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Tom Boonen et Greg Van Avermaet ont reconnu le parcours de Doha

La sélection belge a reconnu, jeudi matin à Doha, le parcours du championnat du monde de cyclisme sur route qui se déroulera dimanche. Après avoir effectué deux tours du circuit à The Pearl, ils ont rencontré la presse avant de prendre ensuite la direction du désert où la première partie de la course se déroulera.

« Je ne suis pas fou de ce parcours », a reconnu Greg Van Avermaet. « Mais je le savais déjà avant la reconnaissance. J’ai disputé le Tour du Qatar au cours de la 2e étape duquel nous avons parcouru à quatre reprises le circuit. Mon impression n’a pas beaucoup changé par rapport à celle que j’avais ce matin en me levant. Ici et là il y a des petits changements sur le circuit. Le parcours est moins technique, une série de virages est plus facile, on doit tourner moins court. J’aurais préféré que ce soit plus difficile », a ajouté le champion olympique.

Est-il possible de s’échapper sur le circuit local? Selon Jens Keukeleire oui, un avis que ne partage par le chef de fil des Belges au Qatar. « Je ne vais certainement accorder plus de chance à un échappé qu’à un sprinter ici », a estimé Van Avermaet qui a développé ensuite. « Difficile (de s’échapper). Je n’ai pas un endroit du circuit où je pense pouvoir faire la différence, où je peux tenter quelque chose. Ce sera plus clair dimanche. Il est difficile maintenant de faire des prévisions. Il faut un peu sentir la course et voir comment la chaleur va influencer la course et comment on se sentira à la fin. »

Autre pion central de la sélection belge Tom Boonen n’était pas non plus surpris après la reconnaissance. « Sur le papier, le circuit est technique mais en pratique il n’en est rien. Le vent joue un rôle ici, mais pas tellement », précise le champion du monde 2005. « Un tour comporte beaucoup de virages et rotondes, donc le peloton va devoir rouler constamment en file. Ce sera important d’être à l’avant. Nous devons rendre la course difficile avant d’aborder les circuits locaux. Espérons que le peloton sera scindé en groupes. Mais nous n’aurons pas plus de quatre, cinq ou six groupes séparés de 30 secondes. A l’entrée du circuit, il restera 106 km et tout le monde sera regroupé après un tour. Il y aura peut-être 40 coureurs qui vont disparaître dans le désert, mais je crains que ce soit un coup dans l’eau les bordures. Le peloton va se regrouper. Il faudra surtout fatiguer tout le monde », analyse Boonen.

« Sur The Pearl, on devra utiliser le vent dans les derniers kilomètres. Avec une équipe on peut emmener un sprint sur 3 kilomètres. Et cette équipe nous l’avons avec les Belges », estime encore Boonen qui fêtera ses 36 ans, samedi à la veille de la course.

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