemain sur les Champs Elysées. Trente cinq ans plus tard, les Larqué, Revelli et Bathenay restent des idoles dans l’Hexagone et Saint-Etienne l’un des clubs les plus populaires.


Bayern de Munich-Chelsea 1-1 (3-4 aux tirs aux buts) « Didier Drogba lalalala » (2011-2012)
« It’s a disgrace. It’s a fucking disgrace » (C’est une honte, c’est une put… de honte). Eliminé en 2009 par le FC Barcelone à la toute dernière seconde d’une demi-finale litigieuse, Didier Drogba pensait ne jamais pouvoir remporter la Ligue de Champions avec Chelsea. Et surtout pas après avoir perdu en finale un an plus tôt face à Manchester United aux tirs aux buts. Pour son dernier match avec les blues, Drogba ne pouvait imaginer meilleur scénario. Un but égalisateur d’une tête rageuse dans le temps additionnel, un penalty arrêté par son coéquipier Petr Cech dans la foulée et un tir au but pour donner la victoire à son club. Pas mal pour un joueur qui n’a découvert qu’à 24 ans la première division française avec Guingamp. Il avait été recruté à l’époque pour 150 000 euros par le club breton. Bonne pioche…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Marseille-Milan AC 1-0 « Les héros de Munich » (1992-1993)
En 1991, lorsque l’Olympique de Marseille perd contre l’Etoile Rouge de Belgrade en finale à Bari, l’image des larmes de Basile Boli fait le tour du Monde. Deux ans plus tard, à Munich, c’est ce même Boli qui donne la victoire aux Phocéens d’une tête qui fait chavirer tout le peuple marseillais. La marche est pourtant très haute. Le Milan AC de Van Basten, Rijkaard et de Papin est parmi ce qui se fait de mieux en Europe. Ce match sent la poudre. Par la notoriété des deux présidents (Silvio Berlusconi et Bernard Tapie) et par la polémique qui a éclaté deux ans plus tôt en quart de finale retour de cette même coupe. Une panne d’éclairage au Stade Vélodrome avait plongé le match dans l’obscurité à la 88ème minute. Quasiment éliminés, les Italiens avaient refusé de reprendre la partie. Cette indiscipline valut très chère aux Milanais qui perdirent le match sur tapis vert et furent interdit de Ligue des champions la saison suivante. Cette victoire marseillaise reste aussi le sacre de Raymond Goethals élu meilleur entraîneur européen de la saison. Pour l’anecdote, trois jours après cette finale, les Marseillais remportent le titre de champion de France face à leur plus grand rival : le Paris-Saint-Germain. Grâce notamment à une tête extraordinaire de l’extérieur de la surface de… Boli.


Real Madrid-Leverkusen 2-1 – « Le bijou de Zizou » (2001-2002)
« Te quiero Zidane, te quiero Zidane… Viva la madre que te pario Zidane ! ». (Je t’aime Zidane, Je t’aime Zidane. Vive la mère qui t’a mise au monde Zidane). Les commentateurs de la chaîne publique espagnole TVE ont mis du temps à se remettre après le golazo de Zinédine Zidane contre les Allemands de Leverkusen. On dit que les grands joueurs sont au dessus du lot par leur faculté à être décisif dans les grands rendez-vous. Si le dicton est vrai, que dire du Français auteur de trois buts en deux finales de Coupe du Monde et de cette reprise de volée du pied gauche en finale de Ligue des Champions 2002… Ce but permet au Real Madrid de remporter l’épreuve européenne pour la neuvième fois de son histoire, à Zidane, élu homme du match, de remporter l’unique titre qui lui manquait et de rester pour très longtemps dans le coeur des supporters madrilènes.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


FC Barcelone-Manchester United 3-1 – « La leçon catalane » (2010-2011)
Comment dit-on leçon de football en catalan ? Les Mancuniens doivent le savoir tant ils ont été dominés par les Barcelonais lors de la finale 2011. 3 buts à 1, 12 tirs cadrés à 1, 63% de possession de balle… L’année 2010-2011 restera la plus belle de l’ère barcelonaise des Messi, Xavi et Iniesta. Comment ne pas oublier la manita (5-0) infligée au Real Madrid en novembre 2010 ? Outre le magnifique but de David Villa pour clore la marque, l’image de cette finale reste la remise de la coupe à Eric Abidal, défenseur barcelonais opérée d’une tumeur au foie à la mi-mars. Xavi et Carles Puyol capitaines habituels, lui laissent le luxe en guise d’hommage de soulever le trophée en premier. Mas que un club !

