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« Un coureur de l’envergure de Gilbert est fait pour gagner Milan-Sanremo »

Philippe Gilbert tentera pour la 11e fois ce dimanche d’épingler Milan-Sanremo à son palmarès. Ancien vainqueur en 2002, Mario Cipollini ne tarit pas d’éloges à l’égard du champion belge: « Il ne se cache jamais et prend ses responsabilités. Cela constitue la marque de fabrique des champions. »

Philippe Gilbert remettra le couvert dimanche à Milan-Sanremo dans une classique qui lui tient à coeur, mais qu’il n’a encore jamais remportée en dix tentatives. Le leader de la BMC avait terminé deux fois 3e en 2008 et 2011. Greg Van Avermaet sera aux côtés de l’ancien champion du monde. Son meilleur résultat à lui fut une 9e place en 2011.

L’équipe BMC comprendra aussi pour cette 105e édition de Milan-Sanremo, le Norvégien Thor Hushovd (3e de la Primavera en 2005 et 2009), l’Américaine Taylor Phinney (7e en 2013), l’Italien Manuel Quinziato, le Suisse Michael Schär, le Slovaque Peter Velits et le Suisse Danilo Wyss.

« Gilbert tentera quelque chose dimanche »

« J’aime vraiment beaucoup Philippe Gilbert », explique Mario Cipollini dans le DH ce jeudi. « J’adore le tempérament qu’il affiche constamment en course, son sens de l’offensive. Il ne se cache jamais lorsqu’il est au départ d’une épreuve et ne tremble pas au moment de prendre ses responsabilités. Cela constitue, selon moi, la marque de fabrique des champions. »

« Et dans le peloton actuel, Gilbert en est un très grand », poursuit l’Italien. « Un coureur de son envergure est donc fait pour épingler Milan-Sanremo à son palmarès, la plus belle et la plus grande des classiques. Un parcours comprenant la Pompeiana lui aurait sans doute encore davantage convenu, mais je suis fermement convaincu qu’il tentera quelque chose dimanche. »

En cas de sprint massif…

« Si la Primavera venait à se jouer au sprint, John Degenkolb serait alors un sacré client », estime l’ancien roi du sprint. « Il a fait étalage d’une forme impressionnante sur Paris-Nice. Côté italien, je pense que notre meilleure carte serait alors Sacha Modolo. Le sprinter de la Lampre (NdlR : 4e en 2010) a déjà levé les bras à quatre reprises cette saison !  »

Et l’ancien champion de conclure: « pour un spécialiste de la dernière ligne droite, il faut être parfaitement préparé pour d’abord avaler ces difficultés ainsi que les 300 bornes au menu d’une journée hors norme avant d’ensuite pouvoir produire son sprint. »

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