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Tour de France : une 13e étape avec 4.400 mètres de dénivelé positif

Le peloton va passer une journée en altitude lors de la 13e étape du Tour de France vendredi entre Châtel-Guyon et Pas de Peyrol avec 4.400 mètres de dénivelé positif, le plus élevé sur ce Tour. Avec sept cols répertoriés, la journée sera réservée aux grimpeurs et aux candidats à la victoire finale.

Après la longue étape de jeudi, c’est la montagne qui attend le peloton avec sept cols répertoriés: le Col de Ceyssat (cat.1, 10,2 km à 6,1 %), le Col de Guéry (cat.3, 7,8 km à 5%), la Montée de la Stèle (cat.2, 6,8 km à 5,7%), la côte de l’Estlade (cat.3, 3,7 km à 6,9%), la Côte d’Anglards (cat.3, 3,5 km à 6,9%), le Col de Neronne (cat.2, 3,8 km à 9,1 %) et une arrivée au sommet du Puy Mary (cat.1, 5,4 km à 8,1%).

« Hormis un faux plat montant, le peloton ne va faire que grimper dans les 30 derniers kilomètres », a précisé Thierry Gouvenou, le directeur de la course. « Ce sera une étape importante en vue du classement général surtout avec une arrivée au Puy Mary. »

Une échappée rapide pourrait aller au bout mais la bataille pour le maillot jaune risque de faire rage. Depuis qu’il a repris la tête du classement général dimanche dernier, Primoz Roglic n’a pas encore été menacé et ses concurrents pourraient tenter de le faire vaciller.

La course devrait s’animer à partir du Col de Neronne, l’avant-dernière ascension de la journée, qui offre 8, 5 et 2 secondes de bonification avant l’ascension finale vers le Puy Mary. « Je sais que c’est une journée difficile qui m’attend », a assuré Primoz Roglic jeudi après l’étape. « Je connais pas le parcours et je m’attend à une lutte acharnée. Je reste concentré et l’équipe aussi. Beaucoup de choses peuvent se passer vendredi. »

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