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Tom Boonen: « Je peux battre Gerrans au sprint »

« Je n’ai pas peur de Simon Gerrans », a affirmé Tom Boonen, vendredi matin à Ponferrada lors de la conférence de presse de l’équipe belge à deux jours des Mondiaux de cyclisme sur route.

« Il est rapide, mais je peux le battre au sprint. » C’est un homme confiant qui s’est présenté à la presse en compagnie des deux autres leaders Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet. L’Australien Simon Gerrans est cité partout comme l’homme à battre et surtout à ne pas amener à l’arrivée. « Je connais bien Simon Gerrans. C’est un super coureur. Il a gagné Liège-Bastogne-Liège et les deux épreuves canadiennes. Il est très fort mais je ne dois pas le craindre au sprint. Je suis aussi rapide. Ici, au Mondial, nous aurons un autre sprint que dans les classiques ardennaises ou au Canada. D’abord, il aura d’autres adversaires, et ensuite l’arrivée n’est pas tout à fait faite pour lui. Il y a cette montée à 4 kilomètres de la ligne, mais aussi une arrivée sur le plat. Je peux battre Simon au sprint. »

Boonen est conscient que pour cela tout doit bien se dérouler. « C’est un parcours dur, mais pas super difficile. En principe je devrais être présent dans le final. Selon moi, tout devrait se dérouler dans le dernier tour, et la dernière montée et il s’agira d’être à l’avant, car cela ira vite ensuite jusqu’à l’arrivée. Selon moi, on sprintera pour le titre: avec quatre, cinq coureurs ou un groupe un peu plus important. Finir seul sur ce parcours me semble difficile. »

Boonen estime avoir tout fait pour être bon à Ponferrada. « Je suis occupé depuis deux mois par ce Mondial. Je me sens bien, je suis guéri et motivé. Nous avons une bonne équipe homogène. Nous avons quatre ou cinq coureurs qui peuvent terminer le travail. C’est un luxe de pouvoir compter sur plusieurs atouts. »

Evoquant les favoris, Boonen cite les noms habituellement cités cette semaine: « Simon Gerrans, Valverde. Sagan était mauvais dans la Vuelta, Cancellara pas non plus super et je ne crois pas en Degenkolb. Avec une telle blessure on ne peut pas se rétablir. Et Michael Matthews? Il est très rapide. S’il était dans une autre équipe, ils serait leader. Mais il court pour l’Australie qui a déjà un sérieux leader, mais qui sait. Ce n’est pas un désavantage. Gerrans dans la côte et Matthews au sprint. Tout est possible. Il y a tant de scénarios imaginables dans ce Mondial. »

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