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Tour de France 2020: zoom sur cinq temps forts

S’il est dessiné pour multiplier les rendez-vous entre les favoris, le Tour de France 2020 comporte plusieurs étapes qui s’annoncent capitales. Zoom sur cinq rendez-vous.

9e étape: Pau – Laruns, 154 km

Fin de la première semaine et veille de journée de repos, autant dire que l’engagement devrait être total pour le second acte pyrénéen, « le plus dur » de l’avis des organisateurs. Principale nouveauté: le col de la Hourcère. Ses 11 kilomètres à près de 9 % conduisent jusqu’à Issarbe puis au col du Soudet, avant la descente vers Arette dans le sens inverse de l’ascension mémorable de la Pierre-Saint-Martin du Tour 2015.

Dans le final, le col de Marie-Blanque est escaladé par son versant le plus raide avant la plongée vers la vallée menant à Laruns où le Tour a fait étape l’année dernière. Mais la course arrivait alors par l’est, de l’Aubisque.

10e étape: île d’Oléron – île de Ré, 170 km

« Une étape d’île en île, ce sera du jamais vu sur le Tour ! », se félicite son directeur Christian Prudhomme. Départ du château d’Oléron, arrivée à Saint-Martin de Ré. Entre les deux sites, une remontée par les marais jusqu’à Rochefort puis par la côte jusqu’à La Rochelle, sur un parcours tournicotant qui passe près de six fortifications témoignant du génie de Vauban.

« Il faudra évidemment compter avec le vent ce jour-là », souligne le directeur du Tour. Dans cette hypothèse, c’est pour les grimpeurs l’étape de tous les dangers.

15e étape: Lyon – Grand Colombier, 175 km

En conclusion de la deuxième semaine qui aura aussi pour temps fort l’étape du Puy Mary, le Tour s’offre une arrivée au sommet inédite au Grand Colombier, une montagne adoptée depuis le premier passage en 2012.

Deux ascensions partielles mais extrêmement pentues (Selle de Fromentel, la Biche), par d’autres voies d’accès, précèdent la montée finale du Géant du Jura, à partir de Culoz. L’altitude culmine à 1501 mètres mais la route, par de spectaculaires lacets, est taillée pour les grimpeurs: 17,4 kilomètres à 7,1 % de pente moyenne pour rejoindre le site panoramique sur le Rhône et le lac du Bourget.

17e étape: Grenoble – Méribel col de la Loze, 168 km

La grande attraction du parcours 2020. Le col de la Loze ? Les 6-7 derniers kilomètres sont « une succession de ruptures de pentes, toutes plus brutales les unes que les autres », explique le directeur du Tour.

Le final est rude au point que les organisateurs avaient envisagé d’emprunter le Grand Cucheron en cours d’étape. Ils se sont contentés d’un seul grand col auparavant, la Madeleine, escaladée par une route inédite et plus raide que la voie traditionnelle dans ses deux premiers tiers.

20e étape: Lure – La Planche des Belles Filles, 36 km

Le seul contre-la-montre de l’épreuve, dans la région de Thibaut Pinot, se situe à la veille de l’arrivée. « Un chrono en trois parties », détaille Christian Prudhomme. « Plat d’abord, légèrement incliné ensuite dans un long faux-plat avant le morceau de bravoure ».

La montée, l’une des plus sélectives des Vosges (5,9 km à 8,5 %), se conclut sur la ligne installée au même endroit qu’en 2012, 2014 et 2017. L’été dernier, les organisateurs avaient ajouté un kilomètre supplémentaire, très pentu et pour l’essentiel non bitumé. Ce jour-là (18 juillet), « il faudra être à l’heure à Lure », a plaisanté le directeur du Tour.

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