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


FC Barcelone-Steaua Bucarest 0-0 (0-2 aux tirs aux buts) – « Le mystère Duckadam » (1985-1986)
Arrêter quatre penaltys lors de la séance de tirs aux buts face au FC Barcelone et donner la victoire à son club en finale de coupe d’Europe. Qui dit mieux qu’Helmut Duckadam ? Le gardien roumain du Steaua a écoeuré tour à tour les joueurs et le public Blaugrana donnant une victoire improbable à son club. Le début d’une longue carrière ? Pas du tout. Après cette finale, le portier roumain ne rejouera plus jamais de sa vie au football. En tout cas pas en tant que professionnel. La légende défendue par le journaliste français Dominique Paganelli dit qu’il aurait reçu de la part du président du Real Madrid (d’autres sources parlent d’un cadeau du roi d’Espagne) une Mercedes afin de le remercier d’avoir mis à terre l’ennemi juré. Une fois le bolide arrivé en Roumanie, Nicu Ceaucescu, fils du dictateur roumain, aurait demandé à Duckadam de lui remettre sa voiture. Ce dernier aurait refusé et se serait fait briser les dix doigts par la securitate : la police politique roumaine. Il est difficile de savoir ce qui s’est réellement passé. Certaines versions, plus officielles, parlent d’un problème sanguin… Helmut Duckadam est aujourd’hui président du Steaua Bucarest.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


AS Roma-Liverpool 1-1 (2-4 aux tirs aux buts) – « Les jambes en spaghetti de Grobbelaar » (1983-1984)
Sans la fantaisie du gardien zimbabwéen de Liverpool Bruce Grobbelaar la finale entre Liverpool et l’AS Roma ne serait sans doute pas rester dans les annales. Ceux ou celles qui y ont assisté n’ont pas pu l’oublier. Alors que la tension est à son comble au stade olympique de Rome, Bruce Gobbelaar décide de jouer les pitres devant les photographes. Juste avant le tir de Bruno Conti, il fait mine de manger les filets de ses buts, l’Italien envoie son tir dans les nuages romains. Quelques instants plus tard il fait vaciller ses jambes (l’image des « jambes en spaghetti ») et déstabilise Francesco Graziani dont le tir échoue sur la barre. Il expliqua après coup qu’après avoir pris part à la guerre civile en Rodhésie du sud il ne pouvait pas prendre le football au sérieux et ce malgré l’enjeu de la finale. Avec ce succès, Grobbelaar devint le premier africain à remporter la coupe d’Europe.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


FC Porto-Bayern Munich 2-1 – « L’art et la Madjer » (1986-1987)
« L’art et la Madjer », titre l’équipe au lendemain de la finale entre le FC Porto et le Bayern de Munich. Homme du match, Rabah Madjer égalise à un quart d’heure du terme d’une talonnade jamais vue jusqu’alors sur un terrain de football. L’Algérien choisit bien son jour pour inventer son geste puisque vingt-six ans plus tard, le terme « Madjer » reste toujours utilisé pour désigner un but inscrit sur talonnade. Deux minutes après son exploit, il offre également la balle de la victoire à son coéquipier brésilien Juary et le premier titre continental de l’histoire des Portugais. Jean-Marie Pfaff, la victime du jour, n’a jamais oublié.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.


Liverpool-Bruges 1-0 – « Le raté de Wembley » (1977-1978)
Pour parvenir en finale, les Brugeois avaient réalisé un parcours impeccable en éliminant successivement les Finlandais de KuPS Kuopio, le Panathinaïkos, l’Atletico Madrid et surtout la Juventus de Turin de Dino Zoff. En finale à Wembley, les joueurs de Ernst Happel vont résister pendant très longtemps aux assauts des joueurs de la Mersey notamment grâce à plusieurs parades du portier danois Birger Jensen. Mais à l’époque, Liverpool domine l’Europe et Kenny Dalgish (King Kenny) l’une de ses stars parvient à donner la victoire à son équipe à la 64ème minute. Comme deux ans plus tôt lors de la finale de la Coupe de l’UEFA, les Brugeois de René Vandereycken et de Georges Leekens perdent face à Liverpool. Les blauw en zwart triple champions de Belgique entre 1976 et 1978, restent l’unique équipe du plat pays à avoir eu la possibilité de surfer sur le toit de l’Europe. Pas certain que l’occasion ne se reproduise de sitôt…

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Autres matchs de légende (la liste n’est pas exhaustive) : Real Madrid-Stade de Reims 4-3 – « La première finale de l’histoire » (1955-1956)

Real Madrid-Eintracht Francfort 7-3 – « Le quintuplé de Puskás » (1959-1960)

Milan AC-FC Barcelone 4-0 – « La déroute de Cruyff » (1993-1994) Jacques Besnard

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire