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Yves Lampaert: « C’était une course pour les ours »

A l’image de toute l’équipe belge, Yves Lampaert était également déçu à l’issue de la course en ligne des championnat du monde de cyclisme sur route dimanche dans le Yorkshire. « Je ne pense pas que nous puissions être satisfaits à 100% de notre course. À la fin, nous courrions derrière les faits », a expliqué le coureur frigorifié, qui a même reçu une couverture thermique de son soigneur dans la zone mixte.

« Il faisait très froid, une course pour les ours. C’était important de doser ses efforts, mais la pluie n’a pas facilité les choses. Elle a rendu la course encore plus difficile », a lancé Lampaert. « J’espérais beaucoup de ce championnat du monde, mais j’ai du être patient après ma chute dans le contre-la-montre de mercredi. Mon niveau était bon, mais pas génial comme il le faut dans cette épreuve. Je pense aussi que dans les premiers circuits locaux, j’ai été un peu trop généreux dans l’effort et je n’avais plus la force au moment où cela comptait. C’est dommage. Nous avions tout sous contrôle jusqu’à ce que le groupe de tête parte en morceaux à la fin. Il n’y avait plus de Belges. Ensuite, on a couru derrière les événements et sur ce circuit, c’était très difficile de combler un écart. C’est dommage qu’il n’y ait pas eu de Belge avec. Quand des hommes si forts partent, il est très difficile de les rattraper. Les autres pays n’ont pas coopéré lors de la poursuite. C’était incompréhensible que nous étions le seul pays à encore rouler alors que d’autres n’avaient personne devant. »

Oliver Naesen: « une des courses les plus froides de ma carrière »

Oliver Naesen a terminé 33e des Mondiaux de cyclisme, dimanche dans le Yorkshire, à 6:30 du champion du monde Mads Pedersen. « C’était vraiment des conditions infernales, froides. Tu ne peux pas sous-estimer ça, cela a eu une influence profonde sur la course. »

« C’était l’une des courses les plus froides de ma carrière », a raconté Naesen. « Cela consomme beaucoup d’énergie, il ne faut pas sous-estimer cela, du départ à l’arrivée. C’était spécial. C’état une journée très difficile, d’autant que c’est parti très rapidement dès le départ. »

La sélection belge avait affiché des ambitions offensives, mais ne les a pas confirmées dimanche. « Dans le final, nous nous sommes regardés et nous nous sommes demandés ce que nous devions faire. Attaquer ou suivre? Il est vite apparu qu’il fallait suivre. Je pense que nous avons tous eu du mal avec le froid. Nous ne savions pas que Remco (Evenepoel) et Phil (Gilbert) étaient hors de la course. Je les cherchais et me suis laissé glisser pour les chercher. Je me suis rendu compte qu’ils n’étaient plus là, et pour me replacer devant j’ai grillé une cartouche. »

Quand Teunissen a attaqué avec Pedersen, en contre derrière Kung, avant un attaque aussi de Moscon, les Belges n’étaient pas dans le coup. « C’est vrai, quand j’ai vu cela, j’ai pensé ‘ouille’. Ce sont de solides clients, pour avoir une chance il ne fallait pas douter. J’ai commencé à rouler avec ces gars (Trentin et van der Poel, ndlr) dans la roue. »

Finalement, Trentin et van der Poel ont rejoint le groupe de tête. Les Belges n’ont pas été en mesure de les accompagner. « Oui, je pense que nous sommes déçus, mais bon, cette course ne ment pas. Mads Pedersen, cela semble un petit nom, mais s’il gagne cette course, tu peux être sûr que ce ne sera pas sa dernière grande victoire. Nous devons faire avec, that’s life. »

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