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Van der Schueren surpris par le rôle actif de certaines équipes en tête de peloton

« La monotonie et l’ennui de quelques étapes depuis le début du Tour de France ne sont dûs qu’aux équipes elles-mêmes. » C’est ce qu’a raconté vendredi Hilaire Van der Schueren, directeur sportif de l’équipe belge Wanty-Groupe Gobert au micro de la NOS, télévision néerlandaise, au départ de la 7e étape vers Nuits-Saint-Georges.

« Je pense que notre équipe parvient à rendre les étapes un peu moins ennuyantes. Je trouve cependant dommage que seules 6 ou 7 formations tentent de provoquer des échappées. C’est donc assez compliqué de parvenir à en former une », a raconté Van der Schueren.

« C’était différent avant. Quand Jean-Paul van Poppel a remporté 4 étapes au sprint sur le Tour 1988, nous devions nous débrouiller seuls en tête du peloton. Nous ne recevions l’aide de personne. C’est maintenant fort différent, je ne sais pas pourquoi. Certaines équipes ne jouent aucun rôle dans les sprints mais viennent quand même se mettre en tête », a déploré le directeur sportif.

Les coureurs de l’équipe Wanty-Groupe Gobert, invitée sur la Grande Boucle, ont souvent animé les étapes depuis le départ du Tour à Düsseldorf. Vendredi, ils ont reçu la consigne de se reposer. « Aujourd’hui, nous allons la faire calme. Avec ces températures et les étapes qui arrivent, mes coureurs ont besoin de s’économiser », a ponctué le Belge de 69 ans.

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