© belgaimage

Tour de France: cinq infos sur la 14e étape

Chaque jour pendant le Tour de France, nous vous présentons cinq anecdotes, faits ou statistiques marquants sur l’étape du jour. Aujourd’hui, place à celle entre Clermont-Ferrand et Lyon, dont le nouveau bourgmestre aurait préféré ne pas accueillir le Tour.

1. Clermont-Ferrand a déjà été le départ de la première étape du Critérium du Dauphiné en direction de Saint-Christo-en-Jarez. Etape enlevée par… Wout van Aert. Est-ce de bon augure?

Clermont-Ferrand n’a plus accueilli le Tour depuis 32 ans, en 1988. Lors de la présentation de cette édition, Christian Prudhomme s’est excusé pour cette longue absence : « 32 ans d’attente pour une ville comme Clermont, c’est trop mais nous rectifions le tir. » Cette attente est surtout due au lien entre Clermont-Ferrand et le Puy de Dôme, le volcan voisin, qui n’a plus été gravi depuis 1988 par le peloton du Tour.

2. Le Col du Béal (1.390 mètres), nouveau au Tour, est le premier obstacle du jour, après 58 kilomètres. Le peloton le gravit depuis Le Brugeron.

Une autre face, celle de Vertolaye, a été le décor de deux étapes d’autres épreuves françaises par étapes. Au Tour de l’Avenir 2010, notre compatriote Yannick Eijssen l’a franchi en tête devant Darwin Atapuma, Andrew Talansky, Mikel Landa (sixième) et Nairo Quintana (neuvième). Cependant, Eijssen s’était échappé dans la descente du col précédent.

Dans la deuxième étape du Dauphiné 2014, Chris Froome a gagné son duel avec Alberto Contador dans le Col du Béal. Wilco Kelderman est monté sur la troisième marche du podium, Jurgen van den Broeck a terminé quatrième.

3. En 1903, la toute première étape du Tour est arrivée à Lyon. Entre le départ à Paris et Lyon, il y avait 467 kilomètres. Maurice Garin, le futur lauréat, a remporté cette étape. C’étai le début d’une (brève) tradition. Jusqu’en 1910, le Tour est arrivé à Lyon à six reprises. François Faber y a remporté trois victoires consécutives.

Après un long intermède, La Grande Boucle est revenue sept fois à Lyon de 1947 à 1965. Les Belges y ont connu des succès variés: en 1962, Jef Planckaert -qui ne fait pas partie de la dynastie– semblait en route vers la victoire mais Jacques Anquetil lui a mis plus de cinq minutes dans la vue dans le dernier contre-la-montre de 68 kilomètres à Lyon, assurant ainsi son troisième succès au Tour.

Rik Van Looy prétent toujours que Planckaert, son équipier Flandria, aurait gagné le Tour avec son soutien s’il n’avait été contraint à l’abandon suite à une collision avec une moto dans l’étape de Pau. Trois ans après la défaite de Planckaert, il a effacé ce mauvais souvenir en gagnant l’étape de… Lyon. C’était sa septième et dernière victoire d’étape au Tour de France.

4. Cette semaine, le Tour a suscité une opposition inattendue. Grégory Doucet, le bourgmestre de Lyon, membre du parti Europe Écologie-Les Verts), a dépeint le Tour comme un événement « macho » et « pollueur » dans les colonnes du quotidien Le Progrès. Parce qu’il n’y a pas encore de Tour pour les dames, parce qu’il y a trop peu de voitures électriques, que la caravane publicitaire laisse beaucoup de déchets derrière elle… Ce bourgmestre n’est entré en fonction que début juillet, alors que Lyon avait déjà obtenu cette étape.

Doucet fait partie de la vague verte en France. Les élus écologistes de la ville de Rennes ont même refusé d’accueillir le Grand Départ du Tour 2021 à la place de Copenhague, qui organise des matches de l’EURO au même moment.

Christian Prudhomme, le patron du Tour, n’a pas apprécié les critiques. Il a rappelé les nombreuses mesures prises par ASO ces dernières années pour limiter la pollution. Il a aussi souligné qu’il organisait déjà des courses féminines. Cette année, le premier Paris-Roubaix féminin s’ajoutera à la liste.

5. Cette finale, avec deux brèves ascensions et des descentes sinueuses, est taillée à la mesure du Suisse Marc Hirschi, le Pirmin Zurbriggen à deux-roues, qui a déjà été premier, deuxième et troisième durant ce Tour. Il doit ses performances à son explosivité, ses capacités contre le chrono (grâce à son ordinateur Sigma Rox 12) et à son pilotage fabuleux en descente.

Est-ce un hasard? Son idole, son mentor et son manager n’est autre que Fabian Cancellara, un autre maître es descentes. Il explique ses méthodes dans ce film.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire