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Tour 2012 : la présentation de l’étape 5, un paradis pour sprinters

Rouen-Saint-Quentin : 196 km.

L’étape de Saint-Quentin est de celles qui rendent parfois le Tour ennuyeux. Elle se décidera au terme d’un sprint massif. Pourquoi donc faut-il parcourir 196 kilomètres du départ à l’arrivée, à travers les prairies de Picardie, certes jolies mais si monotones? Pourquoi ne pas imiter la Vuelta et le Giro ? S’il faut en découdre au sprint, on pourrait tout aussi bien limiter l’étape à 150, 160 ou voire même 120 kilomètres.

Durant la première semaine du Tour, une longue échappée n’a plus aucune chance d’aboutir. Auparavant, cela arrivait parfois mais de nos jours, le peloton a recours aux oreillettes et ce sont les directeurs sportifs qui commandent.

Le public aime ça, en plus. Même un courageux nobody reste un illustre inconnu et il n’est donc pas indispensable que ce coureur banal réussisse. Le public préfère le suspense et l’excitation d’un véritable sprint massif au succès d’un coureur solitaire qu’il ne connaît pas. Un sprint en cyclisme offre les mêmes sensations que le 100 mètres en athlétisme. Mark Cavendish est l’alter ego d’Usain Bolt. L’un est grand et noir, l’autre petit et blanc mais en fait, ils font la même chose : ils laissent leurs concurrents derrière eux en une distance minimale, en ligne droite.

Sport/Foot Magazine ‘spécial Tour 2012’

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