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Daniel Ricciardo à travers ses tatouages

Des tatouages traditionnels de style américain tout autour de sa cuisse droite ou encore un « 3 », son numéro en course, sur son auriculaire droit: le pilote de F1 Daniel Ricciardo (Red Bull) a raconté ses tatouages et ce qu’ils disent de lui à l’AFP.

Inspiration

« Je me suis toujours intéressé aux tatouages à cause de mes centres d’intérêt, comme le punk rock, le motocross et les sports extrêmes. Beaucoup de ces mecs avaient des tatouages assez +old school+. J’ai commencé à aimer ça parce que les gens que j’admirais en avaient. Ceci dit, ça me faisait peur parce que je n’aime pas les aiguilles, donc je disais que je ne me ferai jamais tatouer à cause de la douleur. »

Premier tatouage

« Puis en 2013 j’ai fait mon premier tatouage. J’y ai pensé longtemps. C’était un moment important dans ma carrière, j’étais sur le point d’avoir un baquet chez Red Bull. Cela pouvait changer ma vie donc je me suis dit: faisons quelque chose dont le style me plaît mais qui a aussi du sens avec mon parcours. Donc j’ai choisi un bateau naviguant à travers le monde et un phare qui représente chez moi. Même si je voyage beaucoup, je garde la maison, ma famille et mes amis très proches dans mon coeur. Il y a aussi l’inscription ‘no regrets only memories’ (pas de regret, juste des souvenirs). Je voulais dire: c’est le chemin que j’ai choisi, maintenant que je suis allé si loin, il faut aller au bout mais aussi en retirer quelque chose, des souvenirs, profiter de cette expérience. Celui-là a une signification. Les suivants pas forcément. Pour être honnête, j’aimais juste l’aspect de certains ! »

'no regrets only memories'
‘no regrets only memories’© AFP

Les tatouages suivants

« Je pensais que si le premier était suffisamment grand, je n’en voudrais pas d’autre, mais ça n’a pas duré… J’en ai huit maintenant, il me semble, et je sais que j’en aurai d’autres. Quand tu commences, tu ne t’arrêtes pas ! (…) Maintenant, si j’aime un artiste, je lui donne juste mon idée et je lui fais confiance pour réaliser quelque chose que j’aime parce que je connais son style. Plus tu as de tatouages, moins tu deviens exigeant. Pour le premier, tout devait être parfait. Maintenant je me dis juste ‘ça à l’air suffisamment bien’ (rires). »

« Mum and Papa »

« L’un de mes tatouages les plus récents est l’inscription ‘Mum and Papa’ (Maman et Papa). En grandissant, tu es très proche de tes parents, puis tu arrives à l’âge où tu veux quitter la maison pour être avec tes amis, mais ensuite ça revient. Tu vieillis et tu commences à vouloir passer plus de temps avec eux. Je suis à ce point auquel je ne vois pas mes parents si souvent mais, à chaque fois, j’adore passer du temps avec eux et je voulais un tatouage pour eux. Ils ne les aiment pas tous mais celui-ci, au moins, ils doivent l’aimer (rires)! »

Tatouages et voyages

« Je trouvais sympa de me faire tatouer là où je voyage et dans les villes que j’apprécie. J’ai fait un aigle à Austin (Texas), par exemple. Ca me plaisait, ce symbole très américain dans une ville américaine que j’aime. Cet aigle n’a donc pas vraiment de signification, c’est plutôt un rappel de mes expériences là-bas. Je me suis fait tatouer à Perth (sa ville d’origine, ndlr), au Canada, aux Etats-Unis, en Angleterre… »

Le
Le « 3 », son numéro en course© AFP

Douleur

« Il a fallu quatre ou cinq heures pour réaliser certains de mes tatouages et là ça devient douloureux. Le côté positif, quand tu en as terminé, c’est le sentiment de satisfaction d’avoir surmonté quelque chose de difficile. Il y a un sentiment de réussite quand tu termines un tatouage qui te donne envie d’en faire plus, même si tu as eu très mal. »

Montrer ses tatouages

Daniel Ricciardo à travers ses tatouages
© AFP

« Le regard sur les tatouages a changé depuis que j’ai fait le premier. C’est accepté. En 2013, je crois que Lewis (Hamilton) était le seul autre pilote tatoué, avec Fernando (Alonso), peut-être, mais lui ne le montre pas. Je venais d’intégrer une grande équipe et je ne voulais pas laisser penser que je changeais. Aujourd’hui, c’est presque bizarre de ne pas avoir de tatouage. Je suis à l’aise avec moi-même, avec ma place dans ce sport, donc je me dis que si les gens veulent les voir, qu’ils les voient. En plus, les cacher était parfois plus stressant qu’autre chose. (…) On m’a fait quelques beaux compliments. Beaucoup de gens aiment le +Mum and Papa+ et la fille pilote. Ils savent que c’est mon métier mais ça n’est manifestement pas moi et ils aiment bien cette idée. Et étonnamment, ma mère aime beaucoup celui-là (le « 3 » sur son doigt)! »

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