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Stuyven : « Je veux à tout prix enlever une classique »

Jasper Stuyven a été le troisième meilleur coureur des épreuves d’un jour en 2018 mais n’a obtenu que des accessits. C’est trop peu à son goût. Dès l’ouverture de la saison belge, il compte donc décrocher la victoire qui lui fait défaut. Entretien.

Jasper Stuyven à propos…

…de sa préparation ces derniers mois : « Pendant mon stage à Majorque, pendant un mois, j’ai dormi dans une tente dépressurisée. J’ai remis le couvert une semaine en février. C’est la première fois que je le fais en hiver mais les stages en altitude m’ont toujours réussi lors de la préparation au Tour de France. Cette fois, j’ai eu recours à une simulation, pour pouvoir m’entraîner sous un climat agréable à Majorque. C’est moi qui ai pris cette initiative, pas l’équipe. Je me suis même chargé du transport. Il faut investir dans sa carrière. »

…de la saison 2019 à venir : « Si je sens que c’est le moment de vérité ? Oui et non. Je veux à tout prix enlever une classique et je me sens prêt mais je ne serai pas un bon à rien si j’échoue. Mon palmarès comporte déjà Kuurne-Bruxelles-Kuurne, deux étapes du BinckBank Tour, le GP de Wallonie… Pour le même prix, j’aurais gagné aussi des étapes dans les trois grands tours car après mon succès d’étape à la Vuelta 2015, j’ai été proche d’une victoire au Giro (deuxième de la sixième étape en 2017, ndlr) et au Tour (en 2016 et en 2018, mais il a été rattrapé dans le dernier kilomètre, ndlr). Avec un peu de chance, la perception qu’on a de moi aurait été radicalement différente. »

…de son rôle de leader chez Trek-Segafredo : « On est un leader par sa personnalité, pas par son palmarès. Celui-ci renforce évidemment la position d’un coureur mais on peut avoir gagné vingt classiques et avoir un caractère de chien. Un vrai leader, tel que j’essaie de l’être, encourage ceux qui travaillent pour lui, les accompagne, les rend plus forts, les incite à croire en eux, à quelque chose dont ils ne s’imaginaient pas capables. Ça doit se faire naturellement, sans rien forcer ni planifier. C’est un travail permanent, à vélo et en dehors. »

Par Jonas Creteur

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Jasper Stuyven dans votre Sport/Foot Magazine

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