Tour de France: 5 infos sur la 20e et dernière étape

Chaque jour pendant le Tour de France, nous vous présentons cinq anecdotes, faits ou statistiques marquants sur l’étape du jour. Aujourd’hui, celle entre Mantes-la-Jolie et Paris, avec seulement 5.000 personnes sur des Champs-Élysées sans ambiance.

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Ce soir à Paris, on remet les prix individuels les plus importants de ce Tour: les quatre maillots et le podium du classement général. S’il n’y a pas d’accident, ils reviendront àTadej Pogacar (jaune, blanc et pois), Primoz Roglic (deuxième), Richie Porte (troisième) et Sam Bennett (vert).

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Pogacar et Roglic sont issus de Slovénie, un pays de deux millions d’âme et la plus petite nation à caser deux coureurs sur les deux plus hautes marches du podium.

Richie Porte, troisième, est Australien mais il est né sur l’île de Tasmanie, qui compte 500.000 habitants et qui a un complexe d’infériorité par rapport à l’Australie. Des termes qu’emploie Patrick Lefevere pour dépeindre Sam Bennet, issu d’Irlande. Nombre d’habitants : 5,1 millions…

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Pogacar va gagner le Tour avec 59 secondes d’avance grâce à son superbe coup dans le contre-la-montre de La Planche des Belles Filles. Il est arrivé avec 1 minute et 21 secondes d’avance sur Tom Dumoulin, deuxième. C’est le retard que le Slovène avait concédé dans l’étape de Lavaur… Karma is a bitch, mais cette fois pour Jumbo-Visma.

Lotto-Soudal est encore plus mal loti: il a perdu Philippe Gilbert et John Degenkolb dès la première étape, puis Steff Crass. Caleb Ewan lui a offert deux victoires d’étapes mais quatre des cinq survivants de Lotto-Soudal occupent les cinq dernières places : 142. Jasper De Buyst, 143. Marco Haller (Bahrain), 144. Caleb Ewan, 145. Frederik Frison et 146. Roge Kluge, lanterne rouge à six heures de Pogacar.

Il faut remonter à 1973 pour trouver trace d’une équipe, De Kova-Lejeune, qui a occupé les cinq dernières places -avec cinq Français inconnus. Mais 87 coureurs sur 132 avaient achevé le Tour et cette équipe n’avait gagné aucune étape.

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Mantes-la-Jolie accueille le Tour pour la première fois. Elle est située dans le département des Yvelines, comme la dernière étape 2019. Le département organisera la dernière étape jusqu’en 2023, en prévision des Jeux de Paris en 2024, pudique toutes les courses cyclistes se dérouleront dans les Yvelines. On connaît même le site de départ de l’étape 2023 : le Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Après la côte de Beule, la dernière de cette édition, et un passage à Versailles, le peloton suit exactement le même itinéraire que l’an dernier : Issy-les-Moulineaux, où se trouve le quartier général d’ASO, la Porte de Châtillon, le Jardin du Luxembourg, l’Ile de la Cité puis la Cour Carrée, au Louvre, avant de passer devant la célèbre pyramide via la Cour Napoléon. Ensuite, le circuit habituel : Rue de Rivoli et Place de la Concorde vers les Champs-Élysées, pour une ultime ligne droite de 350 mètres. L’année dernière, Caleb Ewan, le lauréat, a accéléré, de 55,2 m/h à 65,8 km/h, sur de mauvais pavés.

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L’étape débute à 16 heures au lieu de 18.10 heures mais ça n’a rien à voir avec la pandémie : c’était prévu depuis la présentation du tracé pour permettre aux coureurs qui allaient participer six jours plus tard à la course sur route olympique de prendre l’avion pour Tokyo le soir-même.

Comme Paris est dans une zone rouge, les Champs-Elysées ne peuvent accueillir plus de 5.000 personnes, bien que cette limite soit très relative, à en juger par d’autres étapes…

La Place de la Concorde, où sont parqués les bus des équipes, sera fermée, comme le dernier kilomètre à partir des Tuileries et de la Rue de Rivoli, avant la dernière ligne droit sur les Champs-Élysées.

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Trois coureurs différents ont enlevé la dernière étape ces trois dernières années: Caleb Ewan en 2019, Alexander Kristoff en 2018 et Dylan Groenewegen en 2017. Auparavant, Mark Cavendish (de 2009 à 2012), Marcel Kittel (2013 et 2014) et André Greipel (2015 et 2016) avaient réussi des séries.

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Malgré ses sept maillots verts, Peter Sagan n’a jamais gagné à Paris, pas plus que Sean Kelly et Erik Zabel (quatre et six victoires). Ces 40 dernières années, le maillot vert ne s’est imposé à Paris qu’une fois par décennie : Freddy Maertens en 1981, Djamolidine Abdoujaparov en 1993, Robbie McEwen en 2002 et Mark Cavendish en 2011.

Est-ce au tour de Sam Bennett, en vert, ou Wout van Aert va-t-il conférer encore plus de couleur à son Tour, malgré l’immense déception d’hier?

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