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Un jeu vidéo pour oublier l’été sans vélo

Le coronavirus a mis le peloton à l’arrêt. Heureusement, Pro Cycling Manager offre un plan B.

Wout van Aert a gagné le Tour des Flandres, Remco Evenepoel a bouclé son tout premier grand tour sur le podium en Italie, et Julian Alaphilippe affiche des jambes de feu sur les routes du Tour de Suisse. Le Français semble encore bien parti pour en claquer quelques-unes sur la Grande Boucle.

Pas d’hallucination au programme. En manque de véritables courses, nous avons simplement décidé de compenser notre carence en cyclisme avec Pro Cycling Manager. Et nous ne sommes pas les seuls. La plateforme de gaming Nacon a ainsi calculé que le nombre de joueurs quotidiens de PCM avait quadruplé depuis le début de la crise sanitaire.

Le jeu vous permet de prendre les rênes d’une équipe existante, ou d’une formation créée par vos soins, dans le but de l’emmener jusqu’aux plus hautes sphères du cyclisme mondial. Dit comme ça, l’objectif semble simple, mais c’est loin d’être le cas. Votre to-do list est encore plus remplie que l’agenda de Marc Van Ranst.

La vie de manager

Acheter du matériel, dénicher de jeunes talents, assembler le calendrier, organiser des stages en montagne ou mener des négociations contractuelles: le travail n’arrête jamais. Et au milieu de tout ça, il y a encore les courses.

Elles vous offrent deux options: simuler, ou diriger vos coureurs dans une version 3D, où vous agissez comme un véritable deus ex machina. Celui qui opte pour la seconde option découvre immédiatement l’une des faiblesses du jeu: ses graphismes. Au départ de la course, certains coureurs ont un troisième, voire un quatrième bras, et croisent tout au long du parcours des supporters qui ressemblent aux fans en cartons qu’on découvre aujourd’hui dans les gradins de Bundesliga.

Le passionné ne s’en laissera pas compter: Pro Cycling Manager reste un jeu de management. Pas le temps de s’indigner de la qualité des commentaires, car l’équipe attend les instructions venues de la voiture suiveuse. Et sur la route aussi, il y a du travail: dans les étapes de montagne, il faut s’assurer que votre gregario amène un dernier bidon à votre leader pour qu’il ne puise pas dans ses ressources, alors que les étapes de plaine demandent l’élaboration précise d’un train pour faire triompher votre sprinter.

La vie de coureur

Pour ceux à qui tout cela semble un peu excessif, une nouveauté a été intégrée au jeu en 2015: le mode Pro Cyclist. Plus question de se mettre dans la peau du directeur sportif, mais plutôt de prendre en mains la destinée d’un coureur. Les débuts se font généralement dans un rôle d’équipier, au sein d’une équipe modeste. Grâce à un système de points, vous pouvez déterminer les qualités de votre créature, de son pic de forme à son charisme en passant par ses capacités d’observation.

En atteignant des objectifs sans cesse plus délicats, vous améliorez vos qualités et gagnez des points d’expérience. Des choix judicieux vous permettent de gravir les échelons en l’espace de quelques saisons, jusqu’à devenir le leader d’une équipe du World Tour.

Pour ceux qui ne peuvent imaginer un été sans course, Pro Cycling Manager est une bonne manière d’amener le Tour de France sur vos écrans. Pour les magnifiques châteaux français et les commentaires de Rodrigo Beenkens, il faudra juste faire preuve d’imagination.

Par Yanko Beeckman

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